Visite à la Commanderie d'Arville
© 2019 by Yvesck
et au château de Montigny-Gannelon
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Visite à la Commanderie d'Arville
© 2019 by Yvesck
et au château de Montigny-Gannelon
Les visites de demeures d'écrivains et d'artistes m'ont toujours laissé une impression mitigée, si disert soit le commentaire des guides.
Car elles peuvent laisser penser qu'il suffit de voir les lieux où ont vécu Proust, Balzac, Monet pour au-delà de leur vie personnelle, connaître leur œuvre. Même si la seconde a d'étroits rapports avec la première.
Or un(e) écrivain(e)ou un(e) artiste n'est (presque) que ce qu'il écrit ou peint. Ce que développe Roland Barthes dans son cours au Collège de France sur la Préparation au roman. Tout le reste n'est que décor et accessoires et pour le public, illusions, poudre aux yeux.
Entrer dans une œuvre, une pensée, doit être une construction de notre esprit qui répond à celle du créateur : hésitante, malaisée, laborieuse, relativement impuissante.
En contrepoint de cette visite, celle de la très belle église d'Illiers-Combray, conçue dès le Moyen-Âge par de célèbres architectes mais réalisée par d'obscurs artisans dont la biographie reste, elle, inconnue avec sa voûte en coque de navire renversée (comme celle de Sainte Catherine à Honfleur) à poutres à fresques multicolores, et ses magnifiques stalles de bois sculptées.
On peut en rapprocher le retable de la chapelle du château de Villebon - autre grande étape de l'excursion.
En de tels lieux il ne faut que regarder, imaginer, rêver, replacer la beauté dans son contexte historique, esthétique, et spirituel.
De cette contemplation méditative, l'harmonieux volume rose du Château lui-même peut être aussi l'objet, avec son parc verdoyant rappelant l'étonnante oasis du "Pré Catelan" (n°2 !) à Illiers, autour de la Serpentine avec, comme l'a dit joliment la guide "toute la gamme des verts possible".
À l'intérieur du château, la lettre émouvante d'une des propriétaires, résistante déportée.
Sortie poétique et enrichissante donc, peut-être incitatrice à la lecture, voire à l'écriture.
Marie-Claire CALMUS
J'ai au minimum trois mercis à formuler aujourd'hui !
D'abord ARVEM pour la super idée de balade ce samedi 15 juin.
Ensuite Jean-Paul, pour sa conférence introductive et pour sa présentation très agréable de cet auteur "à part" !
Enfin aux deux guides (pré Catelan puis maison de Léonie) qui ont contribué elles aussi à l'éveil de ma curiosité et de mon envie de découvrir Marcel Proust dès mon retour sur Paris...
J'espère ne pas être déçue en arrivant à surmonter les difficultés d'approche ressenties il y a plusieurs années !!!
Et cerise sur le gâteau, le soleil nous a accompagnés toute la journée.
AnnickB
En ce samedi 18 mai 2019, notre dynamique association de quartier, l’ARVEM, jamais à court de bonnes idées, nous conduisit en Eure-et-Loir, non pas à Chartres (où nous étions déjà allés) mais revisiter l’histoire de France, d’abord au château Renaissance de Montigny le Ganelon, puis, l’après-midi à la Commanderie Templière d’Arville.
Après deux heures paisibles de car, nous avons été accueillis par une grande dame, non seulement par la taille et par l’âge, mais aussi de vieille noblesse française : descendante des familles de Montmorency–Laval et de Lévis– Mirepoix : la grande classe : compétente, érudite, pleine d’humour et de simplicité.
Ce magnifique château était à l’origine une forteresse à l’époque de Charlemagne puis une seconde forteresse aurait été construite au Xe siècle, reconstruit au 12e. Au XVIIIe siècle le domaine revient aux familles d’Adrien Pierre de Montmorency Laval, ambassadeur de France sous Louis XVIII et Charles X et aussi auparavant l’un des trois derniers défenseurs du Canada où se situe depuis la ville de Lévis près de Québec. La façade est, dans un style néo gothique, a été édifiée en 1879 par un élève de Viollet-le-Duc.
Les armoiries des familles sont placées au-dessus de la porte d’entrée. Sur la façade Ouest du château sept personnages taillés dans la pierre en haut des colonnes du cloître, en relief, représentent les sept péchés capitaux. L’escalier principal du château possède un plafond renaissance construit en 1495. Les sculptures de cette partie sont proches de celle du château de Blois. Au-dessus de la première lampe à huile se trouve une coquille Saint-Jacques pour symboliser le chemin de Compostelle sur lequel le château est situé, et, en-dessous apparaît un pélican qui rappelle la légende éponyme.
La visite du château nous révèle des trésors de meubles, tableaux, sculptures dont on s’émerveille qu’ils aient traversé les siècles pour arriver jusqu’à nous : ainsi des assiettes italiennes d’Urbino du XVIe siècle, une robe de Madame Récamier, un tableau représentant Saint-François recevant les stigmates ,en réalité un puzzle de pierres semi précieuses, pesant 60 kg et, tout au long du parcours de gracieux ballets d’automates.
Mais aussi du Loir et Cher …. Lire la suite ici
Une bien belle journée, que nous n’oublierons pas, avec ce souvenir marquant de plus de 1000 ans d’histoire de France. Une fois encore, merci, Jeannette, Ninette et Jean-Paul.
Jacques et Nicole
Journée super sympa malgré la pluie ! Visite du château de Montigny-Gannelon très instructive, commentée, pour le 1er groupe, par un guide humoriste et souriant. Puis séance déjeuner où la fraîcheur de la salle a rapidement fait place à une ambiance chaleureuse et bon enfant...
L'intervention de la propriétaire des lieux, en fin de repas, a été appréciée de tous.
Direction Arville et la découverte de l'une des dernières commanderies encore "en état". Là encore notre guide, très pédagogue, a su captiver notre attention malgré les envies de sieste de certain(e)s d'entre nous !!!
Ensuite le viticulteur nous a parlé avec fougue et passion de son métier et la dégustation a su convaincre la plupart de rapporter quelques bouteilles.
Enfin un retour sur la capitale sans un seul embouteillage, la voie était libre jusqu'au point d'arrivée atteint vers 21h. Merci à notre chauffeur !
Annick B.
Nous étions plus nombreux que prévu et tant mieux, pour remonter le faubourg Saint-Antoine et s’arrêter devant des vestiges encore présents ou disparus, mais vivants par l’évocation des faits historiques durant une promenade de 2h30.
Quelques témoins du passé, une fontaine, une plaque gravée, des maisons, des lieux, des noms, Baudin, Réveillon, Santerre, Malet... Des héros des périodes 1789 - 1812 – 1851 entre Bastille et la place du Trône.
Un dimanche de Pâques sous le soleil où des solitaires se sont retrouvés, non pour chercher les œufs traditionnels, mais pour profiter du quartier moins bruyant, moins agité, permettant de faire revivre la temps des barricades, l’exaltation des révolutionnaires, mais aussi des actes glorieux, complétant ainsi la discussion de la veille.
Si le faubourg n’a plus la même âme qu’autrefois ayant perdu sa destinée première, celle du meuble et des divers artisans de l’ameublement évoquée avec regrets par les plus nostalgiques, notre attention en était d’autant moins dispersée et sans soucis nous avons suivi sagement ce parcours historique.
Ninette
Je ne peux faire qu’un petit résumé d’une grande découverte, celle d’un unique et immense espace ouvert en 2015, pour une présentation depuis la naissance de cette institution jusqu’à nos jours, développée dans toute sa complexité avec compétence.
Le plus impressionnant à nos yeux, c’est la présence de nombreux mannequins en pied, ou montés sur un cheval, le tout en costume avec leurs couleurs et insignes respectifs, suivant les époques sous les différents régimes qu’ils soient royaux, colonialistes, républicains ....
Nous avons été interloqués par le fait que tous ces personnages placés en vitrine suspendue, semblaient flotter dans l’air, grâce à une technique ingénieuse, très discrète, qui prouve qu’il en est tout autrement.
Lire la suite ICI
Visite commentée au Musée de la gendarmerie à Melun
© 2019 by Jeanet & Marie-Andrée
Grâce à un parcours fluide, notre chauffeur nous a offert un détour pour admirer au passage, le château de Vaux–le-Vicomte ceci en récompense du quiz auquel nous avions répondu brillamment, avant d’arriver à l’heure à la Collégiale où nous attendait notre guide grisonnant, performant, qui nous a emballés par sa connaissance sur toutes les particularités de cet édifice.
Son origine, sa construction en fonction des époques et ce qui est rare mais en correspondance avec Sens, cette alternance de colonnes fortes et de 2 colonnettes fines accouplées soutenant une voûte sexpartite, puis sa transformation, surtout ce qui lui est propre, (du moins ce qui lui en reste) d’une vie monastique.
En faisant un tour nous découvrons des murs qui ont été peints de fresques au XVIe siècle de sujets religieux, dont on ne distingue pratiquement plus les formes, sauf un drapé, un visage, une coupe... mais nous sommes capables d’écouter l’histoire réelle de ces peintures développée par notre guide. Là notre attention et notre imagination sont très demandées.
Pour lire la suite cliquez sur l'image
Après 2 heures de paisible remontée du temps, nous avons repris l’autocar en direction de Melun pour reprendre des forces, avec modération, et faire bonne figure, pour affronter la gendarmerie !
Ninette
Merci ARVEM pour cette magnifique découverte qu'a représenté, pour moi, la collégiale de St Martin de Champeaux, grâce aussi à un guide extra !
Puis, après un délicieux déjeuner au Francilien (bravo pour le choix du restaurant !) ce fut une agréable visite de ce musée de la gendarmerie nationale.
Bonne journée et à la prochaine balade !
AnnickB