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Nos balades commentées - Page 3

  • Le musée de la gendarmerie à Melun

    Je ne peux faire qu’un petit résumé d’une grande découverte, celle d’un unique et immense espace ouvert en 2015, pour une présentation depuis la naissance de cette institution jusqu’à nos jours, développée dans toute sa complexité avec compétence.

    Le plus impressionnant à nos yeux, c’est la présence de nombreux mannequins en pied, ou montés sur un cheval, le tout en costume avec leurs couleurs et insignes respectifs, suivant les époques sous les différents régimes qu’ils soient royaux, colonialistes, républicains ....

    Nous avons été interloqués par le fait que tous ces personnages placés en vitrine suspendue, semblaient flotter dans l’air, grâce à une technique ingénieuse, très discrète, qui prouve qu’il en est tout autrement.

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  • La Collégiale de St-Martin de Champeaux

    Grâce à un parcours fluide, notre chauffeur nous a offert un détour pour admirer au passage, le château de Vaux–le-Vicomte ceci en récompense du quiz auquel nous avions répondu brillamment, avant d’arriver à l’heure à la Collégiale où nous attendait notre guide grisonnant, performant, qui nous a emballés par sa connaissance sur toutes les particularités de cet édifice.
    Son origine, sa construction en fonction des époques et ce qui est rare mais en correspondance avec Sens, cette alternance de colonnes fortes et de 2 colonnettes fines accouplées soutenant une voûte sexpartite, puis sa transformation, surtout ce qui lui est propre, (du moins ce qui lui en reste) d’une vie monastique.

    En faisant un tour nous découvrons des murs qui ont été peints de fresques au XVIe siècle de sujets religieux, dont on ne distingue pratiquement plus les formes, sauf un drapé, un visage, une coupe... mais nous sommes capables d’écouter l’histoire réelle de ces peintures développée par notre guide. Là notre attention et notre imagination sont très demandées.

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    paris,melun

     

    Après 2 heures de paisible remontée du temps, nous avons repris l’autocar en direction de Melun pour reprendre des forces, avec modération, et faire bonne figure, pour affronter la gendarmerie !

    Ninette

  • Promenade en Seine & Marne

    paris,melunMerci ARVEM pour cette magnifique découverte qu'a représenté, pour moi, la collégiale de St Martin de Champeaux, grâce aussi à un guide extra !

    Puis, après un délicieux déjeuner au Francilien (bravo pour le choix du restaurant !) ce fut une agréable visite de ce musée de la gendarmerie nationale.

    Bonne journée et à la prochaine balade !

    AnnickB

  • Promenade de St Gervais à la Bastille

    parisPlus courageux que Donald Trump pour ce 11 novembre pluvieux, un groupe d’Arvemois s’est donné rendez-vous sous l’orme de St-Gervais. Ils en ont profité pour visiter l’église en souvenir de la Grosse Bertha et des victimes du vendredi saint 29 mars 1918.

    Puis ils se dirigèrent vers l’Hôtel de Beauvais avec une pensée pour Mozart, vers la rue St-Antoine qui porta malheur à Henri II, l’Hôtel de Sully où le souvenir de Mme de Sévigné et de Voltaire reste vivace, l’église St-Paul Victor Hugo y maria sa fille Léopoldine, la rue de Beautreillis qui vit la fin de Jim Morrison et le couvent de la Visitation où Mme de La Fayette séjourna cloitrée pour le plus grand bonheur de Louis XIII et enfin la place de la Bastille afin d’y fouler les fondations de la Tour de la Liberté.

    Il ne leur restait plus qu’à entonner la Marseillaise. Ils ne le firent pas, il pleuvait déjà trop.

    Jean-Paul

  • Sur les pas de Charlotte Corday

    Suite à la discussion du samedi, nous nous sommes retrouvés Place des Victoires pour revivre le parcours de Charlotte Corday le 13 juillet 1793.

    De l’hôtel de la Providence où elle logea, nous nous sommes élancés vers la rue des Cordeliers (actuellement rue de l’École de Médecine) en longeant les jardins du Palais Royal (où elle acheta son coutelas), la rue Saint-Honoré, le Pont Neuf et le café Procope fréquenté par Marat.

    Une promenade agréable ayant un parfum d’été finissant.

    Jean-Paul

  • Balade à Gerberoy

     

     

     

     

     

     

     

    Nous partîmes une trentaine
    Pour la contrée lointaine,
    Hors de notre Paris
    Vers un village fleuri,
    Qui accueillit le bon roi Henri
    À Gerberoy, en Picardie,
    Dont nous avons osé
    Fouler les mêmes pavés.
    De belles maisons entretenues,
    Très beau jardin suspendu,
    Un temple d’amour aperçu,
    Ayant tous deux appartenus
    Au peintre Henri le Sidaner
    Qui donna l’idée de planter,
    Devant chaque maison, des rosiers
    Toujours existants, depuis tant d’années.

     

     

     

     

     

     

     

    Après la visite guidée,
    En terrasse, le déjeuner
    Dans la même propriété
    Du "Jardin des ifs” géants, taillés.
    C’est un lieu extraordinaire
    Plusieurs fois centenaire.
    Un tour commenté dans le potager
    Aux plants variés bien rangés,
    Parsemés de plantes protectrices
    Tenant le rôle de nourrices
    Auprès des ennemis, les insectes
    Redoutés, telle une secte !
    Des conseils à profusion distribués
    Pour nos balcons à protéger,
    Et même des herbes à déguster
    Pour garder bonne santé !
    Diffusion par une main verte
    De la maison “son maître”
    En fait, une dame passionnée
    De sa production, même à cuisiner.

     

     

     

     

     

     

     

    Emballés par cette première partie
    Nous embarquons pour la poterie.
    Entreprise familiale, artisanale, rare
    Cataloguée dans les “Métiers d’Art”
    Celui qui, à partir d’argile
    Doit obtenir des carreaux subtils,
    De formes variées pour décoration
    De piscines, terrasses, palais, maisons.
    Nous sont données moult explications.
    Historique de la manufacture, sa restauration
    Immenses locaux, matériel ancien
    Agrémenté par de modernes moyens.
    De la terre, l’extraction
    Toute la transformation
    Œuvre de machines barbares
    Empoussiérées presque à croire
    Qu’elles dorment définitivement,
    Sauf, que dans les bâtiments
    Un stock de pièces tronçonnées
    Attend patiemment d’être découpé.

    Après un long moment écoulé,
    Enfin quelques carreaux émaillés
    Offrent un peu de gaieté
    À nos yeux, par les couleurs attirés.
    Mais c ‘est la fin de cette tournée
    Où notre imagination a dû travailler
    Pour suivre les évocations
    Chaque fois que s’en présente l’occasion,
    Encore d’un passionné,
    Qui encense son métier.

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’était une belle journée,
    Certes, nous étions un peu fatigués
    Mais tellement contents,
    Nous avions encore le temps
    Au retour tranquillement d’admirer
    La belle campagne défiler, et,
    Surtout d’avoir vu, quelle chance,
    Un des plus beaux villages de France...

    Ninette

  • Balade à Nogent sur Seine

    Nous avons débuté la journée par la visite du Musée Camille Claudel, à l’endroit de la maison, où vécut celle-ci adolescente.

    Elle a rencontré le sculpteur Alfred Boucher qui constata ses dispositions exceptionnelles pour cet art, alors que si jeune, elle travaillait la terre glaise.

    Nous avons été éblouis par les nombreuses œuvres du maître, des sculptures monumentales, des bustes, des petits modèles, de superbes pièces de Camille ("L’âge mûr", "Les causeuses", "La petite châtelaine", "Persée"...)

    Des explications nous ont été données sur la manière, à partir de la 1ère pièce en plâtre, comment obtenir un bronze, comment réaliser une même sculpture de plusieurs dimensions différentes.

    L’avantage de ce musée moderne, clair, spacieux est de permettre d’observer les œuvres de très près, d’admirer la perfection des expressions des visages, le réalisme du corps en mouvement, ou encore sur 4 pièces identiques celles de "La valse", le travail de recherche sur la position des mains, l’inclinaison du cou, le mouvement de la robe, bref... une visite commentée transformée en vrai cours passionnant pour des néophytes.

    Une heure et demie passée allègrement. Si nous avons été emballés par cette matinée, les heures qui suivirent ont retenu aussi notre satisfaction.

    L'auberge "le cygne de la croix"

    Lieu extrêmement accueillant, par son entrée fleurie aux bouquets odorants bordant la terrasse estivale, jusqu’à la salle au confort bourgeois, sièges de style "tapissier", plusieurs tables spacieuses dressées principe "grand couvert", service impeccable, découverte du "kir à la rose de Provins", bonne cuisine... Un endroit à recommander !

    L'après-midi

    La journée devait se poursuivre par la visite du château de La Motte-Tilly à 5 km de Nogent.

    Propriété familiale du XVIIIe, plutôt de campagne. Après avoir subit des dommages, en 1910 une restauration a été entreprise sur les bâtiments, et la création d’un jardin "à la française".

    De magnifiques parquets composés de plusieurs essences, de belles pièces de mobilier très travaillées, des tables de jeux d’aspects différents escamotables, les fauteuils "Régence" à châssis amovibles facilitant le changement de garniture été, hiver, des trompe- l’œil exceptionnels (à tâter pour confirmer et y croire !) etc...

    En 1964 la dernière propriétaire, veuve, la Marquise de Maillé et sa fille poursuivent les aménagements intérieurs, tels que l’eau courante, le chauffage central, l’électricité.

    Cette demeure qui comprend autour de 70 pièces, présente au rez-de-chaussée plusieurs salons, boudoir, bibliothèque, grande salle à manger pour 50 personnes, cuisine.

    Par l‘escalier d’honneur, au 1er étage, la chambre de la marquise et un immense couloir qui dessert pour recevoir les invités, une dizaine de petits appartements très coquets avec chacun sa salle de bain.
    Le 2e étage était réservé aux domestiques.

    En 1972 suivant les désirs de la Marquise, à son décès la propriété est léguée à la caisse des Monuments Historiques. C’est pourquoi nous avons pu pénétrer dans cette belle demeure intacte des souvenirs d’une des plus grandes fortunes de France, la 11e parait-il !

    La visite s’alternait par 1/2 groupe offrant la possibilité de parcourir les hectares du parc, découvrir le plan d’eau, le jardin dessiné, le parc à l’anglaise, le potager, le verger, et même les paons qu’avec plaisir nous avons observés, chatouillés vocalement désespérément les 2 mâles afin qu’ils nous charment par le déploiement d’une roue... En vain...Trop occupés à se chercher querelle ! La raison ? Les femelles bien moins jolies semblaient se moquer totalement du vainqueur !

    Une fin d’après-midi avec également le plaisir d’apprécier la fraicheur à l’ombre sur les bancs dispersés de-ci, de-là, au calme dans la verdure, entendre le chant des oiseaux, et même celui du grillon !

    Une belle journée à accrocher au palmarès de nos sorties !

    Avant de se quitter, une dernière recommandation partagée : R. V. dans 1 mois pour la prochaine évasion !

    Ninette

  • Sur les pas des criminels

    Dès le lendemain, pour vivre encore plus intensément ces histoires, nous avons repéré les lieux où les criminels ont respiré l’air de nos XIe et XIIe, devant leurs demeures afin de retrouver les indices permettant les témoignages.

    Un parcours illustré d’Histoire et d’évènements (la fabrication de la montgolfière, l’affaire Reveillon, la Brasserie Santerre, le coup d’Etat de 1899) écoulés durant ces décennies passées, nous étions transportés dans le passé malgré les changements dus aux transformations des constructions.

    Non, en fin de promenade, personne n’a eu le trac d’envisager prendre les moyens de transports près du bois de Vincennes pour regagner son foyer !

    Ninette

     

  • Sur les pas de Louis XVI

    paris,louis xviEn effet, le lendemain de la conférence nous sommes allés “ SUR LES PAS DE LOUIS XVI” repérer des lieux importants, tel que celui où Fersen avait organisé le départ pour Varennes rue de l’Échelle, puis le couvent des Feuillants où, le roi a dormi, 3 jours, avant d’être prisonnier au Temple.

    • Nous avons suivi le chemin sur "la terrasse" qu’il aurait empruntée pour se rendre au Manège, lieu de l’Assemblée Législative, afin d’y être protégé pensait-il. Ce bâtiment ayant disparu, nous nous sommes recueillis devant la plaque qui indique les dates des différentes Assemblées et le premier jour de la République à retenir : le 21 septembre 1792

    • Puis nous nous sommes dirigés vers la place de Révolution à la recherche de l’emplacement de la guillotine.

    Une promenade commentée, tranquille, où notre attention a quelque peu été distraite par le passage en chair et en os, d’une Jeanne d’Arc en tête d’une manifestation en l’honneur de l’héroïne.

    À nouveau concentré sur le passé, au beau milieu des Tuileries, comment résister au passage de 2 superbes chevaux montés par des gendarmes venus sermonner des vendeurs à la sauvette, éparpillés, obéissants qui remballent... observent attendent... avant de se réinstaller !

    Et puis sans oublier d’admirer la belle perspective entre l’Arc de Triomphe du Carrousel et l’Arc de Triomphe de L’Étoile.

    Un ciel sombre nous accompagnait, mais il n’a pas versé la moindre larme pour la fin de la royauté que nous venions de revivre !

    Ninette