Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gerberoy

  • Balade à Gerberoy

     

     

     

     

     

     

     

    Nous partîmes une trentaine
    Pour la contrée lointaine,
    Hors de notre Paris
    Vers un village fleuri,
    Qui accueillit le bon roi Henri
    À Gerberoy, en Picardie,
    Dont nous avons osé
    Fouler les mêmes pavés.
    De belles maisons entretenues,
    Très beau jardin suspendu,
    Un temple d’amour aperçu,
    Ayant tous deux appartenus
    Au peintre Henri le Sidaner
    Qui donna l’idée de planter,
    Devant chaque maison, des rosiers
    Toujours existants, depuis tant d’années.

     

     

     

     

     

     

     

    Après la visite guidée,
    En terrasse, le déjeuner
    Dans la même propriété
    Du "Jardin des ifs” géants, taillés.
    C’est un lieu extraordinaire
    Plusieurs fois centenaire.
    Un tour commenté dans le potager
    Aux plants variés bien rangés,
    Parsemés de plantes protectrices
    Tenant le rôle de nourrices
    Auprès des ennemis, les insectes
    Redoutés, telle une secte !
    Des conseils à profusion distribués
    Pour nos balcons à protéger,
    Et même des herbes à déguster
    Pour garder bonne santé !
    Diffusion par une main verte
    De la maison “son maître”
    En fait, une dame passionnée
    De sa production, même à cuisiner.

     

     

     

     

     

     

     

    Emballés par cette première partie
    Nous embarquons pour la poterie.
    Entreprise familiale, artisanale, rare
    Cataloguée dans les “Métiers d’Art”
    Celui qui, à partir d’argile
    Doit obtenir des carreaux subtils,
    De formes variées pour décoration
    De piscines, terrasses, palais, maisons.
    Nous sont données moult explications.
    Historique de la manufacture, sa restauration
    Immenses locaux, matériel ancien
    Agrémenté par de modernes moyens.
    De la terre, l’extraction
    Toute la transformation
    Œuvre de machines barbares
    Empoussiérées presque à croire
    Qu’elles dorment définitivement,
    Sauf, que dans les bâtiments
    Un stock de pièces tronçonnées
    Attend patiemment d’être découpé.

    Après un long moment écoulé,
    Enfin quelques carreaux émaillés
    Offrent un peu de gaieté
    À nos yeux, par les couleurs attirés.
    Mais c ‘est la fin de cette tournée
    Où notre imagination a dû travailler
    Pour suivre les évocations
    Chaque fois que s’en présente l’occasion,
    Encore d’un passionné,
    Qui encense son métier.

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’était une belle journée,
    Certes, nous étions un peu fatigués
    Mais tellement contents,
    Nous avions encore le temps
    Au retour tranquillement d’admirer
    La belle campagne défiler, et,
    Surtout d’avoir vu, quelle chance,
    Un des plus beaux villages de France...

    Ninette