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Nos conférences - Page 2

  • DIscussion "La famille royale aux Tuileries"

    Pré-Révolution 1789-1792

    Première partie

     5 mai 1789 : par Necker surintendant des finances, l'ouverture des États Généraux, comprenant le doublement du Tiers-État 600 personnes, 300  du Haut et Bas Clergé, 300 pour la noblesse, en vue  de rétablir les finances.

    17 juin naissance de l'Assemblée Nationale.

    20 juin à Versailles "Serment du du Jeu de Paume". Pas de séparation avant l'élaboration d'une constitution.

    11 juillet à Versailles Necker est renvoyé. Camille Desmoulins publiciste, aurait dit "Cela va être la St-Barthélémy des patriotes". Les parisiens vont aller vers les barrières d'octroi pour les brûler, ambiance abominable à Paris.

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  • Conférence "Gioviani Boldini "

    Gioviani Boldini naît à Ferrare (Italie) en 1842 et reçoit ses premières leçons de dessin de son père Benvenuta Calefi, artiste-peintre.

    À partir de 1858, il suit des cours de peinture et a l’occasion de connaître les grands artistes ferrarais du XVe siècle. 

    Puis il fréquente l’Académie des Beaux-Arts de Florence et rencontre Diego Martelli, critique d’art et surtout mécène et Macchiaïoli, représentant d’un mouvement naissant –approchant le mouvement impressionniste en France-.

    Entre 1866 et 1870 il parcourt l’Europe : Naples, Paris, Londres. Il rencontre Édouard Manet, Alfred Sisley et Edgar Degas. G. Boldini revient à Paris, y ouvre un atelier et commence à travailler pour de grands marchands d’art.

    Devenir très riche grâce à sa peinture était son ambition. Proche de Degas mais aussi de Proust entre autres, il évolue dans les milieux aristocratiques et bourgeois et connait de son vivant un succès fulgurant, devenant le portraitiste favori d’une clientèle riche et internationale. Dans ce Paris capitale de la mode, il représente princesses et riches héritières parées des plus belles robes. G. Boldini devient la coqueluche du Tout-Paris, ses œuvres des témoignages captivants et émouvants de ce Paris de la Belle Époque.

    Giovanni Boldini  meurt en 1931. 

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    De sa baguette magique, Tania m’a transportée dans les salons élégants de la haute bourgeoisie et l'aristocratie de La Belle Époque. Grâce à ses descriptions et commentaires captivants, j’ai découvert des peintures splendides du peintre italien tombé aujourd’hui dans l’oubli : Giovani BOLDINI. 

    Je me suis pavanée dans les salons de La Belle Époque, rencontrant Marcel Proust, le Comte Robert de Montesquiou, Giusepe Verdi, Coco Chanel, Paul Poiret, Sarah Bernhardt… autant d’écrivains, musiciens, stylistes, photographes, costumiers et demi-mondaines les plus en vogue. 

    paris,boldiniJe rêvai en croisant les regards profonds, intelligents et parfois hautains des grands hommes, la grâce et la sensualité de ces dames toutes de finesse - enrobées de soieries, taffetas, velours, tulles vaporeux, dentelles et autres broderies de tous coloris-, au si joli minois et décolletés suggestifs (eh oui ! l’intelligence toute masculine, le paraître tout féminin [dixit Tania]). 

    De 1880 à 1914, se faire portraiter par Boldini était de bon ton, parmi ces dames notamment qui rivalisaient pour obtenir au plus vite "son Boldini". Boldini, homme petit et disgracieux, crée glamour et modernité tant et si bien que le style des tenues féminines furent appelées "à la boldinienne". 

    Merci, Tania, de votre invitation en ce monde enchanteur. Le temps d’un après-midi, j’étais Princesse parmi Princes et Princesses. Et merci pour la découverte de ce peintre si original que je méconnaissais. Une belle découverte.

    Félicitations, Tania, pour votre talent de conteuse.

    MartineC

     

  • Conférence "Cuba avant, Cuba maintenant"

    cubaNous devions embarquer pour Cuba, mais il était prudent auparavant d'être informés sur le "climat politique" des décennies passées, à savoir l'évolution ou non du pays due aux dirigeants et aux évènements déclenchés.

    En route pour remonter le temps.

    Bien sûr nous connaissions tous Fidel Castro mais sans doute, ce que nous ne savions pas.....c'est que ....

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  • Discussion "De Mayerling à Sarajevo"

    paris,conférenceNous avons écouté pieusement et suivi la vie de quelques personnes célèbres dans l'évolution des évènements de l'Empire Austro-Hongrois, qui connut pas mal de conflits au XIXe et début XXe siècle puisque 15 langues sont parlées et 4 religions pratiquées dans cette région.

    Pas question de développer ici tous ces pays affrontés, mais retenons qu'à la suite de la révolution de 1848, la démission de son oncle Ferdinand, François Joseph arrive au pouvoir à 18 ans (en  France le 4 septembre 1848 c'est la République)

    François Joseph : sa vie

    Sophie de Bavière, sa tante, dirige ses actions, allant jusqu'à s'occuper "des comtesses  hygiéniques" afin que Joseph s'entoure de femmes.

    Après un attentat contre lui, on réalise qu'il n'a pas de successeur  et qu'il faut y remédier.

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  • Discussion "L'histoire du flottage du bois"

    L'Histoire du flottage du bois mises bout à bout ou l'Histoire d'un train de bois de 72m

    paris,clamecy,bois

    Comment est-ce possible? Pour tous ceux qui n'étaient pas du voyage fort intéressant, surprenant, remontant le temps à la découverte d'une pratique qui tient au passé et qui nécessitait courage, force, endurance pour les hommes employés dans ce travail respectant à chacun une spécialité souvent dangereuse. Des vies bien difficiles!

    Résumons rapidement

    Du XVIe au XIXe siècle les nombreuses forêts du Morvan fournissent le bois de chauffage pour Paris.

    À l'automne sélection des arbres à abattre et débit des bûches qui seront gravées en leurs 2 extrémités d'un dessin, marque du propriétaire acquéreur. Transportées en charrettes attelées de bœufs jusqu'aux berges des rivières où elles seront empilées  dans les environs de Château -Chinon,  et par la suite, jetées une par une par les ouvriers, elles flottent sur l'Yonne, la Nièvre , le Beuvron entre-autres, mais pour donner du courant et faciliter le transfert  des" lâcheurs"  sont organisés depuis  des étangs, des  retenues aménagées  en amont

    C'est le flottage des "bûches perdues" qui sous la surveillance de ceux appelés "les poules d'eau" entraîne le bois jusqu'à Clamecy. Parfois des embouteillages par des bûches qui s'amoncellent; l'ouvrier grimpait sur les bois les piquant de sa perche pour dégager l'amas, risquant sa vie s'il tombait à l'eau, pouvant être broyé car le flot se déplaçait à 100 m/h

    Nous bénéficions d'explications très précises pour suivre les étapes de construction.

    La bûche nettoyée mesure 1,14 m de long et 15 cm de diamètre, gravée pour être stockée par catégorie pour former "une branche"

    "La branche" 4,50 m de long / 0,60 m de hauteur ; bûches disposées alignées en tas sur des "chantiers" (arbres supports assemblés de bout en bout sur 4,50 m de long, le tout maintenu par "des rouettes" liens formés par des branchettes torsadées.

    "Un coupon" 4,50 m de long plus de 4m de large est formé par 4 branches  placées côte à côte  entre-elles tout en gardant un peu de jeu, pour faciliter la souplesse lors du transport

    "Une part" Ce sont 9 coupons mis à la suite pour former un bloc de 36 m de long

    "Le train" construit au total en 1 semaine; composé de 2 parts mises bout à bout pour composer un train de 72 m, pourvu de "nages" (sorte de codages) qui servent d'appui pour la perche ferrée qu'utilise l'ouvrier le" flotteur" pour guider le train.

    C'est incroyable de voir cet immense radeau de plusieurs tonnes, commandé par 2 hommes munis de leur perche, qui avance sur des rivières sinueuses  et étroites.

    Nous avons vu en détail le danger pour la vie humaine, car il fallait aller au milieu de ces masses flottantes affronter le courant agité par des cascades, par tous les temps, subir les orages de l'été.Le voyage fut plus facile sur le canal du Nivernais,  puis emprunter la Seine et arriver après 10 jours pour débarquer à Bercy, Grenelle , l'Ile aux Cygnes.

    Le train date  de 1549, en 1800 les 2/3  de la consommation annuelle de bois à Paris sont ainsi fournis. 1877 date du dernier train, car le transport en péniche le remplace, puis le charbon sera plus utilisé.

    Conclusion

    Nous avons  apprécié cet exploit  agrémenté de commentaires de l'époque, de documents photos, et l'animation sur écran pour encore rendre plus vivant cet épisode très spécial. Bien entrainés tout juste si nous n'avons pas  enjambé quelques  bûches !

    Ninette

  • 1) Discussion " les femmes de la Révolution"

    La Bastille nous l'avons prise la fois dernière, mais les pierres n'étaient pas encore utilisées pour construire le pont de la Concorde.

    En 2 mois 1/2 la Bastille a disparu ne restait qu'un muret. 800 ouvriers ont travaillé, mais assassinats, mutineries ont été signalés. Des objets souvenirs ont été créés  avec divers matériaux récupérés pour les fabriquer; des encriers, bonbonnières, éventails....

    On se souvient que le peuple était en effervescence; cause la famine, au point qu'une marche sur Versailles composée essentiellement de milliers de  femmes va se dérouler.

    Première partie

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