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Méli-mélo - Page 13

  • Le beaujolais

    Comme chaque année nous l'avons fêté
    Pas dans le quartier, mais à proximité,
    C'était au restaurant "Le Cantal"
    Nullement pour être original.

    Il offrait une salle assez grande
    Pour recevoir toute la bande
    De bien heureux Arvemois,
    Pour le Beaujolais, pris d'émoi !

    L’accueil et le service chaleureux
    Sans le vertige d'une folle addition
    Car nous sommes sans addiction
    De ce nectar, cette année plus goûteux.

    paris

    Le plaisir d'une soirée en musique
    S'il vous plait, avec notre disc-jockey
    Cependant un seul hic
    Pouvoir se trémousser ? Si, OK !

    Pas besoin de se faire prier,
    L'espace est vite occupé
    À savoir que rien n'arrête
    Les Arvemois en fête.

    paris

    Une charmante petite soirée
    Tous prêts à recommencer ?
    Évidemment si l'année prochaine,
    Arvem nous y entraîne.

    Ninette

  • 18eme Vide-greniers

    Rien de spécial à signaler
    Mais sur une activité
    La coutume étant d'écrire,
    Un résumé un avis, un doux délire
    Encore une fois essayons
    De "titiller" l'inspiration.

    Nous voici donc enrôlés
    Pour l'aventure d'une journée
    Particulière, que va-t-elle réserver
    Alors que nous sommes rodés ?
    Cette année elle s'annonce bien,
    Méfiance en ce mois de juin,
    Pas de ciel en pleurs,
    Pas de panne d'ascenseur,
    Pas de difficulté de préparation
    La forme, pour être à la disposition
    Des visiteurs à recevoir
    Nombreux, notre ultime espoir.

    Malgré une nuit extra-courte
    Excitation, cogitations sans doute
    Dues à l'horaire très matinal
    Car, ce ne serait pas banal
    Que le réveil oublie
    De déclencher sa sonnerie.
    Finalement largement devancée
    Le bouton est rapidement écrasé.
    À peine le jour levé
    Le stand vite à installer,
    Avec une seule idée en tête
    À huit heures être fin prête.

    Chacun a pris sa place tables chargées,
    La journée dans le calme s'est déroulée.
    Comme toujours ravie de retrouver
    Des connaissances, des habitués.
    Les ventes se font sans précipitation
    Avec discussions, persuasions.
    Si le propre d'un acheteur est d'employer
    En force, l'art de marchander,
    La qualité suprême du vendeur
    Est de montrer sa bonne humeur !
    Il doit la conserver toute la journée
    Sachant qu'elle va se terminer
    Avec en prime, son lot de douleurs
    Des épaules jusqu'aux pieds, quel malheur !

    Si de devoir tant piétiner
    L'on pouvait enfin marcher
    Sur les mains, qu'elle délivrance !
    Car, le lendemain, pas de chance
    C'est très endoloris qu'au réveil
    Se retrouvent encore nos orteils !
    Courbaturée, tout le dimanche
    Pourtant il faut retrousser les manches
    Avec courage, le moment venu
    Remiser le stock d'invendus.
    Il est curieux, d'ailleurs de constater
    Combien cette action devient corvée !

    Puis comme par enchantement
    Tout s'oubliera avec le temps,
    Sachant que finalement
    On recommencera avec emballement.
    Mais qu'est-ce qui nous pousse ainsi ?
    Le contact ? Le débarras ? Les sous aussi ?
    Dix huit fois ! C'est une drogue ? Un vice ?
    En tous les cas, pas un supplice !
    Au final tout le monde est content
    Promeneurs, chineurs, participants.
    Cette animation est appréciée
    Car même sans publicité
    Elle attire les badauds d'autres quartiers
    À venir simplement nous saluer.

      Cela se nomme un plaisir
      Qui enjolive les souvenirs
          Alors, dites-moi
      On se revoit la prochaine fois ?

    Ninette

  • Théâtre "Raisons de famille"

    Dernière pièce proposée par la Compagnie Aurore.

    Un fils et son père, assis l'un près de l'autre n'ont rien à se dire, ou plutôt n'échangent rien à part des banalités. Il faut bien combler les silences.

    Ce fils devenu écrivain est fier de sa notoriété. Pourtant, rien ne laissait présager ce succès.

    En retrait, son frère. Effacé, silencieux, lui se souvient de sa réussite scolaire. Devenu fonctionnaire, rien de très original pense t-il au regard de sa famille et de lui-même, il se sent en échec.

    En arrière plan, la mère vaque à ses occupations tout en suivant ce qui se dit. Les rancœurs de l'enfance, la préférence portée plus à l'un, pourquoi donc ?. Ses interventions sont parfois maladroites en tentant d'expliquer les raisons.

    Et le père dans tout ça est là, passif, dans cette ambiance familiale chargée de reproches ou de culpabilité, en attendant que ça passe.

    Dans cette pièce, certains spectateurs ont peut-être retrouvé des situations vécues ou rencontrées, ou alors ont été étonnés que ça puisse être ainsi.

    Annick D

  • Théâtre "Raisons de Famille"

    Pièce de Gérald Aubert, mise en scène de Sébastien Bernard par la compagnie RATP Aurore au Théâtre Auguste Sobel, 9 rue Philidor (75020 Paris).

    Nous avions déjà vanté les mérites de ce lieu culturel tenu par la RATP. Le répertoire y est inégal mais cette pièce est une réussite par son rythme, son sujet libertaire, la qualité de son texte et de son interprétation.

    C'est une attaque de plein fouet de l'ordre familial - plutôt de ses désordres -,et en même temps de l'ordre social qu'il génère... les amours du fils prodigue, homosexuelles, n'étant pas forcément nécessaires à l'efficacité de la démonstration.

    Citons quelques trouvailles : "les choses de loin vont toujours de soi, c'est quand on les goûte que çà se gâte" et "(en famille) on devrait se dire qu'on n'a rien à se dire ; c'est alors que le dialogue pourrait commencer... "

    Aussi la géniale métaphore comptable que cette mère subversive adresse à son fils... "débiteur" de ce quelle à subi pendant ses neuf mois de grossesse…

    Notons aussi au début le portrait à charge de "l'écrivain" infatué de lui-même, comme le sont bien des créateurs… : "je mange comme un écrivain, je bois comme un écrivain, je dors comme un écrivain ... ".

    De la hardiesse, de l'entrain, de la finesse d'analyse et de jeu, aucune retombée. Cette représentation abolit magnifiquement les frontières... souvent contestables entre théâtre "amateur" et "professionnel".

    Comme le rappelait l'un de mes poèmes "dans amateur il y a aimer". Aimer pour faire aimer un texte, et à travers la façon de le servir, l'art et la vie.

    Marie-Claire Calmus

  • La bonne franquette

    Ah ! La "BONNE FRANQUETTE" quel régal !

    Vous savez de quoi je parle ? De ce dimanche, comme de coutume, où nous nous sommes réunis et surtout....
       - des petits plats préparés par des cordons bleus, salades, cakes, accras, pizza...
       - des cuissons à point des rôtis
       - des desserts variés, tartes, gâteaux aux fruits, au chocolat, douceurs fruitières que des pâtissières hors concours ont bichonnés méritant le 1er prix !
       - sur des plats, pour une présentation alléchante, même des messieurs s'appliquèrent dans un alignement parfait des tranches et rondelles de charcuterie..
       - chacun a participé à la garniture de la cave ou de ce long buffet, devant lequel nous avons dansé (dans le bon sens du terme) après une prestation d'animation sans prétention, pour digérer dans la bonne humeur.

    Merci à tous, aux artistes, aux cobayes volontaires, en espérant que cette journée vous aura laissé quelques bons souvenirs.

    Un seul regret, l'absence de ceux qui avaient souhaité se joindre à nous, suivant leur habitude, mais se trouvèrent empêchés par des obligations ou des imprévus que la vie inflige.

    L'année prochaine nous aurons à nouveau le plaisir de nous rassembler, c'est sûr !

    Comme tout se mérite, il faudra alors, trier vos recettes, chauffer vos cordes vocales, assouplir vos genoux, oublier vos soucis, et vous charger de vos sourires... Vous avez 1 an de rodage !

    Ninette

  • Spectacle "Splendeur et misère de la vie parisienne"

    paris,spectacle chansonsIl y avait de la joie ce mardi soir 10 février au théâtre 12, où nous sommes allés applaudir puis ovationner le groupe "Chansons en Barre" dans leur spectacle "Splendeur et misère de la vie parisienne" à la gloire de notre magnifique capitale, dans la salle du théâtre 12.

    Ce groupe "cabaret – théâtre et chant" quatre garçons et trois filles jolies, mutines , coquines et talentueuses, nous ont régalé pendant 1h30 avec un spectacle de personnages truculents, distingués et émouvants, qui nous a plongés, le temps d’une soirée, dans l’ambiance du Vieux Paris. Le Paris, de la nuit, de la beauté, des artistes bohèmes, mais aussi de la rue, de la solitude, des révolutionnaires…

    Ainsi, des variations très réussies sur la fameuse apostrophe de Gavroche : « je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau… » Mais aussi une récitation à quatre voix très originale (mais non sacrilège) du »Notre Père » tissée de noms de stations de métro.

    Nous avons redécouvert des chansons du Vieux Paris avec Piaf, Aznavour (le spectacle débute avec la célèbre chanson : "je m’ voyais déjà en haut de l’affiche" magnifiquement interprétée) et se termine avec la chanson octogénaire de Charles Trenet, laquelle n’a pas pris une ride, "Y ‘ a d'la joie !" Applaudie par tous les spectateurs debout et claquant des mains.

    Merci Jeannette de nous avoir fait connaître ce groupe que nous reverrons avec plaisir puisqu’il est à nouveau programmé au théâtre 12.

    Jacques et Nicole

  • À la cour d'Arvem

    En ce samedi de janvier d'autres Rois et Reines allaient être sacrés autour du buffet traditionnel, mais ceux-là, des plus pacifiques (ayant évolués au fil des siècles) osaient porter la couronne de pacotille, faisant face à leur responsabilité, celle d'engager leurs gens de Cour, à se désaltérer, à goûter aux pâtisseries, voire terminer les plats...

    Ils n'ont pas eu à livrer bataille pour s'approcher de la "sainte table", mais ont gardé l'esprit chevaleresque car... Figurez-vous que même ces têtes couronnées se sont pliées à ranger la salle des fêtes !

    Confirmation ; Voyez, la Révolution est bien passée par-là ! ...

    Ninette