Nous souhaitons à tous nos visiteurs réguliers ou occasionnels une
belle, excellente, joyeuse, agréable, délicieuse, exquise, douce,
heureuse et Bonne Année 2015
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Nous souhaitons à tous nos visiteurs réguliers ou occasionnels une
belle, excellente, joyeuse, agréable, délicieuse, exquise, douce,
heureuse et Bonne Année 2015
Peut-être n'étions pas très enclins à faire ce retour en arrière même si le sujet nous intéressait, car c'était l'époque regrettée de notre jeunesse, nos premières amours, nos déchirements divers, le déracinement pour certains, des souvenirs douloureux d'angoisses, de chagrins, qui ressurgiraient de cette période difficile.
Mais sachant combien nous avons à cœur d'essayer à faire passer un bon moment à nos amis, sans "mettre les petits plats dans les grands" nous avons fait en sorte d'apporter un peu d'évasion, comme un petit voyage, à l'occasion de cette dernière réunion de l'année.
Trois "Moukères" tout droit venues du bled, ont été dépêchées pour vous accueillir, et pour chauffer la salle, rien de tel qu'une ambiance festive autour d'une table garnie (vrai il fallait faire la queue pour avoir son plat de résistance). Que voulez-vous à la guerre comme à la guerre...
Je crois savoir que le repas typique a été apprécié, que le sujet sérieux de la discussion est passé d'une manière assez légère, l'orateur ayant fait preuve de délicatesse pour évoquer les épisodes de ce conflit. Bien sûr ont été retracés quelques détails précis vécus par lui-même sur la vie de soldat, les comportements des responsables politiques et militaires, avec également une pointe d'humour, dans les expressions données par de Gaulle, gravées dans notre mémoire.
Quelques chansons appropriées pour accompagner cet exposé appelant le bouquet final, en la présentation de la danse orientale, propice à vous laissez tenter par une initiation sur le tapis de pétales de roses.
Bravo les volontaires.... Vous avez été "supers" dans le déhanchement et la grâce de vos mouvements, entraînés par le rythme de cette musique envoûtante et lascive, celle de l'autre côté de la Méditerranée.
Merci à tous, interprètes, convives, participants au rangement, pour votre présence en cette journée particulière organisée pour la première fois en ce lieu.
Vu son succès...
En appellerait-elle d'autres ?... Inch Allah !
NInette
Nous vous remercions de votre fidélité ainsi que de vos commentaires laissés sur notre blog
En cette fin d'octobre, alors que la Gazette de novembre est sous presse, de la soirée chantée à la brasserie "l'Europe", quelques décibels sauront bien trouver le chemin de notre revue mensuelle de décembre.
Une bonne bande d'amateurs était présente pour un moment "enchanteur", celui du retour en arrière vers les tubes des années 6O - 7O et même antérieures, ce qui occasionna des reprises en chœur pour des chansons populaires.
Comme c'est devenu la coutume à cet endroit, la musique engendre l'envie de se trémousser avant, pendant, après le repas.
Se sont agités : les plus motivés, les moins timides, les encore agiles, entraînant les plus fragiles et les moins doués également qui se moquaient complètement des regards critiques ou envieux, si tant est qu'il y en eût !
Une soirée sympa avec le plaisir simple de se retrouver, le désir de converser malgré les difficultés à pouvoir le faire correctement dans le brouhaha à surmonter coûte que coûte, bien que les voix les plus percutantes se faisaient entendre malgré tout....
Les deux chanteuses n'ont pas reculé devant l'effort, tenant le micro plusieurs heures sans relâche, habitées par un dynamisme certain, sans doute satisfaites devant la piste en mouvement, et aussi répondant aux demandes des danseurs (excusez du peu) "dérouillés". Une soirée emplie de bonne humeur.
Ninette
Oyez ! Oyez ! Braves gens ! Oyez !
Voici la 17eme édition
De notre vide-greniers
Et comme le veut la tradition,
Vous êtes bien sûr invités
Sur le trottoir, vers la Nation.
Exposants et chineurs
C'est notre rendez-vous,
Venez passer quelques heures
En ce samedi, parmi nous.
Il est vrai que notre angoisse
C'est la pluie annoncée,
Aurons-nous vraiment la poisse ?
N'en est-il pas tomber assez
Les jours précédents,
Pour que nous puissions passer
Sans ennuis, ce moment ?
Si la question est posée :
Pas d'annulation, naturellement.
Lire la suite ICI
Comment éviter de me répéter sur le sujet 2 fois par an, craignant de vous lasser... Donc voilà !
AVANT
(Ayant écouté et résumé la conférence sur Proust et Duras, je me sens pousser des ailes... Alors je prends mon envol... Quant à l'atterrissage ?)
Comme d'habitude nous nous préparâmes assez tôt pour trier, vérifier et assumer l'emballage de toutes "ces merveilles" à vanter afin que nous nous débarrassassions et chaleureusement encombrions des volontaires avertis, encouragés par nos arguments enjolivés de termes fleuris.
Si les années antérieures des affaires ils eurent faites, sûr... Ils empilèrent et réempileront encore une fois. Pour nous, c'est déjà la 16eme édition de l'obsession à faire du vide !
Alors que vous aussi fûtes autrefois également présents fidèles exposants assidus à cet évènement, comment se pouvait-il que vous ne revinssiez pas ?
Le moral, vous l'eûtes et il ne vous quitta point. Revivre ce que vous vécûtes, des moments fussent-ils joyeux, fatigants, énervants, rarement désespérés, avouez-le s'avérèrent nullement un obstacle.
N'est-ce pas votre opinion ? S'activer, gesticuler, parlementer sous les arbres, quoi de mieux pour la santé ?
Convaincus que vous passerez encore de bons instants, vous attendez, j'en suis presque certaine, déjà le 17eme.
APRÈS
Je continue ma prose dans le même vent, pour une descente de choc sans parachute, avant de me poser et reprendre mes esprits, afin que je vous racontasse ce nouvel épisode.
N'avais-je point raison ? Il fallut bien que nous nous retrouvassions en ce jour favorable au déballage, enthousiastes après cette série d'orages que nous connûmes les jours précédents, car dès le petit matin, l'astre solaire encourageait l'installation de chacun avec sérieux... Que je retrouve finalement.
Comme toujours, beaucoup de succès côté participants, mais la constatation unanime est celle d'un public moins nombreux, et surtout moins enclin à lâcher "les pépettes". Le refrain général entendu par-ci, par-là :
- 1€ ? – NON 3 € ! - Ah non ! 1€ !
Et hop, l'objet déjà remisé sous le bras de l'acheteuse et la piécette donnée d'office au vendeur.
Donc un vide-greniers plutôt calme, mais agréable par ses contacts nouveaux de badauds de tous âges, des échanges de propos, le plaisir de voir enfin quelques acquisitions se faire.
Mais aussi de fabuleux conseils à recevoir avec grand étonnement comme celui, entre-autre de vendre plus cher ce qui aux yeux du "client connaisseur" a de la valeur.
Si quelques petites gouttes sont venues nous taquiner, le temps de placer les bâches, histoire de voir un chineur (un habitué de mon rayon littéraire) tout en poursuivant la conversation, se glisser tout le haut du corps en dessous pour chercher le bouquin souhaité, sous les regards interloqués de ses 3 bambins, ressortant tout échevelé et gentiment m'aider à relever et plier le plastique à peine humide.
Trop drôle, c'est aussi cela qu'offre cet évènement, des situations curieuses, de la spontanéité, de l'inattendu.
Alors que le soleil déclinait, mais caressait les livres que je rangeais, une passante soudain s'écria figée sur place: "regardez, oh ! Regardez" !… Un joli papillon aux couleurs vives s'était posé sur les livres classés. Était-ce ce même papillon qui curieusement la veille, dans mon jardin favori de quartier m'avait narguée ?
Puis soudain il se réfugia sur les fleurs de mon chapeau. Je voyais bouger ses ailes dans l'ombre portée sur le mur, hésitant de nouveau revint sur mes paquets comme pour se chauffer dans un dernier rayon, je n'osais plus remballer, ni faire un geste.
Il était tellement calme qu'il nous montrait probablement les dernières heures de sa vie. Délicatement Jean-Paul aidé d'un souffle léger l'a fait s'envoler, comme dans un ultime effort. C'est la dernière douce image romantique que je garde d'un vide-greniers... à Paris !
Ninette
Pour lire le texte, cliquer sur l'image
Marquée par la recherche de tenues plus légères, colorées, des Dames, le port de fleurs par-ci par-là, même sur les Messieurs, nous étions heureux de nous retrouver autour du buffet et d'en apprécier les bons plats "faits maison". Bravo aux divers cordons bleus, qui encore une fois, ont gravi les échelons... À quand la toque ?
Mais aussi un petit mot de " Pâquerette"
Quel destin pour la réelle fleurette
Attirante par sa blanche collerette !
Il n'est tout de même pas banal
De tirer sur ses pétales,
Pour mesurer quelque peu
Les sentiments amoureux !
Sûr, vous connaissez la tradition
Car sans hésitation,
Peut-être l'avez-vous un jour
Doutant d'un incertain amour,
Effeuillée, passivement
Un peu, beaucoup, passionnément ?....
La "Pâquerette" du jour heureusement
A échappé à ce tourment.
Comme la petite fleur du printemps
Le vert gazon, est ravie d'égayer,
La "factice" nullement martyrisée,
Grâce à Vous, était récompensée.
Elle Vous remercie pour votre participation
À sa grande satisfaction,
Espère cependant votre pardon
Pour les moments de dérision,
Durant lesquels a été sollicité
Votre bonne volonté.
Propageant la bonne humeur,
Sous son crépon, battait fort son cœur
Afin d'essayer que cette journée,
Se passe dans la gaité,
Sans aucune prétention
Telle était vraiment son intention.
Ninette
Bonnes fêtes de Pâques à tous.
Comédie de la Bastille - 5 Rue Nicolas Appert 75011 Paris
Une comédie de Sylvie Audcoeur, David Basant, Bruno Chapelle et Olivier Yeni. Mise en scène de Jean-Luc Moreau, assisté d'Anne Poirier Busson.
Les auteurs que sont aussi les acteurs savent de quoi ils parlent, sur quoi ils "jouent" : deux d'entre eux gagnent leur vie en partie dans l'entreprise. L'un dirige une agence de "communication parlée". L'autre est coach de dirigeants.
Et l'énormité de la charge rejoignant nos critiques du libéralisme, faisant tourner à la farce ce qui pourrait être une tragédie - l'est souvent dans la réalité - noie nos griefs et nos craintes dans une tempête de rire : on rit tout au long, dans la connivence et le soulagement.
Plus que le texte c'est l'art des comédiens - particulièrement celui de Bruno Chapelle dont le jeu fin et complexe, gestuel comme de physionomie, en rajoute continuement par rapport aux répliques - qui maintient constamment la pièce, sur un rythme endiablé, au niveau de la caricature. Tout y est : la "tueuse" qui croit mener son monde à la baguette jusqu'à ce qu'elle soit balayée elle-même par le plus insignifiant et le moins dangereux (semble-t-il) de tous ; les coucheries affairistes sans amour et les mensonges afférents aux légitimes comme aux "extras", et le parasite méprisé qui à force de souplesse, veule et obstiné, réussit à tirer son épingle du jeu.
La réussite tient à ce que l'écueil de la vulgarité est évité jusque dans les séquences les plus lestes par le grossissement-même. On pourrait sans doute se passer de la "nymphomanie" de la dirigeante qui vers la fin menace de nous détourner de la satire essentielle. Reste que c'est une belle réussite, gaie et intelligente, deux dimensions de la vie sociale comme culturelle qui manquent quelque peu actuellement.
Marie-Claire C