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Méli-mélo - Page 15

  • Théâtre "Court sucré ou long sans sucre"

    paris,théâtreComédie de la Bastille - 5 Rue Nicolas Appert 75011 Paris

    Une comédie de Sylvie Audcoeur, David Basant, Bruno Chapelle et Olivier Yeni. Mise en scène de Jean-Luc Moreau, assisté d'Anne Poirier Busson.

    Les auteurs que sont aussi les acteurs savent de quoi ils parlent, sur quoi ils "jouent" : deux d'entre eux gagnent leur vie en partie dans l'entreprise. L'un dirige une agence de "communication parlée". L'autre est coach de dirigeants.

    Et l'énormité de la charge rejoignant nos critiques du libéralisme, faisant tourner à la farce ce qui pourrait être une tragédie - l'est souvent dans la réalité - noie nos griefs et nos craintes dans une tempête de rire : on rit tout au long, dans la connivence et le soulagement.

    Plus que le texte c'est l'art des comédiens - particulièrement celui de Bruno Chapelle dont le jeu fin et complexe, gestuel comme de physionomie, en rajoute continuement par rapport aux répliques - qui maintient constamment la pièce, sur un rythme endiablé, au niveau de la caricature. Tout y est : la "tueuse" qui croit mener son monde à la baguette jusqu'à ce qu'elle soit balayée elle-même par le plus insignifiant et le moins dangereux (semble-t-il) de tous ; les coucheries affairistes sans amour et les mensonges afférents aux légitimes comme aux "extras", et le parasite méprisé qui à force de souplesse, veule et obstiné, réussit à tirer son épingle du jeu.

    La réussite tient à ce que l'écueil de la vulgarité est évité jusque dans les séquences les plus lestes par le grossissement-même. On pourrait sans doute se passer de la "nymphomanie" de la dirigeante qui vers la fin menace de nous détourner de la satire essentielle. Reste que c'est une belle réussite, gaie et intelligente, deux dimensions de la vie sociale comme culturelle qui manquent quelque peu actuellement.

    Marie-Claire C

  • Le goûter festif de la chandeleur

    Les poisons ne nous ont même pas effrayés !

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    Pour ne pas rester sur "un goût douteux" la tentation étant la plus forte, c'est dans un élan spontané que les saveurs offertes à nous, ont trouvé leurs destinataires !

    paris

    Crêpes, beignets, bugnes, maison ou non ont eu leur succès comme d'habitude. Merci à vous d'avoir fait honneur à notre table. Merci à celles et ceux qui, à la force du poignet, ont su charmer nos papilles !

    Ninette

  • Théâtre "Court sucré ou long sans sucre ?"

    Quel bonheur ! Comparable à Feydeau !

    Pour être sucrée, cette pièce* est un délice ! Dégustée avec gourmandise, je n'étais pas rassasiée après 1h30 de situations de plus en plus drôles, déchaînant rires et fous rires devant l'énergie déployée par des comédiens époustouflants qui trouvent la force de garder leur sérieux, alors que les spectateurs hilares, souhaitent presque qu'ils se soulagent, tellement cette comédie est irrésistible.

    Quel bienfait ! Pourquoi fallait-il qu'elle s'arrête ? Bravo à tous, des créateurs aux acteurs.

    Ils méritent vraiment une grande scène, pour faire profiter à un plus large public leur bonne humeur contagieuse

    Ninette

    Comédie Bastille

  • A night to remember

    Une soirée très sympathique comme ARVEM sait en dénicher.

    D'abord à l'entame (mais c'était pas une soirée jeux !), accueillis par un cocktail (boire et manger) copieux et original (pas une cacahuète sur les tables, mais des verrines variées, des feuilletés au fromage, au thon, à la saucisse... en veux-tu en voilà..).

    Puis on passait dans la salle (dommage, remplie aux 1/3 des 200 places) pour entendre des chanteuses de bon niveau (lyrique, variété, soul-jazz...).

    À l'entracte, re-belote (mais c'était pas une soirée jeux ! ) ... à boire et à manger....

    Et en 2ème partie, un trio d'Amérique du sud qui enchanta la salle et fit remonter sur scène tous les participants pour un final endiablé..... Les spectateurs ne tenaient plus en place et une grande majorité (les plus jeunes... dans leur tête surement, mais peut-être aussi les moins arthrosiques) se mirent à danser !!!

    Puis, que croyez-vous qu'il se passa ? Eh! bien oui, pour le 10 de der (mais c'était pas une soirée jeux !) on eut droit à boire et à manger.... salé et sucré !!!! Et tout ça pour 20€ !!!!

    Dommage que certains amis arvemois/oises, co-frustrés récents de cacahuètes n'étaient pas parmi nous.

    Merci ARVEM pour cette soirée.

    Jean O.

  • Réveillon au "Bella Tavola"

    Belle te voilà ? Non ! "Bella, Bellissima" Vous voilà !.....

    Les dames d'Arvem ont sorti paillettes, strass, tenues brillantes, accessoires fantaisies, "le petit plus de fête", le cœur léger afin de passer le cap de la nouvelle année en beauté !

    Le vaste endroit réservé s'est vite investi, chacun libre de choisir sa place, 55 personnes.... pas simple de les regrouper. Ce sont les arrivées les plus tardives qui sont placées quelque peu éloignées, mais soignées d'égale façon.

    Le service aimable et rapide, ne laisse pas nos appétits en souffrance, lorsqu'une jeune danseuse lance l'animation.

    parisSur scène, trois belles jeunes femmes nous feront des démonstrations de danses diverses, plutôt exotiques, changeant de costumes, de plus en plus dénudés, dévoilant des corps bien moulés (À laisser baba la gente masculine qui ne s'attendait pas à ces attractions affriolantes).

    Déjà la technique est celle essentiellement d'onduler et de gesticuler copieusement sur un rythme d'enfer. Bras, torses, bassins, jambes et on remonte, genoux, ventres, épaules, cous, têtes ont le tournis. Mais...... Lire la suite >>>

  • Soirée beaujolais

    Goûter le Beaujolais primeur
    À l'Ile du Martin Pêcheur
    Destination la guinguette,
    L'idée était chouette.
    Ce lieu quelque peu champêtre
    Qui se prête à la fête
    Pas seulement dans nos têtes
    Mais aussi dans l'assiette!
    Eh oui ! Cher Ami absent,
    Normal pour l'apéritif, un moment
    Ce n'était pas les cacahuètes
    Mais des petits gâteaux secs
    Qui sur tables, attendaient !

    Avec une pensée pour ce que tu sais !

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  • Théâtre "Un homme à la mer"

    paris,théâtreUn homme à la mer" de Chigo de Chiara par la compagnie Aurore.

    Cette sortie au théâtre organisée par l'Arvem a permis une double découverte.

    Celle du Centre Culturel Auguste Dobel, bien équipé, même si la Compagnie Théâtrale Aurore souhaite trouver une salle de spectacles plus adéquate, notamment quant au nombre de places. Et celle d'un auteur italien, polyvalent, qui a consacré sa vie au théâtre : traducteur de textes anciens, essayiste, metteur en scène, scénariste.

    Le propos est très actuel, et sans doute a présidé au choix de cette compagnie de la RATP : le licenciement d'un cadre d'entreprise qui le laisse désemparé, tournant en rond chez lui, et s'inventant comme cela s'est produit ; parfois avec des conséquences dramatiques, un nouvel emploi... tout fictif pour rassurer sa femme.

    La mise en scène faisant intervenir le vécu chaotique et pluriel du personnage devant sa psychiatre est très efficace. Les obsessions diverses : désir, haine, désespoir prennent corps, commentées placidement par le docteur Kappa (Brigitte Plançon).

    Saluons son jeu maitrisé, correspondant au rôle, et faisant éclater par contraste, souvent humoristiquement, l'exubérance du "chômeur" admirablement interprété par Hugo Clément.

    Contrairement à certaines citations de critiques, je ne trouve aucune démesure, au sens d'extravagance, à ce personnage, si proche en fait de bien des sacrifiés du système, jusque dans le haut de l'échelle.

    Il se bat, et pour s'en tirer, il imagine. Il va même jusqu'à se trouver lui-même une autre formation, étrange, qui le délivrera de son ancienne aliénation ; si pour finir il se laisse reprendre par celle-ci, et renonce à ce projet grandiose et un peu fou, il en construit méthodiquement les prémices.

    Hélas, la mort qui faisait partie de l'utopie deviendra celle de la réalité à laquelle il l'a sacrifiée...

    Terrible ironie du sort qui colore tragiquement cette comédie et nous fait rétrospectivement mesurer la gravité de situations semblables.

    Marie-Claire C