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Bloc-notes - Page 3

  • Au Petit Palais

    Arvem propose

    Présentation de peintures
    Retraçant la nature
    D’un peintre suédois
    À découvrir, pourquoi pas !

    Enthousiastes, on y va !

    Nous sommes partis pour l’expo
    Sur Anders Zorn, artiste méconnu
    Au Petit Palais, voyage en métro
    Direction... Le Soldat Inconnu.

    Station Champs-Elysées

    À Concorde ; Stop, trois stations fermées
    Pour cause de présence de célébrités,
    En hommage aux Grandes Ames
    À l’Étoile, ranimer la flamme.

    Ah ! Oui ! C’est le 11 novembre

    Précautions ultimes, artères bloquées
    Garde très renforcée, parcours détourné
    Beaucoup de marche pour trouver l’endroit
    Où attendent les Arvemois !

    Panique : retard assuré !

    Le groupe réuni retrouvé désespéré
    Du Musée, l’ouverture de 2 heures reculée.
    Sans horaire exact annoncé
    Sous la pluie, tous déconcertés.

    Reste à bavarder

    Pourtant sans nouvelles précises
    Ayant patienté, gardant le moral
    Après concertation générale
    La bonne décision est prise.

    Que fait-on ?

    L’annulation de cette visite pour
    La reporter si possible, donc demi-tour
    Reprendre le même chemin
    À pied avec le même entrain.

    Bon pour la santé !

    On ne va pas rester là plantés
    Puis voir les groupes précédents entrer,
    Quand pourrons-nous passer ?
    Plus de questions à se poser.

    Enfin libérés !

    Bientôt l’heure du repas
    Chacun emboite d’un bon pas
    Vers la solution trouvée
    Pour se consoler de la déception vécue
    Rien de tel, qu’un bon menu !

    Ninette

  • L'automne

    Octobre, voici l’automne
    Période guère monotone,
    Comme chaque année
    Je commence à m’épancher
    Sur les couleurs du ciel.
    Dès le matin telle,
    La luminosité encore tenace
    Celle d’un été qui s’efface.

    Saison qui de sa palette juste,
    Va maquiller arbres et arbustes,
    Enchanter notre regard
    Et ce n’est pas un hasard
    S’il faut vite admirer ce travail
    Avant qu’il ne déraille,
    Par le vent partir en l’air
    Pour ce coucher à terre.

    paris,automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alors que la ville ronronne
    De toutes les activités des hommes,
    La nature adoucit par ses couleurs
    De notre quotidien, les ardeurs.
    Mais s’affaiblit à l’automne
    Annonçant son repos, en somme !

    Depuis tant d’années
    À ces changements je suis habituée
    Mais il me semble cependant
    Qu’ils arrivent plus vite, bizarrement.
    Je songe évidemment que cette vitesse
    N’est pas vraiment signe de jeunesse.

    Vais-je aussi prendre des couleurs ?
    Tant mieux, si j’écarte la pâleur
    Qui, au bon vivant fait souvent peur.
    Profitons du temps qui passe
    Avant que la vie ne lasse,
    C’est une pensée pour vous
    De l’automne, réjouissons-nous !

    paris,automne

     

     

     

     

     

     

    Ninette

  • Les roses trémières

    paris,roses,sonnet

    La campagne s'est invitée dans la ville,
    et les roses trémières se balancent au vent.
    Elles saluent les passants qui courent après le temps.
    Un brin de folie flotte sur la place Daumesnil.

    Si je prends le métro je vais perdre le fil !
    Je suis déjà partie dans un palais d'Orient
    où les roses trémières s'agitent doucement
    comme des éventails dans un élan subtil.

    Je me suis égarée dans un rêve si beau
    On m'attendait ailleurs, j'ai raté mon métro..
    Pourquoi renoncer à cette joie bucolique ?

    Ces fleurs sont éphémères et peuvent se faner.
    Je reviendrai demain dans mon jardin secret.
    Il faut en profiter en étant romantique.

    Sonnet de Marief

  • Petite chronique ornithologique des Marguettes : Printemps 2017

    Le printemps (*) est à nouveau revenu aux Marguettes. Alléluia ! Le jardin a refleuri, depuis les premiers perce-neiges en février, puis une forêt de primevères, de pâquerettes, les forsythias, les lilas, les arbres de Judée, les orangers du Mexique ,les iris, les giroflées, les rosiers, les chorettes…

    À la fenêtre sur jardin, nous observons la présence constante des habitués : pigeons, merles et les inévitables geais, implacables et insatiables.

    Duels traditionnels entre les trois volatiles susnommés pour une boulette de pain au lait. Devinez qui gagne ? Comme l’Allemagne en football, à la fin, c’est toujours le geai qui gagne !

    Mais ces geais sont en train de nous mener à la ruine… c’est une noria permanente du matin jusqu’au soir pour quémander de la nourriture, jusqu’à se percher sur les jardinières et taper aux carreaux avec leurs puissants becs. Curieusement, ils refusent en ce moment les cacahouètes et réclament des boulettes de pain au lait : c’est la preuve qu’ils ont une nichée à nourrir.

    Mais il y a des absents : le magnifique pic vert n’est pas encore venu déterrer les fourmis dans la pelouse et nous n’avons pas vu de rouge-gorge, ni de mésanges.

    Les moineaux se font rares : cela illustre malheureusement le phénomène signalé de désertification de la capitale par les oiseaux. Les moineaux mangeurs de pucerons des rosiers sont pourtant les bienvenus !

    Voyons maintenant à la fenêtre sur cour : alors que la nouvelle rangée de cytises est en belles fleurs jaunes, un nouvel artiste a fait son entrée : surnommé Pioupiou, en raison de son chant perpétuel. Il veille en permanence sur le du haut du mur et plonge dès qu’il voit la Madone des oiseaux à la fenêtre. Il attrape en vol les boulettes qui lui sont lancées, accompagné parfois d’un acolyte, un copain ou une copine.

    Mais aujourd’hui, bonne surprise : de sous un buisson s’envolent trois mésanges bleues, qui se régalent des cacahouètes qu’elles reçoivent immédiatement.

    Ainsi va la vie de nos chers oiseaux, aux Marguettes, fidèles, drôles, querelleurs, toujours présents pour notre bonheur.

    Jacques et Nicole

    (*) Chronique Printemps 2016

  • Le téléphone

    Si vous avez un peu de temps,
    Je vous conte bêtement
    Mes soucis survenus,
    Que peut-être vous même avez connus.
    Courage pour cette lecture
    À savoir que rien ne dure !

    La plaie du téléphone

    Belle invention quand il fonctionne
    Mais quand il est fatigué, il abandonne
    Catastrophe, plus personne
    Avec qui communiquer.
    Mon filaire de quelques années
    Quelque peu moderne
    Dont le répondeur, peut-être épuisé
    Donne un son bien terne,
    Puis quand l'écouteur replacé
    Continue à sonner,
    Du type "signal occupé"
    Alors, vite sous la table, obligée
    D'aller à quatre pattes, même pas peur
    Ôter les prises du secteur
    Et les replacer, immédiatement
    Vérifier de l'engin le comportement.
    Ceci étant trop souvent arrivé
    Un problème sûrement va s'inviter.
    Pas de son, pas de contact,
    Gesticulations à nouveau à quatre pattes
    Après contrôle, aucun résultat
    L'appareil, tout noir, est à plat !

    Raisonnablement reste à filer
    En boutique pour acheter
    Un remplaçant, voire un mobile
    C'est la mode du sans fil.
    Le vendeur explique vaguement
    Tout simple, dit-il le maniement.
    Lire évidemment la notice
    Plusieurs pages... Dur pour une novice !
    Par quoi commencer l'installation ?
    Que de symboles ; abomination !
    Placer les fils, les piles, je repère
    Cela quand même je sais faire.
    Étudier les touches du répondeur
    Jusque-là, pas d'erreurs
    Faudra brancher, débrancher
    Sur le bouton vert appuyer
    Mais ne pas se tromper
    Avec le rouge alterner.
    En plus, les références non identiques
    Entre la notice et le combiné
    Cela devient compliqué
    De quoi attraper des tics !
    Lire à une page l'emploi
    Suivre à d'autres les renvois
    Ainsi plusieurs fois naviguer
    Pas simple de s'y retrouver.

    Encore des tâches à accomplir
    Mais pas de panique
    Bien étudier la technique
    Pour avoir un jour le plaisir
    D'utiliser c'est certain
    La complexité de cet engin.

    Où est le temps où l'appareil
    Demandait peu de labeur
    Faire le numéro, prendre l'écouteur
    Converser, simple, une merveille !

    Pour l'instant je me résous
    À regarder son apparence
    Nouvelle, en l'occurrence
    Fonction minimum, c'est tout !
    Plus tard la tête reposée
    Des symboles je vais jouer,
    Combattre mon appréhension
    Faire face à mes hésitations,
    Profiter de la nouvelle technologie
    Et adieu la nostalgie.
    Simplification dit-on maintenant ?
    Les yeux rivés sur les écrans
    Presser des boutons tout le temps,
    Pour mes cheveux blancs
    Dur, de suivre le mouvement.

    Ninette

  • Le retour

    Voici février presque passé
    Et l'on commence à s'inquiéter
    De ne plus voir d'oiseaux,
    Hormis les pigeons, les corbeaux
    Mésanges, rouges-gorges, les tout petits
    Et les moineaux de Paris.
    Ne pas entendre ces chants
    À nos oreilles si charmants.
    Que sont-ils devenus ?
    Ont-ils vraiment disparu ?
    Quitté la ville bruyante
    Pour une terre plus accueillante ?
    Malgré mes regards désespérés
    Aux alentours souvent lancés
    Rien sur les toits, les antennes
    S'entêter, ce n'est pas la peine.

    paris,oiseaux

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais voilà qu'un matin,
    Alors qu'une petite douceur revient,
    Que vois-je soudain
    Sur la barrière du jardin,
    Quelques petits piafs sautiller
    Qui se mettent à piailler.
    Quel bonheur! Et je me surprends
    A dire, c'est la vie qui reprend !
    Pourtant la nature est encore endormie
    Vont-ils bientôt préparer leurs nids ?
    Les pigeons ont commencé leurs parades
    Ils roucoulent autour de leurs camarades
    Tout gonflés, parcourant le trottoir,
    Dansant avec espoir !

    Histoire de décompresser
    De ce monde agité
    Dans lequel nous vivons,
    Que souvent nous subissons,
    Jouons sur la corde sentimentale
    Même si cela semble banal,
    Puisqu'ils annoncent le printemps
    Alors prenons le temps
    De les regarder, les écouter,
    Si possible les protéger
    Car, moins nombreux ils sont
    Au fil du temps nous le constatons.
    Et quand à l'improviste
    Ils osent rendre une petite visite
    À nos fenêtres et balcons,
    Avouez-le, vous trouvez cela trop mignon !

    Ninette