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Bloc-notes - Page 3

  • Exposition "René Goscinny"

    Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je n’ai jamais pu me plonger dans une BD. Feuilleter quelques pages, plutôt regarder avec insistance les dessins, mais lire les bulles en même temps me procurait une sorte de déconcentration puis une lassitude. L’histoire elle-même m’importait peu. Bref je n’ai jamais accroché, sans doute une erreur de l’éducation reçue “ce n’est pas de la bonne lecture” cette réflexion maternelle, je m’en souviens, valait mieux apprendre à tricoter.

    Bien plus tard, les noms d’Astérix, Lucky Luke ou Iznogood ne m’étaient pas inconnus car ils ont bien fait rigoler mari et enfants.

    L’exposition sur Goscinny m’ayant interpelée, c’est en lui rendant visite, par curiosité, que j’allais m’instruire.

    Cette importante présentation ne peut que ravir les amateurs plongeant les visiteurs dans un autre univers rendu réel par l’histoire de la vie familiale de l’auteur, la diversité de son parcours professionnel exceptionnel, seul ou en équipe, dessinateur, scénariste, réalisateur de films...

    Beaucoup de documents, des murs entiers recouverts de planches dessinées encore et encore, d’immenses dessins jusqu’au plafond attirant le regard m’offraient comme un souffle d’air entre toutes ces bandes griffonnées en noir, admirées de très près avec quelques sublimes feuilles coloriées, ou de fins croquis au trait précis, des situations rigolotes miniaturisées qu’un crayon agile a pu réaliser, entrainé par une main surdouée.

    L’évolution de la BD nous est livrée depuis le début des œuvres interprétées à l’encre noire, les différentes mises en page par le travail en équipe, quelques originaux, puis les revues en couleurs regroupées dans un lieu qui leur est réservé.

    L’explication nous été donnée de la conception détaillée d’une page tapée à la machine, du désir d’un Goscinny exigeant envers un collaborateur, la description exacte des dessins à exécuter et le texte à y ajouter particulièrement précis : surprenant et intéressant.

    Bien sûr je ne retiens que quelques bribes de cette grande exposition, repartie la tête pleine, avec une promesse, celle de déloger quelques albums qui dorment dans la bibliothèque masculine.

    Cette idée futile me surprend ! Serait-elle due à l’effet produit par les effluves de la potion magique ?

    Ninette

  • Petite chronique ornithologique des Marguettes

    En ce début décembre 2017, la froidure s’est installée et nous pouvons faire le point sur nos relations avec le Petit Peuple des oiseaux, de nos chers oiseaux, depuis le printemps. D’abord la sécheresse persistante nous a amené beaucoup de clients venus du bois voisin, affamés et assoiffés. En ouvrant la fenêtre sur le jardin au début de juin il y a cinq merles, trois geais, trois mésanges bleues et toujours quelques pigeons ramiers, qui attendent tous le resto du cœur. Surprise, fin mai, nous voyons arriver trois mésanges à longue queue, c’est très rare. Les oiseaux se disputent la provende. Une pie affamée vole le pain des petits merles. Nous assistons à une bataille entre les geais et les pigeons. Les geais ont dévorés, et alors, on s’attendait à une belle couvée… rien cette année !

    Cervelle d’oiseau ? Ceci n’est pas vrai pour de nombreux oiseaux, dont les corvidés. Notre pie en est un excellent exemple, laquelle, après avoir subtilisé une cacahouète et ne savoir qu’en faire, a vite compris ensuite qu’il fallait la décortiquer. Mais les geais nous en ont fait de leur côté une autre démonstration : à notre retour de vacances : nous leur avons confectionné les boulettes habituelles de petits pains au lait. Sauf que le paquet était périmé depuis 15 jours… ils ont rechigné, et n’en ont guère mangé. Nous avons donc renoncé et nous leur avons à nouveau fourni des pains au lait frais. Et là, aucun problème, ils se sont envolés comme des… petits pains !

    À la fin de l’été se pose toujours la même question : "est-ce une année à glands ?" en songeant à nos chers geais. Bingo ! C’est en effet une excellente année et nous avons eu l’embarras du choix parmi les grands chênes du bois de Vincennes. Nous en constituons une solide réserve et chaque jour, plusieurs fois par jour, la Bonne Dame en dépose quelques-uns dans une écuelle sur une fenêtre. C’est un vrai bonheur que de voir l’écuelle vidée en quelques minutes et d’observer les geais aller les cacher parmi les rosiers ou les décortiquer.

    La grande et bonne surprise est le retour du pic vert à la mi-septembre. Non pas celui que nous connaissions, mais un autre avec une coiffure d’un rouge orangé moins éclatant que le précédent. Mais notre surprise se double lorsque nous voyons quelques jours après un second pic vert arriver et batifoler avec le premier tout en déployant ses ailes à 50 cm du sol comme une parade amoureuse, bien que ce ne soit pas la saison . Depuis le spectacle d’un pic vert piochant dans le gazon à la recherche de fourmis est quasiment quotidien.

    Malheureusement, l’élagage excessif du grand pin n’offre plus aux plus petits oiseaux un abri sûr et ils se réfugient de plus en plus souvent dans les buissons voisins. Les pies, les geais et les corbeaux (ou corneilles) sont maintenant les seuls à fréquenter cet arbre. Le rouge-gorge est de retour pour l’hiver ainsi qu’un petit moineau esseulé. Nous n’avons vu que quelques étourneaux repartis très vite. Tous ces petits oiseaux sont très importants dans un jardin qu’ils débarrassent de nombreux hôtes indésirables : chenilles, pucerons etc. Merci !

    (*) Ainsi passent les mois et les années aux Marguettes avec nos chers oiseaux.

    À l’an prochain.

    Jacques et Nicole

    (*) Chronique printemps 2017

  • Ferme de Paris

    En cette magnifique journée du dimanche 24 septembre nous avons décidé de faire notre grand retour à la ferme de Paris située dans le bois de Vincennes, où nous n'étions pas revenus depuis une dizaine d'années.

    Accueillis par un sympathique responsable, très volubile et qui n'a pas ménagé sa peine pour nous expliquer la difficile situation actuelle, nous nous sommes aperçus en effet que la ferme n'était plus ce qu'elle était autrefois : adieu, veaux, vaches, boucs, chevaux etc.

    paris,fermeLe cheptel, pour des raisons budgétaires s'est considérablement réduit. Nous avons cependant admiré trois superbes cochons culs noirs blanc rayés de noir (Corrèze), des moutons noirs, des chèvres fauves, des dindons…

    Nous nous souvenons de l'époque à laquelle les scolaires de la capitale et des environs venaient découvrir en masse les beautés de la ferme de leurs grands-parents....

    Il y avait quelques visiteurs et les trois gardiens attendaient la visite de l'adjoint environnement de la Maire de Paris (Pénélope Komites). Nous leur avons demandé de lui transmettre nos commentaires attristés…

    Autant en emporte le vent…

    Jacques & Nicole

  • Au Petit Palais

    Arvem propose

    Présentation de peintures
    Retraçant la nature
    D’un peintre suédois
    À découvrir, pourquoi pas !

    Enthousiastes, on y va !

    Nous sommes partis pour l’expo
    Sur Anders Zorn, artiste méconnu
    Au Petit Palais, voyage en métro
    Direction... Le Soldat Inconnu.

    Station Champs-Elysées

    À Concorde ; Stop, trois stations fermées
    Pour cause de présence de célébrités,
    En hommage aux Grandes Ames
    À l’Étoile, ranimer la flamme.

    Ah ! Oui ! C’est le 11 novembre

    Précautions ultimes, artères bloquées
    Garde très renforcée, parcours détourné
    Beaucoup de marche pour trouver l’endroit
    Où attendent les Arvemois !

    Panique : retard assuré !

    Le groupe réuni retrouvé désespéré
    Du Musée, l’ouverture de 2 heures reculée.
    Sans horaire exact annoncé
    Sous la pluie, tous déconcertés.

    Reste à bavarder

    Pourtant sans nouvelles précises
    Ayant patienté, gardant le moral
    Après concertation générale
    La bonne décision est prise.

    Que fait-on ?

    L’annulation de cette visite pour
    La reporter si possible, donc demi-tour
    Reprendre le même chemin
    À pied avec le même entrain.

    Bon pour la santé !

    On ne va pas rester là plantés
    Puis voir les groupes précédents entrer,
    Quand pourrons-nous passer ?
    Plus de questions à se poser.

    Enfin libérés !

    Bientôt l’heure du repas
    Chacun emboite d’un bon pas
    Vers la solution trouvée
    Pour se consoler de la déception vécue
    Rien de tel, qu’un bon menu !

    Ninette

  • L'automne

    Octobre, voici l’automne
    Période guère monotone,
    Comme chaque année
    Je commence à m’épancher
    Sur les couleurs du ciel.
    Dès le matin telle,
    La luminosité encore tenace
    Celle d’un été qui s’efface.

    Saison qui de sa palette juste,
    Va maquiller arbres et arbustes,
    Enchanter notre regard
    Et ce n’est pas un hasard
    S’il faut vite admirer ce travail
    Avant qu’il ne déraille,
    Par le vent partir en l’air
    Pour ce coucher à terre.

    paris,automne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Alors que la ville ronronne
    De toutes les activités des hommes,
    La nature adoucit par ses couleurs
    De notre quotidien, les ardeurs.
    Mais s’affaiblit à l’automne
    Annonçant son repos, en somme !

    Depuis tant d’années
    À ces changements je suis habituée
    Mais il me semble cependant
    Qu’ils arrivent plus vite, bizarrement.
    Je songe évidemment que cette vitesse
    N’est pas vraiment signe de jeunesse.

    Vais-je aussi prendre des couleurs ?
    Tant mieux, si j’écarte la pâleur
    Qui, au bon vivant fait souvent peur.
    Profitons du temps qui passe
    Avant que la vie ne lasse,
    C’est une pensée pour vous
    De l’automne, réjouissons-nous !

    paris,automne

     

     

     

     

     

     

    Ninette

  • Les roses trémières

    paris,roses,sonnet

    La campagne s'est invitée dans la ville,
    et les roses trémières se balancent au vent.
    Elles saluent les passants qui courent après le temps.
    Un brin de folie flotte sur la place Daumesnil.

    Si je prends le métro je vais perdre le fil !
    Je suis déjà partie dans un palais d'Orient
    où les roses trémières s'agitent doucement
    comme des éventails dans un élan subtil.

    Je me suis égarée dans un rêve si beau
    On m'attendait ailleurs, j'ai raté mon métro..
    Pourquoi renoncer à cette joie bucolique ?

    Ces fleurs sont éphémères et peuvent se faner.
    Je reviendrai demain dans mon jardin secret.
    Il faut en profiter en étant romantique.

    Sonnet de Marief

  • Petite chronique ornithologique des Marguettes : Printemps 2017

    Le printemps (*) est à nouveau revenu aux Marguettes. Alléluia ! Le jardin a refleuri, depuis les premiers perce-neiges en février, puis une forêt de primevères, de pâquerettes, les forsythias, les lilas, les arbres de Judée, les orangers du Mexique ,les iris, les giroflées, les rosiers, les chorettes…

    À la fenêtre sur jardin, nous observons la présence constante des habitués : pigeons, merles et les inévitables geais, implacables et insatiables.

    Duels traditionnels entre les trois volatiles susnommés pour une boulette de pain au lait. Devinez qui gagne ? Comme l’Allemagne en football, à la fin, c’est toujours le geai qui gagne !

    Mais ces geais sont en train de nous mener à la ruine… c’est une noria permanente du matin jusqu’au soir pour quémander de la nourriture, jusqu’à se percher sur les jardinières et taper aux carreaux avec leurs puissants becs. Curieusement, ils refusent en ce moment les cacahouètes et réclament des boulettes de pain au lait : c’est la preuve qu’ils ont une nichée à nourrir.

    Mais il y a des absents : le magnifique pic vert n’est pas encore venu déterrer les fourmis dans la pelouse et nous n’avons pas vu de rouge-gorge, ni de mésanges.

    Les moineaux se font rares : cela illustre malheureusement le phénomène signalé de désertification de la capitale par les oiseaux. Les moineaux mangeurs de pucerons des rosiers sont pourtant les bienvenus !

    Voyons maintenant à la fenêtre sur cour : alors que la nouvelle rangée de cytises est en belles fleurs jaunes, un nouvel artiste a fait son entrée : surnommé Pioupiou, en raison de son chant perpétuel. Il veille en permanence sur le du haut du mur et plonge dès qu’il voit la Madone des oiseaux à la fenêtre. Il attrape en vol les boulettes qui lui sont lancées, accompagné parfois d’un acolyte, un copain ou une copine.

    Mais aujourd’hui, bonne surprise : de sous un buisson s’envolent trois mésanges bleues, qui se régalent des cacahouètes qu’elles reçoivent immédiatement.

    Ainsi va la vie de nos chers oiseaux, aux Marguettes, fidèles, drôles, querelleurs, toujours présents pour notre bonheur.

    Jacques et Nicole

    (*) Chronique Printemps 2016

  • Le téléphone

    Si vous avez un peu de temps,
    Je vous conte bêtement
    Mes soucis survenus,
    Que peut-être vous même avez connus.
    Courage pour cette lecture
    À savoir que rien ne dure !

    La plaie du téléphone

    Belle invention quand il fonctionne
    Mais quand il est fatigué, il abandonne
    Catastrophe, plus personne
    Avec qui communiquer.
    Mon filaire de quelques années
    Quelque peu moderne
    Dont le répondeur, peut-être épuisé
    Donne un son bien terne,
    Puis quand l'écouteur replacé
    Continue à sonner,
    Du type "signal occupé"
    Alors, vite sous la table, obligée
    D'aller à quatre pattes, même pas peur
    Ôter les prises du secteur
    Et les replacer, immédiatement
    Vérifier de l'engin le comportement.
    Ceci étant trop souvent arrivé
    Un problème sûrement va s'inviter.
    Pas de son, pas de contact,
    Gesticulations à nouveau à quatre pattes
    Après contrôle, aucun résultat
    L'appareil, tout noir, est à plat !

    Raisonnablement reste à filer
    En boutique pour acheter
    Un remplaçant, voire un mobile
    C'est la mode du sans fil.
    Le vendeur explique vaguement
    Tout simple, dit-il le maniement.
    Lire évidemment la notice
    Plusieurs pages... Dur pour une novice !
    Par quoi commencer l'installation ?
    Que de symboles ; abomination !
    Placer les fils, les piles, je repère
    Cela quand même je sais faire.
    Étudier les touches du répondeur
    Jusque-là, pas d'erreurs
    Faudra brancher, débrancher
    Sur le bouton vert appuyer
    Mais ne pas se tromper
    Avec le rouge alterner.
    En plus, les références non identiques
    Entre la notice et le combiné
    Cela devient compliqué
    De quoi attraper des tics !
    Lire à une page l'emploi
    Suivre à d'autres les renvois
    Ainsi plusieurs fois naviguer
    Pas simple de s'y retrouver.

    Encore des tâches à accomplir
    Mais pas de panique
    Bien étudier la technique
    Pour avoir un jour le plaisir
    D'utiliser c'est certain
    La complexité de cet engin.

    Où est le temps où l'appareil
    Demandait peu de labeur
    Faire le numéro, prendre l'écouteur
    Converser, simple, une merveille !

    Pour l'instant je me résous
    À regarder son apparence
    Nouvelle, en l'occurrence
    Fonction minimum, c'est tout !
    Plus tard la tête reposée
    Des symboles je vais jouer,
    Combattre mon appréhension
    Faire face à mes hésitations,
    Profiter de la nouvelle technologie
    Et adieu la nostalgie.
    Simplification dit-on maintenant ?
    Les yeux rivés sur les écrans
    Presser des boutons tout le temps,
    Pour mes cheveux blancs
    Dur, de suivre le mouvement.

    Ninette