Octobre, voici l’automne
 Période guère monotone,
 Comme chaque année
 Je commence à m’épancher
 Sur les couleurs du ciel.
 Dès le matin telle,
 La luminosité encore tenace
 Celle d’un été qui s’efface.
Saison qui de sa palette juste,
 Va maquiller arbres et arbustes,
 Enchanter notre regard
 Et ce n’est pas un hasard
 S’il faut vite admirer ce travail
 Avant qu’il ne déraille,
 Par le vent partir en l’air
 Pour ce coucher à terre.

Alors que la ville ronronne
 De toutes les activités des hommes,
 La nature adoucit par ses couleurs
 De notre quotidien, les ardeurs.
 Mais s’affaiblit à l’automne
 Annonçant son repos, en somme !
Depuis tant d’années
 À ces changements je suis habituée
 Mais il me semble cependant
 Qu’ils arrivent plus vite, bizarrement.
 Je songe évidemment que cette vitesse
 N’est pas vraiment signe de jeunesse.
Vais-je aussi prendre des couleurs ?
 Tant mieux, si j’écarte la pâleur
 Qui, au bon vivant fait souvent peur.
 Profitons du temps qui passe
 Avant que la vie ne lasse,
 C’est une pensée pour vous
 De l’automne, réjouissons-nous !

Ninette
Commentaires
Quel beau poème plein d'espoir, merci Ninette.
Annie T.