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ARVEM ASSOCIATION - Page 81

  • Lire "L’Affaire Dreyfus. Vérités et légendes"

    Même le lecteur qui croit connaître l’Affaire Dreyfus du nom de cet officier juif alsacien accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne, trouvera avec certitude dans ce livre d’Alain Pagès (spécialiste de l’œuvre d’Émile Zola) des informations qu’il ne connaissait pas entièrement.
     
    Il y trouvera des indications sur le soi-disant syndicat juif, sur l’évolution de l’antisémitisme et sur la montée de la notion d’intellectuels.
     
    Il y constatera la montée en puissance de la presse et les cotés feuilleton de l’Affaire (épisode de la dame voilée)
     
    Un livre indispensable à tout lecteur voulant approfondir les moindres évolutions de cette Affaire qui divisa la France.
     
    Jean-Paul

  • 1 - Atelier écriture "cartes jeu de tarot"

    Thème : écrire une histoire à partir des personnages figurant sur des cartes de jeu de tarot

    Tirage : l'impératrice, le bateleur, la tempérance, la roue de la fortune.

    Tarot_Marie_grand.jpg

    La roue tourne

    La roue de la fortune a tourné au pays des Austries.

    L'impératrice Bérangère a connu des heures de gloire. Son royaume était prospère. Puis, elle a  trouvé l'amour en la personne de Robert le Grand. Tout le pays a fait la fête pour leur mariage.

    La cour du château n'était qu'un parterre de fleurs. Les troubadours venus des quatre coins du pays ont chanté et joué pendant trois jours et trois nuits Un bateleur très jeune et très beau, un véritable éphèbe, s'est installé dans un coin et a commencé à faire des tours de passe-passe avec ses dés et ses gobelets

    - "Allez, allez, devinez où est passé le dé rouge ?"  Beaucoup ont tenté leur chance mais beaucoup ont perdu.

    Après ces jours de liesse, d'excès et de joie, Bérangère et Robert se sont retrouvés enfin seuls dans le château et plus exactement dans leur logis blotti dans le donjon.

    Mais une ombre flotte sur cet amour tout neuf. L'impératrice trouve que son mari sent l'alcool. En fait, il n'a pas dessaoulé depuis trois jours. Pour achever le tout il a des manières grossières.

    Elle pleure en cachette et comme la situation s'aggrave au fil des jours, elle décide de s'éloigner et part visiter son royaume tout en se promettant d'aller prier Saint-Séraphin, l'ange de la tempérance en passant par l'abbaye du Clos.

    Un matin, elle arrive dans la ville de Berneron. Sur la place du marché, elle croit apercevoir le beau bateleur qui avait égayé son mariage avec ses facéties et son humour. Elle le reconnaît, c'est lui, elle en est sûre. Elle le fait appeler par un de ses gardes du corps et lui propose de partager son repas. Elle pense ….. et, plus si affinités !

    Elle a oublié Robert, elle a oublié d'aller prier pour que l'ange Séraphin ramène son mari Robert à la sobriété.

    Elle continue l'inspection de son royaume avec le beau bateleur à ses côtés. Ils ne se quittent plus.

    Quand elle revient de son périple, c'est une femme épanouie qui pénètre dans la cour du château. Elle fait quelques pas et constate que tous ses vassaux sont rassemblés et pleurent.

    Elle apprend de la bouche même du Grand Chambellan que Robert s'est noyé, non pas dans le chagrin lié à la séparation, mais dans la cuve de vin de Bourgogne qui faisait l'orgueil du maître de chai.

    Que serait-il passé si elle avait prié Séraphin ?

    Elle est songeuse.

    -"Que nenni, ma mie" lui dit le bateleur. "Toutes ces prières ne sont des foutaises. Allons, venez ma mie, jouer avec mes dés."

    Marie Dp

  • Discussion "Madame de Sévigné"

    paris,sévignéNous avons passé un bon moment au XVIIe siècle auprès de (*) Madame de Sévigné qui est née de père bourguignon Celse Benigne Rabutin Chantal de famille aristocrate et d’une mère Marie de Coulanges de famille dans la  finance. Leur mariage en 1623 fut considéré comme une mésalliance.

    - En 1604 la grand-mère paternelle Jeanne de Chantal va créer la fondation "L’ordre de la Visitation" avec François de Sales, reconnus plus tard tous deux comme saints.

    Sa vie
    - 1626 naissance place Royale de Marie de Rabutin Chantal 3eme enfant du couple qui a perdu précédemment deux bébés.

    - Elle a 1 an 1/2 quand son père meurt au combat à l’Ile de Ré. Elle a pour tuteur son oncle Philipe II de Coulanges

    - 1633 sa mère décède. La voilà orpheline à 7 ans. Elle va suivre la famille Coulanges dans le Marais.

    - À 13 ans elle déménage pour la rue des Francs Bourgeois.

    - 1641 décès de sa grand’mère, qu’elle chérit et en gardera un souvenir profond.

    Évolution
    - 1644 il est question de mariage avec Henri de Sévigné.

    Le 29 mai celui-ci s’est blessé lors d’un duel (probablement à cause d’une femme). Le 1er août fiançailles, le 4 août mariage à l’église Saint-Germain à 2h du matin, tradition recommandée, ainsi le diable endormi ne peut agir sur la fertilité de l’époux. Elle demeurera rue des Lions (Marais) et près de Vitré au château des Rochers appartenant à la famille de Sévigné.

    Durant 6 ans elle fera de nombreux voyages entre Paris et les Rochers (un voyage dure 8 jours, laborieuse expédition).

    paris,sévigné- 1646 naissance à Paris de sa fille Françoise Marguerite.

    - 1648 naissance de son fils Charles aux Rochers Un garçon et une fille, c’est bien, donc Stop !

    Changement
    - 1650 Son mari achète le gouvernement de Fougères avec la caution de Marie. Comme les nobles dépensent à tort et à travers, son oncle gère les comptes. De plus un conseiller prend la décision du contrat de "séparation des biens". Elle conserve les Rochers et devient indépendante.

    Son mari dépense auprès des femmes, Ninon de Lenclos entre autres.

    - le 6 février 1651 après un duel, blessé il meurt. Madame de Sévigné revient à Paris, rue Charlot et rue du Temple… Libre elle reçoit "les Précieuses" (mesdames de Lafayette, Scudery, Scarron).

    Elle fait de l’esprit, considérée comme "aguicheuse" auprès des hommes et même "guillerette" alors des maisons lui sont interdites. Parfois elle se réfugie à St-Fargeau chez madame de Montpensier la "Grande Demoiselle".

    - 17 août 1661 à Vaux–le-Vicomte c’est la fête de Fouquet (le 5 septembre il sera arrêté et emprisonné à Pignerol).

    Madame de Sévigné est en considération à la Cour, également sa fille qui va danser avec le Roi.

    - 1662 Condamnation de Fouquet. Elle écrit à, Pomponne ambassadeur ami commun, sur le procès de Fouquet envers qui elle conserve son amitié.

    Sa fille
    - 1668 toutes deux mangent à la table du Roi.

    - 1669 mariage avec François de Grignan beaucoup plus âgé. Madame de Sévigné loue l’Hôtel de Thorigny pensant y vivre avec le couple. Mais le gendre est nommé lieutenant général du gouvernement de Provence. Il part seul, mère et fille très soudées restent ensemble.

    - 1671 le 4 février séparation, la fille part à Grignan, c’est la catastrophe pour la mère. Le 6 février elle fait une grande lettre contenant sa douleur, ses pleurs. Désespérée elle va souvent se recueillir à la fondation Ste-Marie de la Visitation rue St-Antoine. Elle se console par le courrier échangé 2 à 3 fois par semaine.

    - 1675 c’est la révolte en Bretagne contre le papier timbré, des milliers de morts, des pendus sur lesquels elle en fait des écrits.

    - 1677 Elle emménage à l’Hôtel Carnavalet.

    Comme elle nous avons suivi l’arrestation de la Brinvilliers qui empoisonna père et frères pour hériter, ainsi que La Voisin qui pratiquait des messes noires.

    - Jusqu’en 1796 elle entreprend plusieurs voyages en Provence, des cures à Vichy, Bourbon.

    - 17 avril 1696 elle décède à 70 ans à Grignan où elle est enterrée.

    La suite
    1725 1ere édition de ses lettres.

    1793 À la Révolution l’État a besoin de fer, fonte, bronze, et de plomb. Des châteaux sont envahis, des cloches sont fondues. La tombe de madame de Sévigné sera ouverte. Découverte surprenante, sa robe est presque intacte, ses cheveux sont en état.

    Son crâne sera découpé afin d’essayer de savoir comment était ce cerveau qui permit tant d’écriture et de si belles lettres.

    paris,sévigné

    En ce 15 février 2020 nous avons écouté quelques lectures en harmonie avec les faits donnés durant cette vie retracée. Séance agrémentée de petits refrains repris en chœur, chants populaires loin de la Cour de Versailles.

    Ninette

    (*) Secrets d'histoire Stéphane Bern

  • Lire "Le corps de la reine de Stanis Perez"

    Corps_Reine_Stanis_Perez.jpgLes livres d’Histoire traditionnels fourmillent d’informations sur le corps du roi. Peu s’intéressent au corps de la reine, à part son rôle, bien entendu essentiel, dans l’enfantement qui permettait à la dynastie royale de continuer, ou non, à régner.

    Cet ouvrage permet d’avoir une autre vision de notre Histoire et de mettre en valeur l’importance de la reine dans le couple.

    Le lecteur y côtoie la grande Histoire et la petite. Il est le spectateur de l’inquiétude devant la stérilité (les pèlerinages recommandés, les opérations ou remèdes suggérés) ou la disparition des héritiers présomptifs.

    C’est une autre approche de l’Histoire qui nous est proposée. Elle mérite votre attention.

    Jean-Paul

  • Palais Garnier

    J'ai été éblouie par la magnificence de l'Opéra Garnier. Un vrai bijou ! Et par Charles Garnier, architecte talentueux et précurseur qui avait "tout" pensé.

    Cependant, je sentis en notre guide beaucoup de mise en scène, prenant la pose de façon quelque peu arrogante. J'aurais volontiers accepté son attitude si les faits suivants n'étaient pas survenus :

    - Il nous posait sans cesse des questions et attendait trop longtemps les réponses, comme si c'était un jeu.
    - Il mettait trop l'accent sur l'architecture - qu'il ne fallait surtout pas éluder - et non l'histoire, la vie des artistes, des décorateurs etc...
    - car l'Opéra Garnier est une Société dans la Société : tous les corps de métier sont représentés et rattachés à l'Opéra et méritent qu'un guide en parle en quelques mots.
    - Puis la non-mention de la fameuse fresque de Chagall au plafond et son histoire est un manquement que j'ai du mal à admettre.

    Je me suis sentie frustrée par le manque d'informations et la perte de temps occupée par ses questions, quelques réflexions d'ordre personnel  (la désorganisation du Palais... les interdictions en tous genres) qui n'apportaient rien à mon attente et... cette discussion de près de 10 minutes avec un des employés m'a véritablement choquée.

    MartineC

  • Atelier écriture "Une chanson"

    Thème  : On choisit un numéro qui correspond à une chanson. Je prends au hasard le n° 5 qui correspond à "Fils de…" ou "Tous les enfants sont comme les vôtres" de Jacques Brel et je continue à écrire l’histoire qui n’est pas la chanson. Cela commence par le vrai texte écrit en italique.

    FILS  DE…

    Fils de… bourgeois
    Ou fils d’apôtres
    Tous les enfants
    Sont comme les vôtres
    Fils de… César
    Ou fils de rien
    Tous les enfants
    Sont comme le tien

    Fils d’Occident
    Ou fils d’Orient
    Tous les fils de… sont différents
    Quand le soleil à l’Aube se lève
    Là-bas,  se fond dans l’horizon
    Et tout ensemble ils veulent vivre
    Pourtant certains d’entre eux
    Sont malheureux
    Alors que des fils de… survivent
    D’autres plus loin sont des rupins
    Ils vivent tous leur propre vie
    N’importe le pays où ils se trouvent
    Certains se rêvent plus tard pompiers
    Ou bien conducteurs de tramway
    D’aucuns aussi se voient régner avec leur Cour
    Comme des artifices

    Les fils de… veulent être plombiers
    Acteurs, pilotes, grands chirurgiens
    Quelques-uns deviendront des élites
    Ailleurs dans leurs jolies contrées

    Alors que d’autres seront mendiants
    Ayant comme toit l’immensité
    Et la nuit étoilée comme compagne
    Une couche dure sur le bitume

    Tous les fils de… aiment l’amour
    La joie, les jeux, rires et les sourires
    Tous les fils de…  n‘ont pas cela
    Beaucoup ne connaîtront que larmes
    Et des soupirs remplir leur cœur
    Les fils de… ne sont pas tous égaux
    La Liberté n’existe pas pour eux

    Moi, je ne rêve que de Paix
    D’Amour de Bonheur et de Justice
    Solidarité et Fraternité<
    Vivre et non pas Survivre

    Les fils de… souhaitent seulement être heureux

    Jacqueline F