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ARVEM ASSOCIATION - Page 70

  • Lire "La musique des lilas blancs"

    J'ai bien aimé le livre de mon amie Chantal Marchal "La musique des lilas blancs".

    C'est en partie autobiographique, ma copine n'ayant jamais connu son père,  les lieux sont ceux de notre enfance. J'ai trouvé que c'était bien écrit.

    " 1950, Une guinguette au bord de l’eau est le théâtre d’un coup de foudre entre Madeleine et un mystérieux inconnu. Ainsi naît, entre les deux, une histoire passionnelle. Alors qu’il ne donne plus aucun signe de vie, grandit en Madeleine le fruit de leur amour.

    Enfant, Madeleine était douée d’un sixième sens. Ce don ressurgira-t-il à un moment déterminant de sa vie ?

    1980, Jeanne, jeune médecin, a toujours recherché son père, en vain. Le retrouvera-t-elle ? Que cache ce parfum capiteux de lilas qui embaume la pièce aux moments décisifs de la vie de Madeleine et de Jeanne ?"

    Si vous avez l'occasion de le lire vos impressions me feraient plaisir.

    ColetteD

  • Nouvelle : Un bout de chemin

    Il est cinq heures Paris s'éveille. Après une nuit blanche bien fêtée entre amis, Pierre rentre chez lui, la tête dans les étoiles. Traversant le jardin du Luxembourg désert à cette heure-ci, piétinant les feuilles mortes répandues dans les allées, son passé lui colle aux basques tout comme la terre boueuse sous ses chaussures. 

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  • Lire "Napoléon. La certitude et l'ambition" de Charles-Eloi Vial

    Ce livre sur Napoléon doit être le premier titre de la Bibliothèque des illustres.

    Il se dévore littéralement.

    L'Empereur suivant l'auteur n'aurait jamais dit  "Quel roman que ma vie!". Qu'il l'ait dit ou pas n'a pas grande importance. C'est un véritable roman qui se déroule devant les yeux du lecteur depuis  "le Corse anonyme" jusqu'à "la défaite et la légende" en passant par "le coup d’État" et les années de gloire.

    Un livre bien écrit et savamment illustré à recommander à tout admirateur ou non  de l'Empereur.

    Jean-Paul

     

  • Le pouvoir des fleurs

    Sortant de chez moi
    Je rencontre une voisine
    Nous papotons de quoi ?
    Vous? On vous vaccine ?
    Nous échangeons nos avis
    Nos doutes, nos envies
    Toutes les possibilités
    Sous nos masques cachées,
    Durant de courts instants.
    Juste au moment
    De nous séparer,
    S'approche un homme
    Les bras de fleurs chargés
    Et subitement me les donne
     Rien, qu'avec un seul mot
              "Cadeau"
    Satisfait le temps d'un regard
    Souriant, aussi sec  il repart
    Cela m'a tellement surpris 
    > À peine le temps d'un merci,
    Dans mes bras repliés
    De longues roses couchées.
              Stupéfaction
    Sans chercher à comprendre
    Vite l'ascenseur à reprendre
    Rentrer pour les mettre
    Dans un grand vase placé
    En évidence, et ainsi décorer
    L'espace, en maître.
               Questions ?
    Non ce n'est pas un admirateur
    Qui m'offrit ces fleurs
    Rien d'inavouable
    Par ce geste aimable,
    Je l'assure pas de soucis
    Ce n'est qu'un sursis,
    Car l'esprit calmé
    La raison j'ai trouvée.
              La vérité
    Ces fleurs étaient destinées 
    Hélas à être jetées.
    Sans doute moins vendables
    C'est le plus probable
    Ayant encore belle allure
    Dommage d'aller aux ordures !
    Car l'homme se dirigeait disons
    Vers l'endroit pour cette action.
    Malgré tout, semi- contrarié
    Ce voisin fleuriste
    Soudain a envisagé
    Une meilleure piste.
    Faire plaisir en passant
    À celle qui aime jardiner
    Pensant elle saura les sauver
    Les faire vivre encore un moment.
    N'est-ce pas charmant ?
             Conclusion
    Il a eu bien raison !
    Le mari s'est posé des questions
    Devant l'embellissement de la maison,
    Un chouette moment d'évasion
    Dans notre conversation !
    Plusieurs jours elles nous ont gâtés
    Heureuses très épanouies,
    Puis des pétales se sont flétries,
    Alors leur cœur s'est endormi
    Et comme pour résister,
    Entières se sont séchées
    Afin parmi nous, encore rester.
                       Ninette

  • Film "Une femme sous influence"

    Une_femme_sous_influence.jpg"Une femme sous influence" de John Cassavetes avec Gena Rowlands, Peter Falk… 1974

    Marybel (Gena Rowlands) est une femme américaine des années 1970. Elle répond aux critères du dit "statut" de la Femme.
    Elle est amoureuse de Nick (Peter Falk), son époux, sentiment réciproque, mais lui, bien que proche de sa famille, est très absorbé par son travail de maître de chantiers et manque de temps à lui consacrer.

    Enserrée dans son carcan d’épouse et mère aimante, de maîtresse de maison accomplie, elle déborde de vitalité. Sa vie de mère au foyer la mène parfois à des paroles malvenues et actes inadéquats, voire nerveux qui ne "collent" pas avec l’idée que la société se fait d’une parfaite femme au foyer.
    À mes yeux, elle est excentrique mais non "folle" au point de se retrouver internée 6 mois en maison psychiatrique.

    J’explique le comportement de Marybel par la non-reconnaissance de ses proches, leurs jugements rapides, peut-être malveillants.
    Elle fait tout gaiement et simplement, jusqu’à accueillir 15 copains de Nick à l’improviste et se mettre illico en cuisine. Elle est par ailleurs en parfaite osmose avec ses 3 petits. Ce qui n’est pas le cas avec Nick dont les enfants se trouvent en état d’agitation lorsqu’il les emmène un jour en bord de mer.

    Parfois, elle dérape jusqu’à fumer, boire plus que de raison et ramener un inconnu dans son lit. Juge-t-on un homme pour un tel acte ? Si elle a commis cet acte, c’est que Dick a été empêché par son travail à leur soirée en amoureux, Marybel ayant confié les enfants à sa propre mère.
    Elle est souvent prise de tics, ce qui fait dire à Nick « Tu es timbrée ». (Est-ce de l’hystérie ?)

    Elle est en demande d’Amour, de reconnaissance qu’elle ne trouve pas. Elle explose dans son enfermement physique (maison) et sociétale (épouse et mère).
    Nick, sous l’influence de sa mère (belle-mère de Marybel) la fait interner 6 mois car ils ont trouvé la petite fille toute nue courant dans la maison (les enfants jouaient simplement à se déguiser). J’ajoute que la scène précédente est charmante, sans perversité aucune.

    Lorsqu’enfin elle rentre de son internement, Marybel a perdu toute personnalité. Elle n’existe plus. Elle est victime de l’incompréhension de ses proches.
    Mais elle reste consciente ("Je me retiens très fort pour rester calme").

    Ses proches sont-ils irréprochables ? Sa belle-mère est conventionnelle, se pose en juge et Dick peut se montrer brutal, voire violent. Il l’aime mais ne comprend pas les accès nerveux de son épouse.

    Si Marybel est victime, il existe un "bourreau". Son entourage, la société ? Sous couvert de La Morale ?

    On peut penser que Marybel est amorale (?). L’Amoralité est-elle une maladie ?

    Ce film est puissant.
    MartineC