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ARVEM ASSOCIATION - Page 73

  • Ateliers photos second semestre 2020

    Pendant le second semestre 2020, toujours motivés, les photographes Arvem ont continué à faire fonctionner leur appareil photo, une douzaine de thèmes ayant été proposés par Jacques.

    En cliquant sur la photo vous y découvrirez quelques exemples. Thème et nom de l'auteur sont notés sous chaque photo.

    IMG_1100c.jpg

    ©2020 by photographes Arvem

    Jeanet

  • Atelier écriture "La jeune fille à la perle"

    paris,atelier écritureThème de l'atelier d'écriture ARVEM du 9 janvier 2021 :  La jeune fille à la perle de Vermeer (1665)

    Éternelle Nina

    Je m'appelle Nina. Il y a 356 ans que je regarde la vie par-dessus mon épaule.

    Ne cherchez pas le pourquoi du comment. Des experts, des lettrés, des intellectuels se sont perdus dans des digressions incroyables. Que fait-elle ? Qui est-elle ?

    Vermeer, peintre néerlandais renommé, s'est mis en tête de faire mon portrait. Il s'est payé ma tête ! En 1665, on ne s'exprime pas comme ça. Mais, aujourd'hui, je suis en 2021 puisque je m'adresse à vous.

    Dans l'atelier, il faut se tenir sage et ne pas bouger. Vermeer exige que je me tienne dans cette position assez peu confortable. Je risque un torticolis.

    Mais, sous mon air quelque peu alangui, mes yeux noirs ne regardent que Tobias, l'apprenti du maître. Je peux tenir la pose, j'ai même envie que la séance se prolonge. Je vois Tobias qui s'affaire dans l'atelier. Il est chargé des tâches les plus fastidieuses mais il ne se plaint pas car c'est ainsi qu'il pourra un jour devenir un maître. Je le vois préparer les supports en bois, en toiles. Il s'applique à fabriquer les couleurs.

    Il m'a avoué qu'il avait rencontré des difficultés pour trouver la bonne nuance pour le jaune de mon turban. Comme Monsieur Vermeer est satisfait de son élève qu'il trouve talentueux, il va lui confier d'autres missions plus complexes. Tobias deviendra un peintre célèbre, j'en suis convaincue. Si vous faites une requête sur votre ordinateur cherchez à Tobias Jansen. Je suis sûre qu'il est passé à la postérité.

    Hier, en rentrant à la maison, Tobias m'a raccompagnée. Il pleuvait et sous ce déluge nous nous sommes rapprochés tout en courant et en riant. Sans réfléchir, nous nous sommes embrassés : juste un petit baiser furtif.

    Mais, aujourd'hui, mes lèvres en redemandent !

    Tobias m'a offert une paire de pendentifs en nacre. Je les trouve très seyants. Je suis très coquette et je suis fière de pouvoir vous les faire admirer. J'ai dit à mes parents que c'était un cadeau de ma marraine Jane qui est aussi ma complice.

    Je ne suis ni une madone, ni La Joconde du Nord.

    Je suis Nina et bientôt je me marierai avec Tobias.

    Marie Dp

  • Nouvelle : "Vague à l'âme"

         Après de longs mois de réflexion, maintes hésitations m’ont amenée à vider la maison de mes parents, pour une mise en vente.

         Me séparer de cette maison aux volets bleus, entourée de pins, fleurie d’hortensias, je m'y suis résignée, il le fallait bien. Me séparer de son contenu, de ces meubles et objets nous ayant bercé, conforté notre enfance, m’arrachait le cœur. Cependant, à quoi bon garder toutes ces choses auxquelles mes parents étaient attachés ?  Je tentai le tri, m'attardant sur chaque objet, autant de souvenirs heureux ou malheureux. Je garde, je ne garde pas, quel dilemme ! Je me sentais coupable.

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  • Lire "La peste" d'Albert Camus

    paris,livre

    En  ces temps de pandémie il m'a semblé fort à propos de me plonger dans les affres d'une autre épidémie plus mortelle qui s'abattit, selon la chronique, dans les années 40 sur la ville d'Oran.

    Après la présentation de la ville (le cadre est loin d'être idyllique Oran est une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins) nous suivons le récit du docteur Bernard Rieux qui a la surprise de découvrir un rat mort (avant bien d'autres) le 16 avril avant d'assister à la prolifération de l'infection qui en résulte et ceci jusqu'au 25 janvier suivant où les portes de la ville s'ouvrent après 9 mois de confinement.

    L'atmosphère est, bien entendu, loin d'être gaie. Le style de l'auteur est en accord avec l'atmosphère.

     Jean-Paul

  • Ils sont partis

        Ils sont partis
    Ils ont quitté la scène
    Ces acteurs, Brasseur, Hossein
    En cette année de pandémie
    Pour eux, tout est fini.
    Ils nous ont ravis
    Par leurs films choisis,
    De grands spectacles aussi
    Donnés avec tant de passion
    Et du bonheur à profusion.

         Claude Brasseur        

    Quel acteur !
    Dans ses rôles, il voulait
    Comme tout le monde être,
    Et avec tant de naturel
    Les interpréter comme tel.
    Le regard toujours pétillant
    Quel que soit le moment
    Aussi bien dans sa jeunesse
    Que prenant de l'âge, quelle prouesse
    Devint grognon, grincheux
    Tout comme les petits vieux !
    On se souvient de Pierre
    Formidable acteur, son père
    Mais Claude est arrivé à sa hauteur
    Jusqu'à sa dernière heure
    C'est tout à son honneur !      

         Robert Hossein

    Son physique et sa voix envoûtante 
    Ne pouvaient que conquérir
    D'une façon charmante
    Ceux qui venaient l'applaudir.
    Acteur, auteur ambitieux
    Créateur de spectacles audacieux
    Aux sujets historiques, religieux
    Pour le régal de nos yeux,
    Des mises en scène monumentales
    Offraient des moments inoubliables.
    Cet artiste sur sa vie, assez discret 
    Finalement malgré sa notoriété,
    Alors qu'il avait encore un projet
    Hélas, il nous a quittés.

               Quel regret !
    Tous deux ont eu
    Une vie bien remplie
    Avec la chance inouïe
    Passionnément de l'avoir vécue !
    Sans doute nous les retrouverons
    Grâce aux diverses diffusions
    Avec plaisir et pincement au cœur<
    De revoir ces acteurs 
    Sur qui le rideau est tombé
    En 2020, sacrée année ! 

     Ninette

  • Claude Brasseur, un grand acteur populaire

    Disparu
    Qui l'eut cru
    Le grand  acteur populaire
    Savait tout faire.

    Parti pour toujours
    Sans détours
    Quitta une vie belle
    Avant Noël.

    L' enfant de la balle
    Passait dans les salles
    Jouant très fort
    Jusqu'à sa mort.

    Mobilisé en Algérie
    Au camping en séries
    Avant  dernière ligne
    Avait de la discipline.

    Jouant au  théâtre
    Sur les planches
    Il avait ses marques
    Retroussait ses manches.

    Il a rejoint ses copains
    Lanoux, Noiret, Bedos, Rochefort
    Les acteurs qu'on aimait fort
    Jusqu'à la fin 
    Ils méritaient de l' or.

    Jean-YvesD