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ARVEM ASSOCIATION - Page 195

  • Discussion "Jean Moulin et Antoinette Sasse"

    Un sujet plus que sérieux et compliqué à la fois, nous a renvoyés dans la jeunesse pour certains ou l'enfance avec des souvenirs plus ou moins douloureux et des personnalités aux noms connus ravivant un peu plus la mémoire.

    Nous avons fait connaissance avec cette femme Antoinette Sasse née Kohn en 1897, deuxième enfant d'une fratrie de quatre, reçoit une éducation bourgeoise, s'adonne à la peinture fréquentant Léger, Van Dongen, Soutine. Elle expose dans les salons et dit-on "elle est pleine d'élégance et de distinction".

    Mariée en 1920, elle divorce en 1933, de nature rebelle, éprise de liberté, sportive, conduit sa voiture, pratique le ski dans les stations de sports d'hiver.

    paris,Jean moulinC'est en 1936 qu'elle rencontre Jean Moulin, époque du Front Populaire. Grâce à son carnet d'adresses bien rempli, elle côtoie le milieu politique, possède la carte de Parti Radical, elle va être auprès de Jean Moulin très liée durant l'épisode de la Résistance jusqu'à l'arrestation de celui-ci.

    Mais nous ne savons toujours pas avec certitude s'il a été trahi, et par qui ? Malgré le développement important de cette période, la nombreuses documentation, la recherche d'informations, les contradictions révélées, ce fut si compliqué avec le contre-espionnage, cette fois expliqué de manière approfondie, mêlant les espions à triple voire quadruple actions, telles "qu'un cochon n'y retrouverait pas ses petits".

    Nous avons suivi Jean Moulin jusqu'au Panthéon en 1964. Après son décès Antoinette a fait des recherches pour défendre la mémoire de son ami. Elle est décédée en 1986, n'ayant pas d'enfant, elle légua toute sa fortune et ses archives à la création du Musée Jean Moulin à Paris, inauguré en septembre 1994.

    Mais vous pouvez en ce Musée, jusqu'au 29 janvier 2017 faire plus ample connaissance avec elle, par l'exposition qui lui est consacrée, si toutefois durant cette séance vous vous êtes échappés... profitant en douce, des congés payés nouvellement institués !

    Ninette

  • Journée à Provins

    n ce 21 mai 2016 tels "les visiteurs" nous étions en route dans notre "chariotte" pour un transfert en l'an 1216 vers la cité médiévale, capitale commerciale, illustre pour ses foires de Champagne.

    Gentes dames, beaux chevaliers, troubadours, sommes venus pour un retour vers nos ancêtres, bâtisseurs, marchands, fiers chevaucheurs hauts en couleurs.

    Épisode visite guidée

    De la visite de la ville je garde en mémoire les explications d'un guide passionné par la construction (il a travaillé longtemps à Guédelon) plein d'humour et de culture sur les significations des expressions encore courantes, qui nous ont enthousiasmés.

    Nous abordons le 1er point d'arrêt de la cité par les remparts mjestueux construits sur 5 km et 25 m de haut, à la végétation sauvage dans les fossés. Il n'en subsiste que 1200m avec des tours munies d'archères et des trous boulins (trous carrés servant pour l'échafaudage à l'époque), des fausses tours ou contreforts pleins, servant à la stabilité des murs d'enceinte.Mais entrons par la porte St-Jean, porte fortifiée ou "châtelet d'entrée" très large, qui permettait le passage des charretiers après le pont levis, comprenant un espace piétons.

    On retrouve le 2e élément d'arrêt par les cavités où glissait la herse immense en bois puis le 3e élément, qu'il faut imaginer, celui d'une porte en bois à deux battants à franchir avant d'emprunter une très large rue destinée aux convois (l'autoroute d'autrefois, puisqu'il y avait péage à l'entrée).

    Très vite se présentent des maisons de constructions différentes, aux XIIe et XIIIe siècles les demeures étaient de pierres taillées, puis de jolies façades à pans de bois. La différence entre les pans de bois et les colombages ? Les 1er sont tous verticaux, les seconds sont de positions différentes ; colombages venant du nom d'un outil "colombe".

    Mais voici La Grange aux Dîmes (Dixme) ce qui correspond à 1/10 de redevance sur la recette des ventes et rendu directement au clergé. Le seigneur recevant les droits de péage d'entrées et sorties, les taxes sur les comptes, le coût de l'occupation du sol lors de la vente entre-autre...

    Dans la Grange, la salle basse est composée de voûtes en ogives et de colonnes aux chapiteaux sculptés de fleurs stylisées. Là sont reconstituées des scènes de marchands et des métiers ainsi qu'au rez-de-chaussée "le changeur" (souvent juif ou italien) assis avec sa balance posée sur "la banqua" table "la banque" dont le couvercle se soulève pour accéder aux casiers où sont rangées les pièces de monnaie.

    Son rôle durant 5 jours francs (les foires duraient 5 à 7 semaines) consistait à vérifier s'il n'y avait pas de fausses monnaies. L'argent était aussi bien flamand, italien, ou venu d'Orient. Il fallait l'échanger en monnaie unique, celle de Provins !

    Pour vérifier l'authenticité d'une pièce.... Lire  la suite ICI

  • Expo Apollinaire : "Le regard du poète"

    expositionLe Musée de l'Orangerie présente jusqu'au 18 juillet : Apollinaire : " Le regard du poète".

    Vous y rencontrerez un critique d'art fécond qui en plus d'être poète se révéla "un homme - époque". Il fréquenta les salons et expositions de la Belle époque et y rencontra les Derain, Vlaminck, Rousseau, Matisse, Picasso, le Chirico, Chagall dont nous admirons les tableaux dans les 7 salles destinées à l'exposition.

    Le visiteur en prend plein les yeux et si cela ne lui suffit pas, il peut encore dans les collections permanentes profiter des Nymphéas et Renoir livrés à son ébahissement.

    Vous avez compris. Un Musée et une exposition à voir et revoir.

    Jean-Paul

  • Expo "L'Art et l'Enfant"

    paris,expositionJusqu'au 3 juillet le Musée Marmottan Monet propose une exposition présentant les chefs d’œuvre de la peinture française ayant trait à "L'Art et l'Enfant".

    Vous pouvez ainsi constater avec Pierre Mignard que "L'homme est une belle bulle" et vous intéresser avec les frères Le Nain à "L'enfant avec une cage à oiseaux et un chat".

    "L'enfant au toton" de Chardin est bien intéressant. Les points d'orgue de l'exposition se situent vers la fin du XIXeme siècle début XXeme avec notamment des tableaux de Millet, Renoir, Morisot, Manet, Monet entre autres.

    J'ai été pour ma part moins sensible aux tableaux de Dubuffet et Picasso. Ce ne sera peut-être pas votre cas si vous vous y rendez. De toute façon "Impression soleil levant" vous attendra dans les collections permanentes. On le revoit toujours avec délice.

    Jean-Paul

  • Panorama

    paris,expositionAlléché par une demi-page dans Le Monde du jeudi 21 avril et désirant me rendre au Louvre, j"en ai profité pour traverser la Cour Carrée et me diriger vers le bassin de la fontaine, où un pavillon octogonal à été construit dont les parois extérieures plaquées d'acier poli, permettent aux façades des bâtiments de se refléter ; c'est le panorama minéral.

    Un plan incliné conduit vers un couloir obscur qui nous mène jusqu'à l'entrée d'un espace circulaire. Là en rond, se déploie dans la pénombre, un panorama végétal.

    À l'aide de carton recyclé l'artiste Eva Jospin, imite la nature et vous suggère un motif forestier. Certains y voient une interprétation du Courbet de "L'origine du monde". Pourquoi pas ?.

    Jean-Paul