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ARVEM ASSOCIATION - Page 147

  • Expo "René Goscinny, au-delà du rire"

    paris,goscinnyEn ce dimanche de janvier des adhérents d’Arvem s’étaient donnés rendez-vous devant le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple qui jusqu’au 4 mars propose une exposition ayant trait à René Goscinny.

    Après avoir salué comme il se doit la statue du capitaine Dreyfus, nous nous sommes intéressés une fois rentrés dans le musée et cornaqués par une guide adéquate à la vie de ce génial scénariste de bandes dessinées.

    Fils d’émigrés venus au début du XXeme siècle des pays de l’Est (chassés par les pogroms) il passa sa jeunesse en Argentine avant de traverser l’Atlantique et de nous ravir par ses histoires désopilantes.

    Après des débuts laborieux il sera le scénariste talentueux d’Astérix, de Lucky Luke, d’Iznogood et du Petit Nicolas.

    Décédé en 1977 son œuvre va se propager dans le monde entier grâce au cinéma et à de multiples traductions.

    Vous pouvez suivre la genèse de ces œuvres grâce aux nombreux documents proposés à la curiosité des visiteurs, la Bibliothèque Nationale ayant confié des originaux uniques habituellement non exposés.

     Jean-Paul

  • Lire "Entrez dans la danse"

    paris,livreSous ce titre incitatif Jean Teulé nous raconte l’épidémie pour le moins surprenante qui se répandit en 1618 dans la ville impériale de Strasbourg (elle faisait alors partie du Saint Empire Romain Germanique).

    Dans un langage fleuri, très XXIeme siècle, il nous raconte cette histoire étrange de milliers de strasbourgeois se mettant à danser parfois jusqu’à épuisement total ceci sur fond de famine. et de maladies.

    Cet épisode dramatique précède la confrontation à venir entre le catholicisme et le protestantisme, confrontation qui atteindra en France un de ses points culminants dans 54 ans avec la Saint Barthélémy.

    Un livre passionnant que vous n’oublierez pas.

    Jean-Paul

  • Un dimanche de Janvier

    Un jour particulier
    En notre parc animalier
    Celui de la “Bonne Franquette"
    À la rencontre, certes,
    De vos animaux préférés
    Que vous avez cherchés,
    Élégamment portés
    Pour certains, confectionnés
    Pour d’autres, sans hésiter
    Venus carrément déguisés.
    Comme le veut la tradition
    Un buffet à discrétion
    Garni de recettes “maison”
    Que maintes conversations
    N’empêchèrent la dégustation.>

    paris

    Pour accompagner la digestion
    Vint sans prétention
    Le moment de l’animation.
    Comme à l’accoutumée
    Vous avez accepté
    Gentiment, d’y participer
    Parfois remerciés.
    Puis attaquer le bingo
    Quelque peu ”dingo”
    Essayer d’obtenir un lot
    Avant d’avoir le plus gros.
    Connaitre cette hargne
    Celle de la gagne
    Car, nous narguent
    Les bouteilles de champagne !

    paris

     Ainsi s’est terminée
    Cette amicale journée
    Dans les blagues, récits, des mots,
    Les illustrations et photos,
    Des articles de journaux
    Sur les actualités de ce thème
    La vie des bêtes, que l’on aime.

    Ninette

  • Bons baisers du train des Pignes

    En cette fin d’été 2017, nous est revenue, à un ami niçois et moi, l’idée d’un vieux projet : en vacances à Nice, réaliser, dans la journée, l’aller-retour Nice-Digne par le mythique train des Pignes.

    Quelle est l’origine de ce nom ? De nombreux pins jalonnent le parcours dont les fruits : les pignes, servaient – dit-on - à alimenter la chaudière des locomotives.

    Les travaux, commencèrent en 1892 mais la ligne ne fut inaugurée qu’en 1912. Elle avait d’abord un intérêt militaire (l’Italie est voisine…) et les tunnels sont truffés de casernements, bouches à canon etc.

    Ce train relie la Côte d’Azur aux Alpes de Haute Provence. Durant 151 km se succèdent une incroyable diversité de paysages somptueux : Baie des Anges, gorges et vallées, villages pittoresques, champs de lavande et d’oliviers, montagnes enneigées…

    Nous avions, il y a quelques années, effectués le trajet entre Puget-Théniers et Annot par l’antique train à vapeur restauré par une association d’Anciens du rail, laquelle fonctionne seulement le week-end.

    niceMais cette fois, ce fut par le train moderne mis en service après la catastrophique crue du Var qui emporta une partie de la voie et empêcha le trafic pendant plusieurs années.

    Cette fois fut la bonne ! Nous avons pris le train à 9h25 du matin à Nice pour arriver à Digne à 12 h40 heures. Une jeune et charmante contrôleuse (Geneviève), artiste par ailleurs, nous vendit de fort jolies cartes postales de sa main illustrant le parcours.

    Et ce furent quatre heures de bonheur pour admirer de magnifiques paysages tout au long du parcours en longeant le Var, avec des étapes célèbres comme Villars sur Var, Annot et ses célèbres murailles de grès, Entrevaux et son magnifique fort construit par Vauban, Saint André les Alpes et le magnifique lac de Castillon, Barrême (la lavande fine) et ensuite la belle vallée de l’Asse jusqu’à l’arrivée.

    Après un réconfortant déjeuner dans la ville ensoleillée, nous avons tout d’abord fait une visite à la célèbre et spectaculaire dalle de fossiles d’ammonites, si belle que des Japonais voulurent l’acheter !!!. En désespoir de cause, ils en firent exécuter un moulage à destination du Japon.

    Puis nous sommes allés visiter le musée promenade de la Réserve Géologique avec notamment ses cairns et abris de pierres sèches et des sources et des Ruisseaux fontaines ruisselant partout (alors que la sécheresse régnait dans le sud-est…)

    Retour dans le soir qui arrivait avec toutes ces merveilles disparaissant peu à peu dans l’ombre.

    Si vous en avez l’occasion, ne manquez pas de monter dans le sympathique petit train des Pignes.

    Bon voyage !

    Jacques des Marguettes

  • Atelier écriture "Impressions"

    Thème : Impressions sur carte poste et peinture.

    parisJe suis arrivé à Brugge par le train ce matin, le temps de trouver l'hôtel où j'ai réservé la veille, le temps de poser mes valises et me voilà parti faire ma conférence. Durée 2h, questions réponses des journalistes. Je rentre épuisé de cette journée, prends une douche, dîne au restaurant de l'hôtel, sortir ce soir pour me détendre dans un bar pour goûter l'ambiance belge. La soirée se passe bien et quand je pense que je ne voulais y aller, dans le fond je ne regrette rien.

    parisIl est 23h, je tourne la clef dans la serrure, je m'apprête pour dormir. Au moment de tirer les rideaux que vois-je sur le bord de la fenêtre ? Un chat bleu en train de regarder le lampadaire qui éclaire la rue et ma chambre. À quoi pense-t-il ? Il me tourne le dos, je regarde intensément ce félin calme et paisible. À-t-il les yeux fermés ou entre-ouverts ? Je n'ose pas le caresser pour qu'il se sauve. Je ne fais pas de bruit, je me couche et fixe cette forme gracile entourée d'un halo de lumière, il ressemble à une statue, une idole. Je m'endors en pensant des choses magnifiques où un chat gouverne du haut de sa fenêtre. Je suis émerveillé et pense au royaume qu'il pourrait gouverner, dans ce pays où tout est calme, et dont je suis l'invité pour tenir une conférence sur les chats.

    Je me réveille le lendemain matin, et là surprise, le chat est toujours là, endormi et ronronnant appliquant le sommeil du juste.

    Écourtant mon séjour à Brugge, je repars en France avec dans mes valises un bon souvenir, et dire que je ne devais pas y aller. En rejoignant la gare, j'aperçus le chat bleu de la veille, il est sorti de l'hôtel par les toits pensai-je. Je m'approche de lui, peu farouche il s'approche, j'entrouvre mon sac de voyage, il saute dedans et nous voila partis tous les deux pour son royaume, j'y suis invité.

    Yves-Marc