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ARVEM ASSOCIATION - Page 150

  • Expo "Goscinny et le cinéma"

    paris,exposition,goscinnyJusqu’au 4 mars la Cinémathèque française 51 rue de Bercy (12è) présente en complément de l’exposition “Goscinny au-delà du rire” une superbe présentation sur “Goscinny et le cinéma”.

    Vous pouvez y passer la journée entière à visionner de extraits de films.

    Une magnifique salle est consacrée aux films mettant en scène Astérix et ses compagnons, Lucky Luke est également mis en valeur . On n’a pas oublié le Petit Nicolas, mais Iznogood brille par son absence.

    Un parcours-jeu est prévu pour les enfants. Une exposition à ne pas manquer pour les amoureux de la BD.

    Jean-Paul

  • Atelier écriture février 2018 "thème ou motif cuisine"

    Phrase-clé : On se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale.

    La femme moderne a pris l'habitude de consacrer moins de temps à la cuisine, tant parce qu'elle travaille que comme preuve d'émancipation. Ses enfants sont moins gâtés mais ne s'en aperçoivent guère car dès la tendre enfance elle leur donne l'habitude des plats tout préparés.

    Quand des reportages télévisés détaillent la composition de ces plats, c'est une catastrophe : ils sont trop salés, contiennent du sucre en excès et autres éléments nocifs qui ont pour but de conserver plus longtemps, d'offrir un joli aspect coloré et surtout de réduire toujours plus les coûts !

    Des restaurateurs et experts en cuisine se réunissent régulièrement pour choisir,  parmi 3 plats, le meilleur pour la santé : la pizza industrielle fait particulièrement l'objet de leurs critiques elle est entre autre composée pour moitié de pain !

    Nous sommes dans un mode de civilisation qui, flattant les choix des plus jeunes, permet aux lobbies de l'agro-alimentaire d'engranger toujours plus de profits, misant sur le temps limité qu'ont les mères de familles à se consacrer à la cuisine. Toutefois, en matière de plats tout prêts, l'on pourrait sans doute gagner en discernement, et donc en qualité, en lisant mieux les compositions ?

    Et lorsqu'on a des invités, que se passe-t-il ? De plus en plus souvent, on se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale sans avoir à préparer un repas ; le mot "apéritif" recouvre d'ailleurs un assez large champ d'ingrédients.

    Et si on regrette le temps des plats longuement mitonnés ? On peut certes retrouver leurs qualités gustatives dans certains restaurants, mais leur prix les ferme souvent au "grand public".

    Le problème devient philosophique : comment concilier l'inconciliable, c'est-à-dire le travail des femmes et l'attention qu'elles aimeraient consacrer à leur famille ? La question reste en suspens...

    On peut suggérer, quand ils sont disponibles, de donner aux grands-parents un rôle dans la rééducation des goûts des juniors, si toutefois ceux-ci, absorbés par les "nouvelles technologies", ne se mettent pas en tête d'inverser les rôles et d'essayer de convaincre les "ancêtres" d'adopter plutôt leur mode de vie !

    Françoise V

  • Expo "René Goscinny, au-delà du rire"

    paris,goscinnyEn ce dimanche de janvier des adhérents d’Arvem s’étaient donnés rendez-vous devant le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple qui jusqu’au 4 mars propose une exposition ayant trait à René Goscinny.

    Après avoir salué comme il se doit la statue du capitaine Dreyfus, nous nous sommes intéressés une fois rentrés dans le musée et cornaqués par une guide adéquate à la vie de ce génial scénariste de bandes dessinées.

    Fils d’émigrés venus au début du XXeme siècle des pays de l’Est (chassés par les pogroms) il passa sa jeunesse en Argentine avant de traverser l’Atlantique et de nous ravir par ses histoires désopilantes.

    Après des débuts laborieux il sera le scénariste talentueux d’Astérix, de Lucky Luke, d’Iznogood et du Petit Nicolas.

    Décédé en 1977 son œuvre va se propager dans le monde entier grâce au cinéma et à de multiples traductions.

    Vous pouvez suivre la genèse de ces œuvres grâce aux nombreux documents proposés à la curiosité des visiteurs, la Bibliothèque Nationale ayant confié des originaux uniques habituellement non exposés.

     Jean-Paul

  • Lire "Entrez dans la danse"

    paris,livreSous ce titre incitatif Jean Teulé nous raconte l’épidémie pour le moins surprenante qui se répandit en 1618 dans la ville impériale de Strasbourg (elle faisait alors partie du Saint Empire Romain Germanique).

    Dans un langage fleuri, très XXIeme siècle, il nous raconte cette histoire étrange de milliers de strasbourgeois se mettant à danser parfois jusqu’à épuisement total ceci sur fond de famine. et de maladies.

    Cet épisode dramatique précède la confrontation à venir entre le catholicisme et le protestantisme, confrontation qui atteindra en France un de ses points culminants dans 54 ans avec la Saint Barthélémy.

    Un livre passionnant que vous n’oublierez pas.

    Jean-Paul

  • Un dimanche de Janvier

    Un jour particulier
    En notre parc animalier
    Celui de la “Bonne Franquette"
    À la rencontre, certes,
    De vos animaux préférés
    Que vous avez cherchés,
    Élégamment portés
    Pour certains, confectionnés
    Pour d’autres, sans hésiter
    Venus carrément déguisés.
    Comme le veut la tradition
    Un buffet à discrétion
    Garni de recettes “maison”
    Que maintes conversations
    N’empêchèrent la dégustation.>

    paris

    Pour accompagner la digestion
    Vint sans prétention
    Le moment de l’animation.
    Comme à l’accoutumée
    Vous avez accepté
    Gentiment, d’y participer
    Parfois remerciés.
    Puis attaquer le bingo
    Quelque peu ”dingo”
    Essayer d’obtenir un lot
    Avant d’avoir le plus gros.
    Connaitre cette hargne
    Celle de la gagne
    Car, nous narguent
    Les bouteilles de champagne !

    paris

     Ainsi s’est terminée
    Cette amicale journée
    Dans les blagues, récits, des mots,
    Les illustrations et photos,
    Des articles de journaux
    Sur les actualités de ce thème
    La vie des bêtes, que l’on aime.

    Ninette

  • Bons baisers du train des Pignes

    En cette fin d’été 2017, nous est revenue, à un ami niçois et moi, l’idée d’un vieux projet : en vacances à Nice, réaliser, dans la journée, l’aller-retour Nice-Digne par le mythique train des Pignes.

    Quelle est l’origine de ce nom ? De nombreux pins jalonnent le parcours dont les fruits : les pignes, servaient – dit-on - à alimenter la chaudière des locomotives.

    Les travaux, commencèrent en 1892 mais la ligne ne fut inaugurée qu’en 1912. Elle avait d’abord un intérêt militaire (l’Italie est voisine…) et les tunnels sont truffés de casernements, bouches à canon etc.

    Ce train relie la Côte d’Azur aux Alpes de Haute Provence. Durant 151 km se succèdent une incroyable diversité de paysages somptueux : Baie des Anges, gorges et vallées, villages pittoresques, champs de lavande et d’oliviers, montagnes enneigées…

    Nous avions, il y a quelques années, effectués le trajet entre Puget-Théniers et Annot par l’antique train à vapeur restauré par une association d’Anciens du rail, laquelle fonctionne seulement le week-end.

    niceMais cette fois, ce fut par le train moderne mis en service après la catastrophique crue du Var qui emporta une partie de la voie et empêcha le trafic pendant plusieurs années.

    Cette fois fut la bonne ! Nous avons pris le train à 9h25 du matin à Nice pour arriver à Digne à 12 h40 heures. Une jeune et charmante contrôleuse (Geneviève), artiste par ailleurs, nous vendit de fort jolies cartes postales de sa main illustrant le parcours.

    Et ce furent quatre heures de bonheur pour admirer de magnifiques paysages tout au long du parcours en longeant le Var, avec des étapes célèbres comme Villars sur Var, Annot et ses célèbres murailles de grès, Entrevaux et son magnifique fort construit par Vauban, Saint André les Alpes et le magnifique lac de Castillon, Barrême (la lavande fine) et ensuite la belle vallée de l’Asse jusqu’à l’arrivée.

    Après un réconfortant déjeuner dans la ville ensoleillée, nous avons tout d’abord fait une visite à la célèbre et spectaculaire dalle de fossiles d’ammonites, si belle que des Japonais voulurent l’acheter !!!. En désespoir de cause, ils en firent exécuter un moulage à destination du Japon.

    Puis nous sommes allés visiter le musée promenade de la Réserve Géologique avec notamment ses cairns et abris de pierres sèches et des sources et des Ruisseaux fontaines ruisselant partout (alors que la sécheresse régnait dans le sud-est…)

    Retour dans le soir qui arrivait avec toutes ces merveilles disparaissant peu à peu dans l’ombre.

    Si vous en avez l’occasion, ne manquez pas de monter dans le sympathique petit train des Pignes.

    Bon voyage !

    Jacques des Marguettes