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ARVEM ASSOCIATION - Page 144

  • 2 - Un rendez-vous avec Anders Zorn (1860-1920)

    Rendez-vous réussi au Petit Palais (après un essai loupé le 11 novembre).

    paris,expositionIl faisait gris et froid à Paris en ce samedi 2 décembre 2017. Une météo quelque peu suédoise mais idéale pour aller à la rencontre de ce peintre peu connu dans l'Hexagone.

    Aquarelliste, peintre, sculpteur, graveur de génie et pour finir… photographe.

    Né en Suède, pays aux longs hivers et rigoureux, Zorn a cherché la lumière dans ses œuvres et dès le début de notre déambulation cette lumière est partout : sur les visages des portraits, sur la surface d'un lac, à travers des feuillages… Lui aussi déambule : Espagne, Londres, Paris. Puis, la Turquie, l'Italie, la Grèce, l'Afrique du Nord et pour finir sur un triomphe aux États-Unis.

    Mais sa renommée ne fut pas immédiate. Né dans une famille pauvre, fils naturel d'un industriel brasseur de bière qui a pris en charge ses études, Zorn s'est expatrié pour faire fortune.

    paris,expositionTrès motivé car amoureux d'Emma dont le banquier de père ne voulait pas comme gendre un saltimbanque fauché, Zorn décide d'atteindre un but : être riche pour demander et mériter la main d'Emma. Il décide de parcourir l’Europe à la recherche d’une clientèle aisée composée de banquiers, d'industriels et hommes politiques qui accourent pour se faire "tirer" le portrait. Zorn avait bien vu.

    Les portraits les plus austères, les plus académiques sont attachants et étonnent par la lumière qui finit par illuminer un visage même banal.

    Les modèles sont souvent des personnes connues. Certains ont insisté pour être immortalisés par Zorn qui a compris très vite que pour réussir son talent de portraitiste mondain était son premier atout. C'est aux États-Unis qu'il connait un triomphe.

    L'amour réciproque et passionné d'Emma et Zorn a résisté cinq ans au cours desquels les tourtereaux ont patienté. Ils deviennent des globe-trotters et s’installent dans des lieux agréables et accueillants.

    Il y a de la légèreté dans les paysages traversés par les rayons du soleil, les reflets aquatiques, le rendu du clapotis de l'eau.

    Il y a de la sensualité dans chaque tableau car Zorn était un bon vivant. Au fil du temps, ses autoportraits ou autres représentations de cet artiste, le montrent de plus en plus imposant et ventripotent.

    Mais, il est sensible. Élevé par une grand-mère en milieu très rural il a fait œuvre "d'anthropologue" en illustrant sous son pinceau magique des scènes de la vie simple et bucolique comme autant de scènes folkloriques.

    Graveur à succès et surdoué, il ne s'intéresse à la gravure qu'en 1882. Il est influencé par Rembrandt et Manet.

    Sur le tard, il s'intéressera aussi à la sculpture.

    Marie Dp

  • Lire "Les dessous croustillants de l’Histoire de France"

    paris,livreAlain Dag’Naud, agrégé d’histoire, collaborateur au Canard enchainé ose ici une autre Histoire de France aussi captivante, parfois plus, que la plus classique.

    Ce livre conséquent permet d’appréhender ladite Histoire depuis Clovis jusqu’à Emmanuel Macron sous son aspect émoustillant voire érotique.

    Il nous procure une relecture parfois irrésistible de 20 siècles d’une Histoire de France inédite.

    Jean-Paul

  • 1 - Expo "Anders Zorn"

    Nous l’avions attendueparis,exposition
    Partir, nous avions dû,
    Mais nous sommes revenus
    Bienheureux, nous l’avons vue !
    Découvrir cet inconnu
    Son talent, nous porte tous aux nues
    Par ses aquarelles, qui l’eut cru ?
    À s’imaginer dans la nature
    Qu’il a si bien rendue.
    Ses portraits, des photos ? Non, sa peinture !
    Cette exposition, une superbe aventure !

    On connait en Suède La Petite Sirène, il y a sûrement aussi de bonnes fées ! Remerciements à celle qui s’est penchée sur le berceau de cet artiste (1860-1920) très glorieux dans son pays, talentueux aquarelliste, peintre, graveur, au destin particulier, de famille modeste, abandonné par son père, à 20 ans il sillonne l’Europe, puis l’Afrique du Nord, les États-Unis. Il réussit vite à se faire connaitre.

    L’exposition nous présente 150 œuvres surprenantes par la finesse de son travail débuté si jeune, avec la difficulté de l’aquarelle surtout sur grandes dimensions, puis évoluant vers la peinture et la gravure.

    paris,expositionDe nombreux portraits de personnalités de l’époque représentées dans leur environnement, avec de superbes effets de lumière, cette lumière qui le fascine, elle joue sur les visages, sur le mobilier, dans les tissus, reflète sur les eaux. Cette lumière passe dans la main de l’artiste pour interpréter la finesse des voiles, du tulle ou celle de la peau des baigneuses nues.

    Un émerveillement de tableaux en tableaux réalisés au cours des voyages du peintre, rendus encore plus vivants par les commentaires d’une guide qui nous a également démontré la méthode employée, assez compliquée, pour la gravure noire représentant des parties de tableaux en miniatures exposées en vitrine.

    Une exposition rayonnante, qui nous emplit de bonheur ! Il parait qu’en France nous ne possédons, hélas, que 3 de ses tableaux !

    Ninette