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paris - Page 220

  • À la cour d'Arvem

    En ce samedi de janvier d'autres Rois et Reines allaient être sacrés autour du buffet traditionnel, mais ceux-là, des plus pacifiques (ayant évolués au fil des siècles) osaient porter la couronne de pacotille, faisant face à leur responsabilité, celle d'engager leurs gens de Cour, à se désaltérer, à goûter aux pâtisseries, voire terminer les plats...

    Ils n'ont pas eu à livrer bataille pour s'approcher de la "sainte table", mais ont gardé l'esprit chevaleresque car... Figurez-vous que même ces têtes couronnées se sont pliées à ranger la salle des fêtes !

    Confirmation ; Voyez, la Révolution est bien passée par-là ! ...

    Ninette

  • Discussion "François 1er"

    paris,françois 1erEn notre mémoire, c'était un grand Roi par sa prestance, ses attirances pour l'art et les artistes (Le Primatice, Léonard de Vinci), la bataille de Marignan,.. mais en creusant cette période de la Renaissance, nous avons découvert une personne, au comportement parfois enfantin, très dominé par sa mère qui avait tant souhaité pour lui, le trône, une sœur en admiration, materné par ses deux femmes, manipulé plus tard par ses maîtresses.

    Était-il un grand Roi ?

    Bel homme, aux caprices d'enfant gâté qui reculait devant les responsabilités du pouvoir, laissant celui-ci aux mains de sa mère Louise de Savoie, Régente du royaume. Celle-ci de nature très intéressée, va s'approprier des régions, et mettre ses amis au pouvoir.

    Les trois monarques Henri VIII, Charles Quint, François 1er, tous jeunes, du même âge, jouaient à s'affronter, à se recevoir dans de fastueuses fêtes comme "Le camp du Drap d'or" aux environs de Calais (où François 1er veut en mettre plein la vue à Henri VIII)... Parfois en bon terme, souvent ennemis, parties de cache-cache politiques entre ces trois gouvernants.

    François 1er était obsédé par l'Italie, le Milanais, 6 mois après son avènement il part à la conquête de ce territoire, qu'il obtint par la victoire de Marignan, mais qu'il perdra par la suite. Il voudra le reconquérir, dix ans plus tard, mais sera fait prisonnier à la bataille de Pavie.

    Était-ce un Roi Chevalier ?

    Bien que "Chevalier" François n'avait, semble-t-il pas l'attitude exemplaire que ce titre oblige, puisqu'il a été parjure à son serment, pour sa libération. Il envoya deux de ses fils le remplacer en prison. "Tout est sauvé, fors l'honneur"… Beau geste chevaleresque !

    Marié à la fille d'Anne de Bretagne, Claude de France, puis au décès de celle-ci, à Eléonore sœur de Charles Quint, il eut pour maîtresses, Françoise de Chateaubriant et Anne de Pisseleu. Il les laissa jouer un rôle politique, parfois funeste, à la Cour.

    Présenté comme un Roi humaniste il lança malgré tout un édit qui prohibait l'imprimerie, la fermeture des librairies, créa une chambre ardente contre les livres séditieux, faisant donc tort aux hommes de lettres, suscitant l'exil de Clément Marot, Rabelais et bien d'autres...

    paris,françois 1erC'est aussi l'époque du Concordat de Bologne qui impliquait que le haut clergé soit nommé par le Roi avec l'accord du Pape qui touchera des "royalties" sur les abbayes. C'est donc la rupture entre le haut et le bas clergé puisque les rôles d'abbé, évêque, cardinal seront distribués par le Roi suivant son choix parmi les nobles, architectes, artistes, sans être donc religieux dans l'âme ! Combine, et ceci jusqu'à la Révolution !

    Par contre sous ce règne, des nouveautés positives : des constructions voient le jour entre autres, Fontainebleau, Le Louvre, Chambord (qui époustoufla Charles Quint), la réunion définitive de la Bretagne à la Franc e, la naissance du Collège de France, la tenue des registres paroissiaux (futurs registres d'état civil) à rédiger en français et plus en latin.

    Mais aussi retour à la torture publique envers les hérétiques "Les Vaudois" dont le gourou du XIIeme siècle prônait la religion dans la pauvreté... Conséquence, massacre de gens pacifiques 3000 victimes... Vive la chevalerie ! On est loin de la devise d'un certain Bayard "Chevalier sans peur et sans reproches" !

    Pour conclure un règne tumultueux qui se clôture à Rambouillet en une fin peu reluisante pour un monarque.

    François 1er à 53 ans, serait-il mort d'une "maladie d'escapade" "Le mal de Naples" ? "Je suis puni par là où j'ai péché" aurait-il dit ! Le doute subsiste.

    Nous restons surpris du portrait dévoilé loin du Roi soi-disant puissant, magnifique, démontré dans les livres scolaires qui permit cependant, le développement de l'art de la Renaissance Italienne dans notre belle France.

    Mais n'était-il pas, comme le signale Franck Ferrand, le Roi des chimères ?

    Ninette

  • Lire "La science au secours de l'Histoire"

    paris,livresFranck Ferrand présente ce livre de Nicolas Koch "La science au secours de l'Histoire" avec comme sous-titre "5 énigmes résolues". C'est vite dit. Les énigmes ne sont pas résolues à 100% et c'est sans doute mieux ainsi.

    Ce livre a le mérite de nous intéresser à nos ancêtres de Néandertal et du Néolithique, de nous faire revisiter la Vallée des Rois avec ses momies de la XVIIIeme dynastie égyptienne et de nous interroger sur le crâne d'Henri IV réapparu après bien des tribulations, ainsi que sur les causes de la mort de Napoléon à Ste-Hélène (une seule chose est sûre, il était bien mal en point depuis 1815).

    Jean-Paul

  • Lire "Fouché : les silences de la pieuvre"

    paris,livreEmmanuel de Waresquiel nous livre avec "Fouché : les silences de la pieuvre (*)" la meilleure biographie 2014 selon la rédaction de "Lire".

    Cette distinction est bien méritée. On lit sans aucun ennui cette vie si riche d'un petit professeur en soutane des collèges de l'Oratoire, qui, devenu conventionnel régicide et le mitrailleur de Lyon, se révèlera un des tombeurs de Robespierre avant de devenir un des ministres de Napoléon et des acteurs principaux des Cent Jours. Il finira sa vie, en exil, à Trieste.

    Un seul mot en fermant le livre. Quelle vie !

    Jean-Paul

    (*) Lire un extrait du livre

  • Expo "La collaboration 1940-1945"

    Mon premier réflexe en parcourant cette exposition c'est de ne pas l'avoir trouvée extraordinaire. Puis, avec le temps et la réflexion, j'ai observé que certaines images restaient gravées dans mon esprit après cette visite : la salle consacrée à Jacques Doriot chef du P.P.F (la malle qu'il avait emportée sur le front de l'Est est exposée) une liste de bénéficiaires de la Francisque (la nomination d'un d'entre-eux est annulée pour gaullisme) une lettre anonyme parmi tant d'autres...

    Si vous vous y rendez, d'autres documents inédits vous frapperont certainement. N'hésitez pas à les signaler. Tout compte fait " La collaboration 1940-1945" est une exposition pédagogiquement enrichissante sur cette période si complexe.

    Elle est installée jusqu'au 2 mars 2015 dans l'Hôtel de Soubise.

    Jean-Paul

  • Cet acronyme : CNAM vous dit-il quelque chose ?

    paris,muséeOui, j’espère, car le Conservatoire national des arts et métiers mérite plus que jamais d’être connu, visité et admiré.

    C’est un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche fondamentale fondé par l’abbé Henri Grégoire en 1794 pour "perfectionner l’industrie nationale". Avec l’École polytechnique, ce sont deux réalisations de la Révolution française dans le domaine des sciences et techniques.

    Héritier de l’esprit des lumières et des encyclopédistes, le Conservatoire a, dès son origine, une vocation pluridisciplinaire. Il est principalement destiné aux cadres en activité dans l’industrie, les entreprises et dans les services publics qui souhaitent approfondir leurs connaissances, s’initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme de bac+2 à bac+8.

    Son siège est à Paris et il possède 150 campus en France et en outre-mer ainsi que plusieurs centres à l’international. Plus de 100 000 élèves suivent actuellement ses cours.

    Il est situé au cœur de Paris dans l’ancien prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs.

    L’établissement religieux d’origine, datant de l’époque mérovingienne, fut installé en prieuré en 1060. Il s’agit d’un des plus anciens lieux de France consacrée à l’étude et utilisé sans discontinuité depuis sa création.

    Mais aujourd’hui nous vous parlerons de son magnifique musée, que nous avons visité il y a quelques jours sous la conduite d’un ami, ancien professeur du Conservatoire.

    Nous ne l’avions pas vu depuis sa rénovation en l’an 2000. Quel changement !

    Situé sur trois niveaux il présente :
    paris,musée- au rez-de-chaussée une section transports et dans l’Église un lieu d’émerveillement, du pendule de Foucault à l’avion de Blériot.
    - au premier étage : énergie, mécanique, communication, construction.
    - au deuxième étage : le laboratoire de Lavoisier ("la république n’ a pas besoin de savants…". Et c’est pourquoi on lui coupa la tête…), les instruments scientifiques et les matériaux.

    Tout ceci très bien présenté et commenté.

    Nous vous invitons vivement à lui rendre visite !

    Jacques et Nicole