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film - Page 10

  • Film "La Fracture" de Catherine Corsini

    Unité de lieu et de temps : nuit dans un service des urgences par temps de manifestations de "gilets jaunes".

    Un couple en phase de rupture, un manifestant blessé, la police aux portes de l’hôpital, mais aussi des manifestants voulant s’y réfugier pour échapper aux gaz lacrymogènes, les soignants débordés…

    C’est un constat d’états d’urgences au pluriel ; fractures de la société, état de sièges au pluriel… ça tombe, ça gueule, ça frappe… mais dans cette ambiance électrique, il y a des scènes drôles mais aussi des gestes vrais et doux.

    J’ai beaucoup aimé…

    Colette C

    Catherine_Corsini

  • Film "Debout les femmes"

    Elles œuvrent au quotidien pour notre bien-être, notre sérénité, notre confort dont nous n’avons pas conscience. Elles se cachent de crainte d’intrusion en nos vies privées.

    Ces ombres (90 % de femmes) travaillent au domicile de personnes âgées ou en Ehpad, dans les écoles auprès d'enfants quelquefois  handicapés,  à l'hôpital, dans les bureaux, du Parlement notamment.

    Elles époussètent, frottent, soignent nos enfants et nos vieux ; se lèvent à 4h du matin pour se rendre chez leurs multiples employeurs, faire le ménage avant l’arrivée des salariés ; elles portent des charges lourdes, leurs gestes sont répétitifs, leurs trajets sont innombrables et insensés, elles rentrent enfin chez elles vers 20 H, éreintées, s’occuper de leurs enfants et tâches domestiques. 

    Pour un revenu inférieur au SMIC et souvent très largement inférieur (700 €).

    Malgré tout, elles sont réellement passionnées par leurs métiers "d’aidantes" car elles aiment "rendre service aux autres".

    Tout en ruinant leurs santés, elles nettoient les maux naturels de la vie qu’on ne veut pas voir.

    Cependant, ces ombres humaines n’ont pas la reconnaissance de la Société. Certes, Elle les a applaudies lors des confinements puis les feux de la rampe se sont éteints…

    …. DEBOUT LES FEMMES, documentaire réalisé par Michel Ruffin et Bruno Bonnell qui ont enquêté auprès d’elles, défendent leur cause, non sans des embûches "incompréhensibles" à mon sens.

    Je lance un grand BRAVO à ces deux parlementaires, de confessions politiques radicalement opposées, mais réunis grâce à cette cause qui verra peut-être un jour ces âmes sortir de l’ombre.

    Ami(e)s Avermois(e)s, je vous conseille ce documentaire poignant, pris sur le vif, traité de façon à la fois drôle et grave. 

    MartineC 

  • Film "Eiffel"

    On connait tous… mais l’Homme, l’être humain, côté cœur… un père à qui sa fille parle de mariage alors qu’il ne l’a vue grandir, occupé par ses constructions de ponts… Puis une femme, un grand amour, fougueux et dramatique qui ressurgi au moment où son projet de tour s’éveille…

    Un homme qui sans bluffer ses ouvriers, parce que  pas un sou pour les payer, leur demande l’effort, de bâtir en 15 jours ce qui était prévu en un mois…

    Un homme qui construit une Tour tout en métal, haute de 300 m, sans accident !! alors que si fréquents pour les ponts.

    Un homme d’avant-garde, qui prévoyait, la Tour, comme la représentation de Paris et plus encore, de la France, avec des milliers de touristes venant la voir, même des nouveaux mondes ? !   Il avait bien vu juste, aujourd’hui, nous en sommes convaincus. Mais cet individu que laisse paraitre le film, est tout simplement un homme devenu grand… de 300m, et plus. 

    Arletteck

  • Film " Tout s'est bien passé"

    Ce film aborde la fin de vie. Avoir le choix de quitter cette vie sans intérêt, refuser la souffrance, la dépendance, partir en paix. Par quel moyen ? Demander de l'aide à un proche. Non, il y a la loi, le corps médical décide pour vous,  pense pour vous, ne vous écoute pas. Les proches souffrent aussi, se sentent coupables.
     
    Comme nous décidons de notre chemin de vie, nous devrions choisir en toute conscience le jour où nous voulons l'arrêter.
     
    Très bon film portant à réflexion.
     
    Annick D
     

  • Film "OSS 117 alerte rouge en Afrique"

    paris,filmNe comprenant rien de rien aux films d’espionnage, mauvais public en matière de comédies populaires, j’allais voir ce film à reculons. 2 heures à perdre et le temps se prêtait à l’abri des salles obscures.
    Bien qu’ayant beaucoup apprécié le 1er OSS 117 pour son côté novateur de traiter James Bond avec dérision, je craignais un…. Flop !
     
    Pas du tout !!! Je me suis marrée du début à la fin et les spectateurs riaient à gorge déployée. Belle communion cinématographique devant écran.
    Chaque séquence est drôle, enjouée, Jean Dujardin est irrésistible, et son jeune équipier Pierre Miney formidable.
    Ce film à l’humour caustique, dont l’histoire est plantée en 1981, est rempli de clins d’œil intemporels et actuels avec astuce (politique correcte, idées reçues de tout ordre, me-too, nouvelles technologies….). Une critique de la société humaine montrée avec une drôlerie intelligente.

     Les zygomatiques bien détendus, je ne peux que vous encourager, Amis Avermois, à aller voir ce film de Nicolas Bedos, réalisé et joué avec maestria.

    Bonne séance Laughing Laughing Laughing

     Martine C

  • Film "True mothers"

    True_mothers.jpgDélicatesse,  finesse, sensibilité et pudeur de la culture japonaise sont, à mon sens, concentrées dans cet émouvant film TRUE MOTHERS de Naomi Kaqase.  

    Il traite à la fois l’infertilité d’un couple en mal d’enfant, la grossesse des mineures et la légitimité de la parenté avec la plus grande des bienveillances. Sans pathos.

    Nous palpitons avec les personnages, et la beauté des plans de la nature et des visages est magnifique.

    Seul bémol, le dernier tiers du film m’a semblé tirer en longueur, mais la fin est puissante.

    Très beau film.

    Martine C 

  • Film "Nomadland"

    Film réalisé par Chloé Zhao qui a obtenu aux Oscar 2021 les statuettes de meilleur film, de meilleure mise en scène et de meilleure actrice pour Frances McDormand.

    Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain.

    Aux USA la vie sociale des américains est différente de la France.

    Lorsqu'une société (une firme) ferme ses portes pour raisons économiques, les employés(es) de l'usine n'ont aucune sécurité de l'emploi, couverture sociale, droits de chômage comme en France, allocations logement etc...

    Les américains sont un peuple de pionniers.

    Ils n'hésitent pas à tout redémarrer une nouvelle vie, dans d'autres contrées de leur état.

    Ces américains sexagénaires se retrouvent dans des campings,  partagent le  même travail  à la chaîne chez "Amazon" pour une période déterminée, acceptent toutes sortes de jobs sans rechigner devant le dur labeur.

    Le soir à la veillée autour d'un feu de camp chacun peut parler de son vécu.

    Une entraide s'installe entre eux.

    Ils sillonnent le pays avec leurs véhicules américain sur les vastes étendues de l'Ouest américain.

    Pernn essaie bien se vouloir retrouver une vie sédentaire mais avant tout ce qu'elle cherche c'est cette forme de liberté allant de ville en ville.

    C'est là son nouveau bonheur malgré les embuches de la vie !

    JoëlP

    Horaires des séances

  • Film "Une brève rencontre"

    Une pépite de film
     
    Comme beaucoup d’entre vous impatients du retour en salles, je me contente de mes écrans domestiques pour voir ou revoir des films.
     
    J’y ai découvert cette semaine « Une brève rencontre » diffusé ce 4 mai sur Arte. 
    Réalisateur : David Lean ("Le Pont de la rivière Kwaï ", "Lawrence d'Arabie",  "Le docteur Jivago".
    Acteurs : Celia Johnson, Trevor Howard, Cyril Raymond
    Sortie : 1946
     
    Ce film est à mon sens une œuvre d’art.
     
    Méconnu du grand public et boudé à sa sortie, il m’est apparu comme une réussite filmographique rarement atteinte au cinéma.
    Il nous conte l'histoire de personnes ordinaires vivant une passion extraordinaire.
    De façon très subtile par ses mises en scènes délicates, les cadrages, les gros plans, ce film pose la question de l’engagement à vie, du mariage, de l’amour.
    Nous vivons les sentiments ressentis par les personnages grâce aux superbes gros plans -noir  et blanc- des visages des deux principaux personnages et la maestria de leurs jeux d’acteurs.
    La mise en scène est toute de sobriété, que ce soit les lieux que les tenues vestimentaires. 
    Le fond musical exprime la profondeur des sentiments humains : Concerto pour piano n°2 de Rachmaninov.

    C’est l’une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Ce film bouleversant, magique, magnifique me fait penser à "Sur la route de Madison".
     
    À découvrir ou redécouvrir.
     

    MartineC
     

  • Film "Une femme sous influence"

    Une_femme_sous_influence.jpg"Une femme sous influence" de John Cassavetes avec Gena Rowlands, Peter Falk… 1974

    Marybel (Gena Rowlands) est une femme américaine des années 1970. Elle répond aux critères du dit "statut" de la Femme.
    Elle est amoureuse de Nick (Peter Falk), son époux, sentiment réciproque, mais lui, bien que proche de sa famille, est très absorbé par son travail de maître de chantiers et manque de temps à lui consacrer.

    Enserrée dans son carcan d’épouse et mère aimante, de maîtresse de maison accomplie, elle déborde de vitalité. Sa vie de mère au foyer la mène parfois à des paroles malvenues et actes inadéquats, voire nerveux qui ne "collent" pas avec l’idée que la société se fait d’une parfaite femme au foyer.
    À mes yeux, elle est excentrique mais non "folle" au point de se retrouver internée 6 mois en maison psychiatrique.

    J’explique le comportement de Marybel par la non-reconnaissance de ses proches, leurs jugements rapides, peut-être malveillants.
    Elle fait tout gaiement et simplement, jusqu’à accueillir 15 copains de Nick à l’improviste et se mettre illico en cuisine. Elle est par ailleurs en parfaite osmose avec ses 3 petits. Ce qui n’est pas le cas avec Nick dont les enfants se trouvent en état d’agitation lorsqu’il les emmène un jour en bord de mer.

    Parfois, elle dérape jusqu’à fumer, boire plus que de raison et ramener un inconnu dans son lit. Juge-t-on un homme pour un tel acte ? Si elle a commis cet acte, c’est que Dick a été empêché par son travail à leur soirée en amoureux, Marybel ayant confié les enfants à sa propre mère.
    Elle est souvent prise de tics, ce qui fait dire à Nick « Tu es timbrée ». (Est-ce de l’hystérie ?)

    Elle est en demande d’Amour, de reconnaissance qu’elle ne trouve pas. Elle explose dans son enfermement physique (maison) et sociétale (épouse et mère).
    Nick, sous l’influence de sa mère (belle-mère de Marybel) la fait interner 6 mois car ils ont trouvé la petite fille toute nue courant dans la maison (les enfants jouaient simplement à se déguiser). J’ajoute que la scène précédente est charmante, sans perversité aucune.

    Lorsqu’enfin elle rentre de son internement, Marybel a perdu toute personnalité. Elle n’existe plus. Elle est victime de l’incompréhension de ses proches.
    Mais elle reste consciente ("Je me retiens très fort pour rester calme").

    Ses proches sont-ils irréprochables ? Sa belle-mère est conventionnelle, se pose en juge et Dick peut se montrer brutal, voire violent. Il l’aime mais ne comprend pas les accès nerveux de son épouse.

    Si Marybel est victime, il existe un "bourreau". Son entourage, la société ? Sous couvert de La Morale ?

    On peut penser que Marybel est amorale (?). L’Amoralité est-elle une maladie ?

    Ce film est puissant.
    MartineC

  • Film "Les choses qu’on dit les choses qu’on fait"

    De Emmanuel Mouret avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne….

    J’ai aimé ce film pour sa beauté, sa délicatesse. Ce n’est pas un "marivaudage" comme je l’ai lu, ce film est à mon sens une étude philosophique sur l’état amoureux, l’amour, le couple, le mariage. Les plans sont magnifiques (Provence et Paris), la musique belle (Chopin notamment), le jeu des acteurs délicat, les dialogues subtiles. Une voix off  suit l’histoire, ou plutôt les histoires ; j’y ai retrouvé un "style Woody Allen".

    Le temps de cette immersion, j’en ai oublié mon masque, désormais obligatoire dans les salles de cinoches.

    N’hésitez pas à aller au ciné si vous êtes cinéphile. En ces temps difficiles, nous avons besoin de nous évader, et les salles de ciné nous y aident bien.

    Martine C