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Ce film vous raconte tout d'abord dans la période hitlérienne quelques épisodes de la vie de Reinhard Heydrich qui devint un des serviteurs les plus zélés du régime nazi.
Nous sommes ainsi les spectateurs des exécutions ordonnées par cet abominable régime notamment en Pologne dès 1939.
Puis le film se focalise sur la préparation en 1942 par 2 résistants, un tchèque et un slovaque, d'une opération qui permit d'éliminer à Prague Heydrich devenu, le protecteur de la Bohème-Moravie.
Un film prenant, nous permettant de visionner une page d'Histoire souvent peu connue.
Un homme influent tombe dans le coma après une journée oppressante. À son réveil, toute son existence est inexplicablement transformée.
J'ai personnellement eu du mal à différencier le rêve dû au coma, de la vie réelle. Il aurait été souhaitable que le réalisateur utilise le noir et blanc pour aider à la compréhension le spectateur peu doué, comme moi il s'y retrouverait mieux.
Si vous êtes d'esprit plus alerte, allez quand même voir ce film, il est bien joué notamment par Laurent Laffite et Chiara Mastroianni.
Agnès Varda accompagnée par son photographe du moment J R, partent du nord au sud de la France à la rencontre des habitants. Ceux dont on ne parle pas.
Ils vont les mettre en valeur en les photographiant, puis reproduire en très grand modèle ces clichés. Comme pour dire" vous êtes beaux, vous êtes reconnus par votre âge, votre métier, votre mode de vie, votre différence des uns et des autres". Ils vont saisir leur regard heureux, tel qu'ils sont, sans artifice, vont les laisser parler de leur vécu.
Ils vont coller ces photos sur des murs tristes et isolés, comme dans un village abandonné ou dans des lieux inattendus. Puis avec le temps, la pluie et le vent, tout s'effacera. Peu importe, c'est l'aventure du moment.
Ils vont rendre heureux tous ces gens qui ont bien voulu se prêter au jeu . Tout au long de leur aventure il y a une complicité, une drôlerie, un autre regard, enrichis par leur génération différente.
Nous retrouvons Agnès Varda dans son humanité, son originalité, son sens bien à elle de voir le monde avec fantaisie.
Si vous voulez vivre 2 heures la vie de Rodin passé les 40 ans entre la réalisation de la Porte de l'Enfer et la représentation si critiquée d'Honoré de Balzac, précipitez-vous dans la salle de cinéma la plus proche programmant "Rodin" le film de Jacques Doillon.
Vincent Lindon campe admirablement Rodin dans son labeur titanesque et dans ses hésitations entre son amour passionné pour Camille Claudel et ses habitudes bien ancrées avec sa quasi femme-servante Rose Beuret qui finira par l'emporter.
Vous vivez 2 heures dans l'atelier au milieu des modèles et des élèves. Un vrai documentaire.
Je me demandais donc si j'allais apprécié le film qui en a été tiré. J'ai été agréablement surpris. La Bretagne est belle, et les acteurs bien choisis . L'histoire de la "sérial killer" que fut Hélène Jégado nous est bien racontée, sans aucune outrance et rend crédible les pérégrinations de cette insatiable empoisonneuse.
Ce premier film de Stéphanie Pillonca est vraiment une réussite et rend bien compte de la vie quotidienne en Bretagne au XIX eme siècle.
C'est un film à voir sans hésiter qui malgré un sujet fort délicat est réalisé tout en finesse.
Nous connaissons peut-être plus Pablo Neruda à travers ses poèmes. Principalement par le très beau "Il meurt lentement", qui lui est d'ailleurs attribué par erreur et qui est en réalité de Martha Medeiros. Ce film nous retrace son parcours en tant que sénateur sous la période sombre au Chili, sa traque par le régime. sa personnalité exprimée à travers ses écrits. Très très bon (*)film.
En Angleterre, Daniel Blake, suite à un accident cardiaque ne peut plus continuer son travail. Il va donc se battre afin d'obtenir une aide auquel il a droit pour survivre. Et là, il se confronte à l'incohérence des différents services administratifs, manque de coordination, de communication. de sens humain. C'est un dossier parmi tant d'autres à traiter selon la règle décidée par les plus hautes sphères. Seulement en toute attente, il dispose de temps et a du cœur. Il va donc se rendre utile auprès d'une famille, l'accompagne, la soutient du moins moralement. Jusqu'au jour où .......
Ce film met l'accent sur l'indifférence, le regard des autres, l'amour-propre, le respect, mais aussi sur une solidarité possible, une générosité gratuite, une attention à l'autre.
L’Odyssée… retrace la vie du Commandant Cousteau, qui dès les années 50, part à la découverte, du monde du silence (pourtant pas si silencieux que cela !!).
Avec toute son équipe, il innove tout un matériel de plongée, de prise de vue. À bord de la Calypso il découvre un monde féerique. Pour financer ces explorations, il ouvre ce monde au grand public grâce à la réalisation, dès 1967, de la série documentaire L'Odyssée sous-marine du commandant Cousteau, qui le rendit, lui, son équipe et la Calypso, mondialement connus.
Un monde de passions, et de découverte où “l’ivresse des profondeurs” l’éloigne peu à peu, de sa famille, avec qui l’aventure avait commencée. Sa célébrité l’écarte de son épouse, pourtant indispensable à bords de La Calypso. Son amour propre, son égoïsme crée la discorde avec Jean-Philippe, son second fils, les éloignant l’un de l’autre, un temps, avant de se retrouver pour donner un nouveau sens à ses explorations : sauvegarde de la planète. Comme un “électrochoc”, la mort accidentelle de ce fils, le fait revenir à la surface, épaulé par Jean-Michel, fils aîné, pourtant bien souvent oublié.
Ce film est un bon complément à l'exposition de Petit Palais "Oscar Wilde, l'impertinent absolu". En effet la représentation de Salomé, spectacle dû à Oscar Wilde permet à Loïe Fuller d'inventer une forme de danse avec un costume qu'elle a dessiné
Ce film retrace son histoire et sa rivalité avec la plus jeune Isadora Duncan. Un film a recommander à tous les fanatiques de nouveautés chorégraphiques datant du début du XXeme siècle.
La guerre 14-18 est terminée. En Allemagne une jeune femme se rend chaque jour au cimetière. Mais qui est donc cet homme venant fleurir la tombe ou elle se recueille ?
Ce film en noir et blanc par sa beauté, nous plonge dans cette époque sombre.
Afin de ne pas raviver la souffrance de chacun, la haine du vaincu, un amour perdu, la culpabilité, tout au long du film nous suivons un fil conducteur tout autre que celui supposé, la réalité étant trop difficile à dire. Le pardon sera t'il plus fort ?
Allez, entre l'amour et la haine, quel est le mieux pour survivre à l'horreur ?