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film - Page 8

  • Film : La nuit du 12

    Que s’est-il passé cette nuit-là ? Clara, est retrouvée brûlée vive après avoir quitté le domicile de ses parents. La police enquête autour des relations de la jeune femme,  elle aimait la vie, elle aimait les hommes sans en attendre plus, ses relations masculines aux profils douteux, laissent supposer que chacun peut être coupable mais aussi innocent.

    L’équipe de la PJ menant l’enquête n’est que masculine, ambiance lourde dans leurs conversations concernant les femmes, leur mal-être professionnel perturbe leur vie privée, ce qui les poursuit la nuit comme le jour. Une juge d’instruction arrive et les remet en question, un point de vue féminin différent ça dérange. L’enquête repart à zéro.

    Les hommes tuent, mettent le feu entre les femmes et eux, les jugent si elles se conduisent comme eux. Incompréhensible ! Dans tout crime, qui est majoritairement coupable, et pourquoi ?

    Ce très bon film laisse en haleine jusqu’à la fin pour découvrir le coupable. 

    AnnickD

     

  • Film "À l'ombre des filles"

    De Étienne Comar

    Avec Alex Lutz, Agnès Jaoui, Hafsia Herzi…

    Luc, chanteur lyrique renommé, accepte d’animer le temps d’un été un atelier de chant dans un centre de détention pour femmes. Il sera vite confronté aux tempéraments imprévisibles et discordants des détenues.

    Comment réussira-t-il à harmoniser leurs voix ? Sera-t-il capable de leur apporter une liberté –mentale- à travers le chant ?

    Toute la gamme et les nuances des émotions de l’Âme humaine évoluent avec maestria dans ce film virtuose.

    Cinq étoiles.

    MartineC 

    Séances ICI

  • 2] Film "Notre Dame brûle"

    paris,filmSi vous voulez vous remémorer cet évènement qui sidéra la France vous pouvez vous rendre (sans masque !) dans la salle de cinéma la plus proche pour visionner ce long-métrage de Jean-Jacques Annaud.

    Ce n'est pas le film du siècle (malgré certaines scènes impressionnantes) mais vous pourrez y admirer dans leurs actions le courage et le professionnalisme des"soldats du feu".

    Ils méritaient ce film-hommage.

    Jean-Paul

  • 1] Film "Notre Dame brûle"

    Chacun se rappelle où il était lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019.

    Pour ma part, j’étais à Arvem en compagnie des joyeux lurons de l’atelier d’écriture. Celui-ci tirait à sa fin lorsque Jeanet entra dans la salle, coupant nos éclats de rire : "Notre-Dame est en feu !". Nous n’y croyions pas…" "Quoi ? Tu blagues encore Jeanet ?..."... Nous avions mal entendu… ?? Jeanet a dû se répéter plusieurs fois, vidéo du portable en main.

    De retour chez moi, je me précipitai sur le bouton de TV pour assister, hagarde, au terrible incendie ravageant notre joyau du XIIe siècle. 

    Ces images ont fait le tour du monde. Il fallait traduire ce tragique accident au cinéma.  Jean-Jacques ANNAUD s’y est attaché. 

    En vieille parisienne que je suis, je suis allée voir le film à sa sortie en ce 16 mars 2022.

    C’est là un film catastrophe, sauf qu’il reproduit un fait réel. Et qu’il ne verse pas dans le "sensationnel".

    paris,filmJe salue le travail de Jean-Jacques ANNAUD qui signe là un travail d’équilibrisme dans tous les sens du terme, une œuvre magistrale. Le spectateur est au cœur de l’incendie. Il tremble pour les pompiers qui, au risque de leur vie, ont pu sauver le monument.

    Je salue l’équipe de J-J ANNAUD pour son travail monumental d’un point de vue humain et cinématographique.

    Et qui rend hommage, sans aucune sensiblerie mais avec une vérité sincère, aux nombreux intervenants qui ont lutté 15 heures durant contre les flammes. 

    La somme engagée pour cette production, faramineuse, sert à bon escient. Aussi, en allant la voir, j’ai apporté ma petite contribution.

    Et je salue bien bas le formidable engagement des pompiers qui, chaque jour, prennent des risques terribles pour sauver non seulement des monuments, mais des vies.

    UN GRAND BRAVO

    MartineC

  • Documentaire "Le lynx"

    La beauté, la grâce, l’élégance du félin me mettent en état d’admiration.

    Aussi, apprenant qu’un documentaire consacré au "Lynx" était projeté en salle, je me précipitai au cinéma en ce gris et froid après-midi d’hiver.

    J’y appris que le lynx, espèce disparue en Europe Occidentale, fut réintroduit voici 50 ans dans la forêt jurassienne. Je suivais l’explorateur à la recherche de ces lynx vivant et se reproduisant en leur milieu naturel.

    Le lynx est un prédateur indispensable à l’équilibre de la nature : il se nourrit entre autres de cervidés (chevreuils…) devenus trop nombreux car ils broutent les jeunes pousses d’arbres, empêchant ainsi le renouvellement de la forêt et l’intégralité de son cycle naturel.

    Grâce à la réintroduction du lynx, l’équilibre de la forêt et des vies qu’elle y abrite est désormais en voie de préservation.

    Ce documentaire est une immersion totale au sein de la forêt et ses habitants tels chamois, aigles, hiboux, renards, hermines, rouges-gorges, aigles et autres oiseaux… sortant des fourrés et des branches comme par magie.

    On apprend beaucoup sur la vie animalière et végétale, la proximité et la puissance destructrice de l’être humain.

    L’être humain est un sinistre prédateur. Un haut le cœur m’en a pris : sa seule défense étant "son cerveau", il en use bien mal, ai-je pensé.

    Par bonheur, il commence à prendre conscience des terribles méfaits qu’il génère. Ce documentaire en est un témoignage bienfaisant et salvateur.

    MartineC

  • Documentaire "Rosy"

    Marine, 21  ans, est une promesse de bonheur. Quand, lors d’un marathon, elle perd momentanément la vue, elle consulte à l’hôpital, y passe une batterie d’examens pour s’entendre annoncer tout de go "vous êtes atteinte d’une sclérose en plaques". Le médecin sort de la chambre sans plus mot dire….

    Marine sait que les effets de cette maladie auto-immune neuro-dégénérative peuvent être ralentis par la médecine mais ne les soigne pas. Son état physique et mental se dégraderont inéluctablement. 

    Effondrée dans un premier temps, elle décide de partir à la recherche d’elle-même. Quitter toute amarre affective et matérielle pour voyager sac au dos en Nouvelle-Zélande (redécouvrir son corps), Birmanie (apaiser son esprit) et Mongolie (renouer avec son âme).

    Sa caméra ne la quitte pas et la suit tout au long de ses aventures. Elle plante sa tente dans des endroits improbables, pratique l’auto-stop attendant des heures sous la pluie, confie ses angoisses, sa solitude, sa fierté d’avoir crapahuté 40 km, ses belles rencontres, ses 12 journées de méditation. Et ce, sans le traitement prescrit par la médecine.

    Elle se surpasse jusqu’à l’épuisement mais avec grand humour. Et Marine se découvre, se sent invincible quoiqu’il arrive. "Elle", ce sera "Rosy". 

    Devant les beautés de la Nature, elle sait que les êtres ne sont pas éternels, mais la Nature se renouvelle éternellement. Alors, quoiqu’il arrive, elle profite pleinement du moment présent.

    Neuf mois plus tard, à son retour, accueillie chaleureusement par ses proches, elle rencontre le Pr FONTAINE – neurologue à la Pitié-Salpêtrière - qui met de côté ses nouvelles radiographies. 

    "Je ne soigne pas des photos, je soigne une jeune femme. Vivez, Rosie, vivez, profitez de la vie ! "

    Vivons ! Vivons ! Profitons du moment présent et de ce que la vie nous offre, tout cabossés sommes nous tous (à divers degrés).

    Ce documentaire (*), magnifiquement rendu par Rosy et son équipe de montage, est une profonde leçon de vie. 

    MartineC

    (*) Séances

    PS : J’ai revu hier le chef-d’œuvre de Stanley KUBRICK (1968) « 2001, l’Odyssée de l’espace », où l’être humain est un micro-point dans la nature qui, elle, est immortelle. La Vie est un éternel recommencement. Cette fiction a fait en moi écho avec le ressenti de Rosy.

  • Film "West Side Story"

    À New York, sortant des décombres, renaissent deux gangs mythiques, les Jets et les Sharks. Soixante ans ont passé depuis la première version. Évidemment l’Amérique a changé, toujours le racisme, son image n’est plus la même, elle s’est ternie. Mais l’amour n’a ni frontières ni lois ; d’origine différente, chacun dans deux bandes rivales, deux amoureux cherchent à se rejoindre malgré la haine de chaque clan, l’un chez les Jets, l’autre chez les Sharts.

    Leurs rencontres très vives s’expriment entre chants et danses. Quel bonheur d’entendre les mélodies connues de "Maria et América" entre autres, je me suis retenue pour ne pas les accompagner. A travers des ballets très synchronisés les robes colorées virevoltent de bon cœur dans un rythme endiablé, ce qui donne vraiment plaisir à entrer dans la scène. Je note aussi le style très différent de ces robes pour chaque groupe.

    La violence répétée des deux clans gâche le plaisir de cette nouvelle version peut-être un peu trop longue.

    J’allais voir ce film tout en craignant une déception, c’est mi-figue mi-raisin. J’ai vu la première version à une époque différente, sous un autre regard.

    Annick D.

  • Un vent de légèreté nommé ROSE

    ou de quoi faire pâlir Ronsard (Mignonne, allons voir si la rose… Pierre de Ronsard, Les Odes à Cassandre).

    Ils fêtent leurs Noces de Diamant dans une joyeuse ambiance familiale. Couple fusionnel.

    Pa ta tra….. Il meurt, elle est veuve. Seule. Tristesse profonde, vie bouleversée. Désespérée "vieille" femme de 78 ans, elle se néglige ; Rose croit sa vie perdue à jamais.

    Quand arrivent des rencontres heureuses. "L’âge n’existe pas", lui dit quelqu’un qui va devenir son "pivot"...

    C’est décidé : elle va vivre sa Vie de femme libérée. Libérée de son âge, de ses enfants, bref Rose découvre une nouvelle vie. Et quelle vie !

    On pleure, on rigole, on fait la fête, on se déchire, on s’aime, on s’amuse. ROSE est un film enlevé, gai, émouvant, à la fois grave et léger.

    Amis Avermois retraités pour la plupart, vous n’êtes point en retrait de la vie puisque vous êtes Avermois. Rose, incarnée par Françoise Fabian (*), vieille dame digne mais polissonne, est fabuleuse.

    Profitez, profitez de la vie jusqu’au bout. Tel est le message que m’a envoyé ce film décrivant la vie avec une grande justesse, une belle acuité. Sortant du cinéma, je me suis mise à siffloter et sautiller telle une enfant. Qu’on me prenne pour une folle, peu me chaut ! et je serais bien entrée dans la première boite y danser toute la nuit !... il était 15h30.

    Je vous laisse profiter de ce film tant il est bénéfique. À prescrire de toute urgence aux âmes déprimées.

    Et écoutez les dernières paroles de Rose à l’écran, regardez bien son regard intense, qui en dit long. Et attendez la fin du générique de fin (la chanson est superbe) car vous trouverez en dernières lignes les recettes des plats confectionnés pendant l’histoire.

    MartineC

    (*) Jeune ado, j’avais été marquée par la beauté de Françoise Fabian dans "Ma nuit chez Maud" (et émoustillée par l’histoire). Très jolie petite brune que j’aurais adorée devenir. La vie a voulu que je devienne une grande brindille châtaine. J’ai appris depuis que la beauté est en chacun de nous, quelles qu’en soient les formes et les blessures…si tant est qu’on le veuille.

  • Film "On est fait pour s'entendre"

    .. .et mon article est fait pour être lu !! Un film agréable à voir, avec des acteurs sympathiques : Pascal Elbé, Sandrine Kimberlain, et même Marthe Villalonga.

    On passe un bon moment avec quelques répliques bien drôles. Si, en plus, on se sent concerné, on devient solidaire de l'acteur principal dans sa vie de tous les jours. Bref, un film qui traite d'un handicap rarement mis en images.... et qui s'accentue en cette période masquée. Mais ça se soigne !!!

    Jean O.

  • Annie ernaux, je vous salue...

    Je vous salue, Madame Annie Ernaux, pour avoir écrit avec délicatesse votre avortement clandestin subi à l’âge de 23 ans en 1963 dans votre livre "L’évènement".

    Je vous salue, Madame Audrey Diwan, pour avoir traduit en un film magistrale, fidèle au livre cette ô combien tragique expérience vécue par les  jeunes femmes de cette époque ("Les Trentes Glorieuses !!!!).

    Cette histoire rappelle ou apprend la misère, la solitude, la terreur dans laquelle tu vivais, Femme. Si tu fautais, gare à toi la grossesse ! Fille-mère tu seras à jamais, rejetée de ta famille, du corps médical et du corps enseignant ; mise au banc de la société.

    Plus question de poursuivre tes études dans cet état, d’exercer la profession dont tu rêvais, ni même d’éduquer seule ton enfant que d’ailleurs, « tu n’es pas sûre de pouvoir aimer ».

    Tes seuls échappatoires : épouser un "homme généreux" que l’on t’aura quelquefois choisi, t’écharper avec une aiguille à tricoter, ou encore trouver une faiseuse d’ange à un prix exorbitant (400 F).

    Homme : seul ton plaisir prendras ? " C’est une maladie qui ne concerne que les femmes".

    Voilà en quelques lignes ce que nous racontent Annie et Audrey, avec une vérité crue mais sans pathos. N’oublions pas qu’avant Madame Simone Weil qui fit voter la loi en faveur de l’avortement (1974), la Femme était réduite à un objet de plaisir.

    Je vous salue bien bas, Madame Simone Weil.

    Que l’on ait connu cette époque ou pas, que l’on soit vieux, jeune, homme ou femme, rappelons-nous. Des femmes fortes existent pour la mémoire.

    Un conseil de ma part, Amis Avermois : on sort de la salle de cinéma littéralement ébranlé, aussi est-il préférable d’y être accompagné.

    MartineC

    NB : les phrases en italiques sont tirées du film