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conférence - Page 3

  • L'Abbé Saunière

    paris,conférenceQui était-il ? Quel mystère entretenait-il ? Que faisait-il ? Par ses actions surprenantes, nocturnes, bizarres, ses multiples comptes bancaires dans plusieurs villes françaises même à Budapest, cette fortune lui permettant des transformations immobilières dans le village....

    Avez-vous eu la réponse du mystère imposé aux fidèles ?

    Avec le temps, plusieurs hypothèses sont élaborées par des soi-disant chercheurs.

    Avez-vous trouvé laquelle ? Du moins celle qui vous semblait la plus plausible. Sacré bonhomme ! A-t-il été béni, lui qui passait pour un saint ? A-t-il gagné son paradis ?

    Celui qui en rigole toujours c'est "Asmodée" le diable, qui encore de nos jours nous accueille dans l'église Marie-Madeleine, très impressionnant avec ses yeux perçants.

    N'avait-il pas envoûté cet "élu de Dieu" pour en faire le Seigneur "Maître diabolique" du village isolé, perché sur les hauteurs des Corbières, où un trésor y serait caché depuis peut-être des siècles, et tant recherché.

    Il faut remonter aux Mérovingiens (410), aux Cathares (1244), à Blanche de Castille (1250) ou les Templiers (1370) qui ont tous une éventuelle coïncidence avec Rennes-le-chateau. Alors ?

    En attendant on se pose toujours la question : l'abbé avait-t-il trouvé le trésor ? Existait-il vraiment ? Ou plutôt n'est-ce pas la plus belle escroquerie du siècle précédent ?

    Vous êtes restés sur votre faim... ça tombait bien ! Car justement....

    Ninette

  • La Galigaï

    paris,histoire,conférenceUne sacrée arriviste du XVIIe siècle, Léonora Dosi.

    Italienne issue d'un milieu ouvrier, jeune fille, maligne, elle fut introduite dans la famille Médicis par son père bien placé, pour tenir compagnie à Marie un peu plus jeune, et languissante.

    Elle sut lui plaire, la distraire, la guider et sera toute sa vie auprès d'elle, aiguisée par l'ambition, d'abord en Italie, puis en France.

    Alors que Marie de Médicis devint l'épouse de Henri IV, Léonora pour accéder à la Cour de France, donc être auprès de la nouvelle Reine, dut acheter un nom, celui d'une famille célèbre : "Galigaï". Arrangement de l'époque bien commode pour arriver à ses fins; voici donc les deux femmes à nouveau réunies.

    La Galigaï auprès d'une Reine influençable, peu énergique, se déploiera en conseils, envoûtera celle-ci jusqu'à la Régence.

    Si le nom "Galigaï" nous était presque inconnu, d'autres chantèrent à nos oreilles éveillant des souvenirs tels : Henri III, Henri IV, Margot, François 1er, Louis XIII, Concini...

     Justement Concino Concini époux de Léonora se trouve également à la Cour Royale de France. L'époque était trouble, fin des guerres de religions. Des clans se formèrent, ce qui créa des tensions, des rivalités entre les groupes de nationalité italienne et française, des complots, des assassinats, les bonnes places étant convoitées !

    (Rappelez-vous... La Saint- Barthélemy… le Duc de Guise... Pas très joli tout cela).

    C'est ainsi que ce couple ayant connu l'apothéose auprès de la royauté durant dix-sept ans, connu aussi une fin terrible à Paris. Concini pris dans un guet-apens fut égorgé et lapidé par le peuple, la Galigaï, fut jugée, décapitée, brûlée soupçonnée de sorcellerie.

    Marie de Médicis n'intervint pas auprès de cette compagne troublante, elle-même dans l'impossibilité d'agir, car emprisonnée par son fils à Blois ! Drôle d'époque !

    Après cet éventail déployé beaucoup plus largement que ce résumé, un peu d'air était nécessaire...

    paris,histoire,conférenceAvec légèreté nous avons dégagé la table garnie, puis resserré les rangs autour d'elle pour fêter l'Epiphanie et faire revenir quelques têtes couronnées, sous la découverte des fèves. Coutume adoptée dans notre groupe avec le même succès, permettant à "nos Gens de Cour" de se retrouver pour converser à leur guise sur les potins et rumeurs de couloirs...

    Des rois et des reines élus sans violence, mais dans une douceur sucrée ! Aucune dent n'a succombé. (Juste un pincement au cœur devant les disparitions de Henri IV et François 1er...)

    Ninette

  • Misia, Reine de Paris

    paris,conférenceMisia ? Qui connaît cette femme? Ce nom vous dit-il quelque chose ?

    Probablement, si vous êtes allés au Musée d'Orsay entre juin et septembre dernier, attirés par l'affiche de cette femme du 20eme siècle, chapeautée, entourée de fourrure, une figure de légende de la vie artistique parisienne.

    Pensez donc ! Elle servit de modèle à Bonnard, Vuillard, Renoir... Mais commençons par le début !

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  • Discussion "La Fontaine"

    paris,conférenceNous avons ouvert "le salon" comme autrefois et vous êtes venus nombreux pour écouter la vie de La Fontaine, cet homme qui nous a laissé tant de textes enchanteurs, et nous permet de retomber dans notre prime jeunesse lors de l'évocation de ces fameuses fables apprises sur les bancs de l'école.

    À la proposition de notre conférencier de nous donner la parole, en vue de quelques récitations, peu d'entre-nous ont eu le courage de dire connaître par cœur, une fable !

    Mais personne ne sera lésé : chacun aura sous les yeux, les textes superbement décorés par les dessins de Benjamin Rabier, afin de suivre les orateurs volontaires ! (et sous surveillance contre les tricheries possibles ...)

    Mais quel évènement ! L'union faisant la force, vous avez presque tous le nez en l'air, les yeux pétillants, repris en chœur les plus connues... Bravo ! (Autrement dit, "la trouille enfantine" de l'écolier(e) qui doit seul(e) réciter la leçon au maître et devant tous les copains, vous est revenue et empêchés de vous mettre en avant ! Qu'importe l'essentiel était de participer.)

    Un grand coup de chapeau à notre M.J. nationale qui a formidablement conté l'histoire du meunier, son fils et l'âne ou la difficulté de contenter tout le monde, cette fable extrêmement longue, peu commune, et donnée sans hésitations. Un vrai morceau de bravoure qui nous laissa bouche bée !

    paris,conférenceparis,conférence

    Comme autrefois disais-je des écrits moins connus comme des contes ont été parcourus. Des lettres, des témoignages et des chansons ont illustré les faits importants de cette période du XVIIeme (Fouquet, les poisons, la guerre de Hollande... )

    Là aussi, entraînés par l'accompagnement de guitare et synthétiseur, de mémoire nous avons fredonné des refrains chantés depuis longtemps.

    Cette conférence n'ayant pas du tout le profil ultra sérieux qu'on imagine, nous a laissé le goût d'une réunion conviviale, chaleureuse, nous mettant l'eau à la bouche pour notre prochaine évasion à la campagne, vers la maison natale de l'auteur si inspiré, qui osa donner aux animaux, la parole, la pensée, soulevant les nombreux défauts "du genre supérieur" !

    (En y réfléchissant) Pour rencontrer la sagesse
    La philosophie ? La confesse ?
    Ne cherchez pas l'impossible
    Changez de cible,
    Permettez un conseil
    Source de merveilles,
    Pour avoir l'âme sereine
    Relisez les fables de La Fontaine !

    Ninette

  • François-Joseph

    Devant fêter l'Epiphanie, l'évocation de la royauté s'imposait.

    paris,conférenceC'est donc l'histoire de la famille entourant François-Joseph Empereur d'Autriche, mais aussi Roi de Hongrie qui nous a été retracée, avec pour figurants l'Archiduchesse Sophie, les princesses Hélène et Elisabeth en Bavière (Sissi) et les Archiducs Rodolphe et François-Ferdinand.

    Le parcours de chacun plus ou moins connu, nous fut conté en remontant le temps avec ses rebondissements, jusqu'à créer les causes de la première guerre mondiale.

    Ces évènements, nous en avions, plus ou moins en général connaissance grâce au cinéma : "Sissi" "Mayerling" mais aussi, pour certains d'entre nous, grâce aux récits des grands-pères et pères.

    Plus proche encore, "notre reporter" nous a invités dans son voyage à Mayerling, témoin vivant illustrant l'exposé du moment.

    paris,conférenceLes émotions "romantiques" passées, les galettes et pâtisseries attendaient de nous réconforter. C'est avec plaisir, que quelques fèves ont été découvertes en grande discrétion parmi les petits groupes formés pour échanger, de-ci, de-là, quelques bavardages.

    Pensez donc !... Nous ne nous étions pas revus, pour quelques-uns, depuis les fêtes....

    Ninette

  • Tintin de 7 à 77 ans

    En ce samedi Tintin est revenu parmi nous.

    Avait-il quitté les écrans pour se faufiler dans nos mémoires ? - Non - Il s'est glissé dans la documentation commentée avec passion, sur présentation de livres divers, du "Petit Vingtième", du journal "Tintin" plusieurs albums particuliers, remontant à la source de sa naissance, grâce à son père Hergé, dont nous avons écouté le déroulement et les péripéties de sa vie, de toutes ses créations inspirées de la réalité, agrémentée de l'imaginaire pour la transformer.

    Nous avons touché du doigt entre-autre, l'évolution du dessin les changements intervenus d'une histoire identique, mais sur des albums recomposés à la suite, et le suivi de l'actualité avec des sous-entendus, dont je ne suis pas certaine que les enfants ont conscience.

    Il n'y a qu'en prenant de l'âge que le lecteur se régale de tout cela. Ne parlons pas des Tintinophiles toujours à la recherche des particularités.

    Si parmi l'assistance peu de personnes sont allées voir l'exploit de Spielberg, beaucoup d'entre-nous connaissaient bien des célèbres titres de B.D. si populaires, et citaient heureux, les personnages.

    Nous avons un court instant, aussi, retrouvé notre jeunesse ! Merci Jean-Paul !

    Ninette

  • La sophrologie

    La sophrologie ça n'est pas un gros mot.

    La sophrologie ça n'est pas magique, ça n'est pas pratiqué par un gourou dans une quelconque secte.

    C'est une science que notre conférencière passionnée vit au jour le jour et a voulu nous faire partager.

    La sophrologie ça n'est pas un fourre-tout.

    L'exposé nous permet d'en cerner les limites et de clarifier un peu les rôles du psychiatre, du psychanalyste, du psychologue.

    J'ai retenu que patient du sophrologue thérapeute, je suis acteur de ma guérison.

    Il me permet de me connaître, il ne m'influence pas.

    En un mot, si je vais mal, j'ai découvert que je peux compter sur cet homme ou cette femme en empathie avec moi.

    Philippe V

    On entend de plus en plus parler de la sophrologie.... mais beaucoup d'entre nous voulaient en savoir un peu plus. C'est chose faite grâce à Christiane Guemy, sophrologue/thérapeute, qui nous en a présenté l'historique, les buts, les méthodes et surtout...les vertus. Elle a répondu à toutes nos questions avec gentillesse, patience et compétence.

    Il faut croire que la séance fut une réussite puisque personne ne s'est endormi... (Certes nos chaises n'ont pas le confort d'un divan moelleux... mais c'est moins cher !!). Une expérience à renouveler dans d'autres domaines.

    Jean O

  • Josephine de Beauharnais

    paris,conférenceSi nous avions écouté par le passé des exposés sur le destin de femmes célèbres, de caractère que ce soit dans le domaine artistique, littéraire, de la mode ou politique, par exemple, Sarah Bernhardt, George Sand, Coco Chanel, Marie-Antoinette ou Mata Hari, Joséphine ne correspond pas à ces profils, "seulement" femme de Napoléon, mais "sa bonne étoile" durant ses diverses campagnes.

    Elle fit le lien entre l'ancienne aristocratie et la nouvelle noblesse d'Empire.

    Enfant de la Martinique, élevée en pension jusqu'à l'adolescence, avec une éducation ciblée essentiellement sur le savoir-faire au féminin c'est-à-dire "savoir tenir une maison".

    En France elle a épousé très jeune Alexandre de Beauharnais officier, dont elle eut 2 enfants. Au moment de la Terreur, considérés comme suspects, elle connut avec son mari, la prison.

    Devenue veuve à la suite de l'exécution de son époux elle fut libérée quelques jours après la mort de Robespierre. Puis elle trouvera sa place au milieu des "Meveilleuses" du Directoire ; c'est ainsi qu'elle rencontrera Bonaparte. L'on connaît la suite !

    Recevant beaucoup dans les salons, il lui fallait être toujours très élégante. Qu'à cela ne tienne ! Dispendieuse par nature elle acquerra par plaisir plus que de raison. Après 15 ans d'union, ne pouvant donner d'héritier au trône, elle sera répudiée mais gardera le statut d'ancienne Impératrice et vivra surtout à La Malmaison, s'occupera beaucoup de botanique, avant de s'éteindre à 51 ans.

    Sa demeure si accueillante conserve de nombreux souvenirs de sa présence, tant en mobilier, tableaux, garde-robes plantes, ne présente pas vraiment l'aspect d'un musée, plutôt celui d'une maison intime, s'offrant, prête à y séjourner.

    Ninette

  • George Sand

    paris,conférenceEn cette période tourmentée du début de l'été où le machisme français se révèle au grand jour, nous avons évoqué une femme libérée du 19e siècle, une femme peu ordinaire, écrivain, journaliste, engagée politiquement, républicaine soutenant les Révolutions de 1830 et 1848... J'ai nommé George Sand !

    Bien que l'Impératrice Eugénie ait sollicité pour elle un siège à l'Académie Française, elle fut simplement reconnue des Romantiques "Reine sans couronne" (belles paroles). Cependant durant le siège de Paris (1870), son nom fut donné à un ballon dirigeable qui assurait le courrier avec la province.

    Elle fut élevée par sa grand'mère aristocrate pour qui elle avait beaucoup d'admiration, et connut la pension religieuse anglaise, ce qui explique en partie sa personnalité.

    Voulant se distinguer elle changea son prénom d'Aurore en George (pour son côté anglais), portait pantalon, fumait, entre autre...

    Elle eut un mari, de nombreux amants dont Musset et Chopin, fréquentait le milieu intellectuel se liant d'amitié avec Balzac, Flaubert, Liszt, Delacroix, à Paris.

    Elle vivait également beaucoup en sa grande propriété de Nohant en Berry, observant la vie paysanne et l'idéalisant. On la découvre dans ses oeuvres "La Mare au diable", "François Le Champi", "Les Maîtres sonneurs".

    Elle eut 2 enfants :

    - Maurice (Bouli) son aîné et préféré, celui-ci bien que marié ne la quitta guère, d'ailleurs sa belle-fille aimait beaucoup George,

    - Solange au caractère affirmé dont la vie mouvementée fit que mère et fille eurent des relations difficiles

    Des tourments, des chagrins, des succès jonchèrent la vie de cette grande dame.

    Nous pourrons retrouver quelques de ses souvenirs personnels lors de notre prochaine visite au Musée Romantique, dans cet hôtel particulier, où elle était reçue les vendredis.

    En ce qui nous concerne, n'étant que simples roturiers, nous ne serons reçus que le samedi pour pratiquement terminer cette saison de rencontres.

    Ninette

  • Charles VIII et Louis XII

    La dernière discussion portait sur deux rois de France parmi les plus méconnus, entre Louis XI et François 1er, que dire de ces deux rois ?

    Ils eurent la même femme Anne de Bretagne, et apprécièrent plutôt que l'Ile de France, la belle Touraine l'un Charles VIII aimant Amboise où il naquit et mourut accidentellement et l'autre, Louis XII plutôt Blois.

    Charles_VIII_Ecole_Francaise_16th_century_Musee_de_Conde_Chantilly.jpgMais leur grande aventure fut la campagne en Italie jusqu'à Naples. Charles VIII rencontra dans cette aventure à Milan Ludovic Sforza dit Ludovic le More mécène de Léonard de Vinci, à Florence le prêcheur de "fin du monde" Savonarole, à Rome le libidineux Pape Alexandre Borgia père de Lucrèce et César, tandis qu'à Naples il assista au miracle de San Gennaro, qui lui confirma être nommé par Dieu pour une ultime croisade qui devait le mener à Jérusalem.

    La ligue des états italiens l'en empêcha. Après sa mort son cousin Louis d'Orléans (Louis XII) fils du poète Charles d'Orléans, lui succéda et subit la même fascination pour l'Italie, mais se retrouva de nouveau l'adversaire d'un Pape, Jules II (cette fois le protecteur de Michel-Ange).

    louis-12-mary-tudor.jpgAyant vu également une Ligue anti-française se lever contre lui, il revint dans le beau pays de France, où en 1514 après la mort de sa femme Anne de Bretagne, il se maria avec une jeune princesse anglaise Mary Tudor.

    Certains dirent qu'il en mourut "en gay compagnon", le 1er janvier 1515, laissant la place à François d'Angoulême connu sous le nom de François 1er le Roi de la Renaissance par excellence.

    Jean-Paul