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Films : votre avis - Page 10

  • Film "Caravage"

    Suivant les conseils toujours judicieux de Martine je n'ai pas été voir "Avatar" je me suis précipité vers "Caravage". Bien m'en a pris, bonne peinture de Rome et Naples du début du XVIIe siècle et bonne reconstitution de la vie, ô combien , mouvementée de Michelangelo Merisi plus connu sous le nom de Caravage  (il est né à Caravaggio en 1573).

    Offrez-vous une séance , vous ne serez pas déçus.

     Jean-Paul

  • Flm "Avatar : la voie de l'eau"

    Avatar2.jpgDe James Cameron avec Amanda Worthington, Stephen Lang, Joel David Moore - Durée : 3H20

    Les épreuves auxquelles sont confrontés  des membres de la famille Sully, les chemins qu’ils doivent emprunter  pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.

    Si vous aimez les blockbusters, ou si comme moi, vous souhaitez découvrir ce genre de cinéma, allez voir "Avatar : la voie de l’eau". D’après les amateurs, il est le meilleur. Par ailleurs, un film de James Cameron, le cinéaste entre autres de « Titanic » ne pouvait être dénué d’intérêt.

    Film magnifiquement dessiné (fonds marins), aux effets spéciaux bluffants, projeté en 3D, je m’attendais tout au moins à un émerveillement visuel.

    De fait, le début m’a enchanté pour vite me plonger dans un ennui total 3h00 durant ! Je n’y ai vu qu’interminables courses-poursuites aquatiques de Schtroumpfs contre des humains idiots-méchants, le tout accompagné de musique et bruitages assourdissants.

    Ce film dégoulinant de mièvreries ("la mer nous entoure et la mer est en nous") cherche à nous envoyer le message "c’est pas bien de faire la guerre et c’est pas bien de détruire la planète".  

    Pour moi, c’est raté ! Pontifiant et puéril. 

    Mon expérience de "blockbuster" s’achèvera là. Ouf !...

    MartineC

     

  • Film "Mascarade"

    De Nicolas Bedos avec Pierre Niney, Isabelle Adjani, Marine Vatch, François Cluzet

    "La Côte d’Azur est une région très triste. Les très riches s’y ennuient ; les riches font semblant d’être très riches ; et tous les autres crèvent de jalousie" [ndlr]

    Quand un jeune gigolo tombe amoureux d’une call-girl sur fond de Côte d’azur, Nicolas Bedos en fait une satire d’escroquerie, d’amour passionnel et de destructions.

    Mon impression sur ce film reste mitigée.

    POUR :

    Un moment distrayant aux plans et lumières superbes et au casting exceptionnel. Quelques répliques drôles. Le plaisir de circuler en des lieux luxueux (l’hôtel Negresco, les appartements très haut de gamme). Les frasques liées à l'argent et la luxure de Nice. La beauté et la sensualité fascinantes de Marine Vatch.

    CONTRE :

    Une grosse machine commerciale en marche. Film visiblement ambitieux et rempli de poncifs et vieilles ficelles sur la lutte des classes, la vacuité des riches, le scénario trop souvent ponctuée de vulgarité. Un procès pas très…. Instructif. Une Isabelle Adjani vieillissante pathétique.

    Le titre porte bien son nom : c’est une mascarade. À vous de juger, amis Avermois.

    MartineC

     

  • Film "Le pianiste"

    De Roman Polanski avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Emilia Fox - 2002

    Quel autre cinéaste que Roman Polanski montre aussi magistralement l’horreur cynique de la machine nazie si monstrueusement organisée, sous forme de film inspiré de l’histoire ?

    La traque, la terreur des familles juives, les hordes de pourchassés, les corps qui tombent au sol, piétinés, l’horreur du ghetto de Varsovie où chacun pense "survie", jusqu’à cette scène d’épouvante où les nazis obligent de pauvres erres à danser, et cet homme squelettique qui lèche à même le sol le contenu d’un précieux bol de soupe renversé ; la perversité des nazis qui prennent un invraisemblable plaisir à torturer, à abattre des êtres humains ; une famille unie, brusquement désunie par des monstres ; seul en réchappe le fils, Wladyslaw Szpilman, pianiste mondialement connu à l’époque.

    Le spectateur, horrifié, terré au fond de son fauteuil, suit la trace solitaire de ce jeune prodige traversant la foule, les ruines et les cadavres…..

    Ce film est une symphonie : il n’y a plus caméra, champs et contre-champs, montage, acteurs, spectateurs...enfin, rien n’apparaît du travail phénoménal que ce film a exigé.

    Seule l’horreur explose dans la tête, dans les tripes. Reste un monde interloqué devant écran, subissant, souffrant atrocement et qui ne se remet pas de tant d’abjection. Comment a-t-on pu en arriver là ?

    "Le pianiste" restera dans les mémoires comme une référence cinématographique à l’horreur de la guerre, à la haine du juif, à la haine de l’autre, à la sinistre volonté de domination.

    Roman Polanski est un cinéaste virtuose.

    MartineC

  • Film "Close"

    De Lukas Dhont (jeune cinéaste Belge de 31 ans qui a réalisé le remarquable film "Girl" en 2018) avec Eden Dambrine, Gustav Waele, Emilie Dequenne

    paris,filmUn film juste sur les prémices de l’adolescence : les amitiés, la présence et le rôle des parents et des éducateurs, les intérêts culturels, l’extrême sensibilité au trouble amoureux en germe, le suicide et le sentiment de culpabilité.

    Le jeune garçon joué par Eden Dambrine est criant de vérité. 

    Il émane de cette fiction délicatesse, sensibilité, grâce et pudeur : la magie du très bon cinéma. À découvrir.

    MartineC

  • Film "Armageddon time"

    De James Gray avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta, Anthony Hopkings
    Inspiré de la propre histoire du réalisateur

    Nous suivons Paul Grafft, préadolescent juif de classe moyenne, en compagnie de son camarade de classe Johnny, afro-américain pauvre, vivant dans le Queen’s (faubourg multiculturel de New York) des années 1980, à l’ère du néo-libéralisme (Reagan). Paul vit au sein d’une famille nombreuse et aimante tandis que Johnny n’a que sa grand-mère atteinte d’Alzheimer pour famille.

    Lire la suite

  • Film "Le défi de Noël"

    À Dax où j'étais en cure thermale, j'ai vu en avant première un merveilleux film "Le défi de Noël" qui prône le courage, la persévérance, l'amitié et l'abnégation en plus il y a de sublimes images de la Haute Savoie où il a été tourné par Florian Hessique réalisateur et acteur avec aussi dans le rôle principal Aurore Planas qui joue très juste.

    Je vous conseille d'aller le voir pour les fêtes, c'est un film pour petits et grands qui a été tourné avec un tout petit budget et qui vous mettra plein de paillettes dans les yeux.

    AnnieT

  • Film "Couleur de l'incendie"

    J'ai vu avec grand plaisir "couleur de l'incendie", une vengeance implacable d'une femme dans les années 1930 ruinée par des personnages tous détestables avec une actrice au top Léa Drucker et un Benoit Poelvoorde en parfait "salopard" et les seconds rôles parfaits Oliver Gourmet, Fanny ARDENT (en diva malade) cette fresque m'a tenue en haleine jusqu'au la fin.

    L'auteur du roman Pierre Lemaitre a participé au scénario pas un instant d'ennui j'ai retrouvé l'atmosphère du livre. Bref une projection qui vaut les plus de 2 heures de film."

    Françoise D

  • Film "La conspiration du caire"

    De Tarik Saleh (réalisateur suédois d’origine égyptienne)*

    Avec Tawfeek Barhom, Fares Fares, Mohammad Bakri

    Prix du meilleur scénario du Festival de Cannes 2022

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    La conspiration du caire.jpgDans l’Égypte actuelle sous le régime d’Al Sissi, le jeune Adam, modeste pêcheur, gagne une bourse pour intégrer la prestigieuse université religieuse Al-Azhar, d’obédience sunnite. Le grand Iman mourant soudainement, l’élection d’un nouvel Iman est lancée. Le jeune Adam, nouveau venu et bien innocent, se retrouve violemment impliqué dans une lutte de pouvoir entre élites religieuses et politiques du pays. 

    Avec maestria, ce thriller démontre comment la dictature manœuvre secrètement pour soumettre l’institution religieuse indépendante et imposer un grand Iman sous son emprise.

    Tarik Saleh tient le spectateur en haleine du début à la fin, en pleine empathie avec le jeune Adam.

    Film puissant, images somptueuses, scénario implacable, jeu des acteurs admirables de justesse.

    MartineC

    * Tarik Saleh est interdit de séjour dans son pays d’origine.

  • Film "R M N "

    De Cristian Mungiu avec Marin Grigore, Judith State, Macrina Bârladeanu

    RMN signifie IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) en Polonais.

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    Cristian Mungiu sonde l’âme humaine et traite d’un sujet ô combien sensible des déplacements de populations, posant avec grande intelligence les questions d’ordre sociétale, politique, culturel, émotionnel, que ce thème entraîne.

    À travers la photographie de la vie d’un village de montagne peuplé de communautés diverses - Roumaines, Hongroises, Allemandes – qui voit arriver deux Sri-Lankais embauchés dans la boulangerie industrielle, une partie de la population se rebelle, notamment à travers une scène mémorable organisée par le curé. Le film ne pointe pas les gentils et les méchants, chacun ayant droit à sa parole et à l’écoute. Le spectateur prend parti pour l’un puis pour son antagoniste, réveillant en lui des sentiments paradoxaux, bienveillance puis rejet de l’inconnu ; tellement humain, tellement juste. Il nous met cependant en garde contre la violence xénophobe, les bas instincts que chacun porte en soi.

    C’est là un véritable concentré de la complexité humaine, sans caricature ; une prouesse cinématographique.

    Ne sommes-nous pas tous le « sale gitan » de quelqu’un ? Eh oui mais enfin, pas si simple à l’échelle d’un pays.

    Pour finir, la métaphore de clôture est magistrale. Je vous laisse l’apprécier.

    Film de qualité très élevée à la mise en scène exceptionnelle.

    MartineC