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Films : votre avis - Page 6

  • Film "The whale (La baleine)

    De Darren Aronofsky avec Brendan Fraser, Sadie Sink, Ty Simpkins

    Charlie, professeur reclus chez lui par son obésité morbide (270 kg), tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.

    Je redoutais un côté malsain à assister à un film traitant de l’obésité morbide. Hormis cet aspect, j’y ai suivi la fin de parcours d’un professeur, bien qu’érudit s’autodétruit par la boulimie pour oublier ses malheurs passés. 

    Il n’ose plus se montrer : il semble dégoûtant, monstrueux à tel point qu’il donne ses cours en vidéo et cache son image terrifiante derrière un écran noir.

    Il tâche vainement de renouer avec sa fille qui le rejette violemment.

    Darren Aronofsky m’a entraînée dans ma répulsion vers la sympathie pour cet homme – excellemment bien joué par Brendan Fraser - . À travers son regard, j’y ai vu sa grande souffrance, ses peurs, sa solitude mais aussi et surtout un esprit curieux, une grande empathie et un grand cœur. 

    Certaines scènes sont choquantes, difficilement supportables ; d’autres sont comiques.

    La beauté se cache parfois sous la laideur. Voilà l’essentiel que j’ai ressenti à la vision de "The whale".

    A contrario, une de mes amies y a vu la dérive et le déclin de la société de surconsommation.

    Telle est la richesse du cinéma : le ressenti transmis, les interrogations soulevées, les émotions suscitées propres à chacun de nous à la vision d’une seule et même œuvre cinématographique.

    MartineC

  • Film "Le bleu du caftan"

    De Maryam Touzani avec Lubna Azabal, Saleh Bakri, Ayoub Missioui

    paris,cinéma

    Halim est marié à Mina. Ils tiennent un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

    Un film qui nous parle de l’Amour authentique où le temps est suspendu : les détails, les regards sont d’une poésie, d’une douceur et d’une sensualité rarement vues au cinéma.

    Beauté, délicatesse, sensibilité et audace. Voilà les mots qui me viennent à la vue de ce film magnifique et profond.

    Du grand Art !

    MartineC

  • Film "La vie pour de vrai"

    paris,cinémaUn film tendre, la naïveté tellement bien jouée par Dany Boon qui n'est pas convaincu par la "vie en vrai " qu'il découvre après avoir vécu  50 ans en retrait au club Med, et qui trouve le moyen de faire sourire et rire les spectateurs, hélas, par son comportement  d'inadapté.

    Si vous aimez ces 2 acteurs Dany Boon et Kad Mérad aux personnalités différentes démontrées, si vous voulez passer un agréable moment et vous évader, je vous conseille vivement de les rejoindre, vous oublierez votre "vraie vie"!

    Ninette

     

     

  • Film "La montagne"

    De Thomas Salvador avec Thomas Salvador, Louise Bourgoin, Martine Chevallier

    Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par la montagne, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. 

    L’idée de crapahuter et bivouaquer dans les somptueux paysages Alpins depuis mon fauteuil de cinéma me réjouissait à l’avance. 

    Sans que l’on sache vraiment pourquoi, le citadin plaque tout pour escalader en solitaire la montagne. Montagne dont nous n’avons que quelques belles images. 

    Au bout d’une heure d’achat du matériel, de pose de la tente, de prises de repas lyophilisés, de crapahutages, notre personnage plonge dans un monde étrange, mi liquide, mi féérique.

    A la fin, le voici qui ressort avec un bras luminescent (on est loin de la lecture du livre de Thomas Mann si bien commenté par JacquesB "La lumière de la haute montagne éclaire jusqu’au fond d’eux-mêmes" (cf blog Arvem). Le film dérape alors dans un fantastique douteux dont je n’ai pas trouvé la clé. De plus, se trame une histoire d’amour qui n’a rien à faire là.

    J’ignorais que le réalisateur, Thomas Salvador, est un scénariste versant dans le cinéma fantastique. Peu encline à ce genre et m’attendant à un film réaliste, je n’ai pas apprécié ce long métrage (2h).

    Si vous êtes comme moi, attirée par les beaux paysages de montagne, je conseille plutôt un bon documentaire sur le Massif du Mont Blanc.

    MartineC

  • Film "Les trois Mousquetaires : D'Artagnan"

    paros,cinémaSi vous voulez vous remémorer les exploits des Mousquetaires dont la vie est relatée par Alexandre Dumas n'hésitez pas une seconde précipitez-vous vers la nouvelle présentation des aventures des trois Mousquetaires.

    Toutes ces aventures se déroulent dans des décors réels (Cour Carrée du Louvre, Place des Vosges....) des acteurs prestigieux représentant avec maestria les héros (Vincent Cassel, Romain Duris, Louis Garrel ,Eva Green,  et le mignon François Civil ...)

    Dépêchez-vous vous ne le regretterez pas !

    Jean-Paul

  • Film "Les chemins noirs"

    Les chemins noirs.jpg

    De Denis Imbert avec Jean Dujardin, Joséphine Japy, Izia Higelin

    J’avais beaucoup aimé le récit de Sylvain Tesson "Sur les chemins noirs" qui fait partager au lecteur ses sensations, ses émotions et réflexions métaphysiques en traversant la France d’Est en Ouest, et ce après son malheureux accident.

    Je n’ai retrouvé rien de cela à travers le film de Denis Imbert. Il m’est apparu plat, sans profondeur aucune, voire ennuyeux. Reste la beauté des paysages de montagnes, bien filmés.

    J’ai envie d’écrire : "Passez votre chemin. Y’a rien à voir". Si : les beaux paysages. Autant regarder un documentaire. 

    MartineC

  • Film "l'immensita"

    De Emanuele Crialese avec Penélope Cruz, Vincenzo Amato, Luana Giulani, Patrizio Francioni, Penélope Nieto Conti

    Une histoire bien banale : mère de famille au foyer élevant ses 3 enfants, mariée à un homme volage.

    Sauf que, admirablement filmée dans la Ville Éternelle –Rome-, magnifiquement jouée par la très belle et talentueuse Penélope Cruz et 3 enfants/adolescents criant de vérité, cela devient un film éminemment poignant.

    La relation complice que Clara entretient avec ses enfants est sublime : elle les élève au sens noble du terme, leur donne le goût de la liberté ("je préfère l’imagination des enfants à celle des adultes [ndlr]"), aide l’ainée née dans un corps de fille qui ne lui correspond pas ; quant au mari/père, il représente le Pater-Familias dans toute sa brutalité. Clara finit par craquer.

    Plusieurs scènes sont d’un humour burlesque.

    Pour final, Emanuele Crialese a le génie de clore sur la chanson de « Love Story » interprétée en gros plan par l’aînée, en évitant toute sensiblerie –une prouesse-. Cette scène finale est tout au contraire un moment d’émotion infinie, englobant le film dans son intégralité.

    Immensita – Infinita – Magnifica.

    MartineC

  • Film "Empire of light"

    EMPIRE OF LIGHT (L’empire des lumières) de Sam Mendes avec Olivia Colman, Colin Firth, Toby Jones, Michael Ward, Tom Brooke 

    Le travail et les interrelations du personnel d’une salle de cinéma dans les années 1980, sur la côte est de l’Angleterre. 

    Ce film est une réflexion sur le cinéma : nous est montré le cinéma tel qu’on le fait, tel qu’on le vit, la richesse mentale qu’il nous apporte ; comment on le diffuse, comment il est perçu. « Empire of light » est une immersion dans l’intime des personnages et leurs liens dans le monde du cinéma.

    Par ailleurs, Sam Mendès aborde le racisme et la différence (maladie mentale entre autres) tout en rendant hommage à ceux qui, dans l’ombre, œuvrent à offrir au spectateur les séances de cinéma qu’il vit et qui le fascinent.

    "Empire of life" célèbre la magie du cinéma avec amour et une finesse rarement égalée.

    Film remarquablement mis en scène, joué et aux dialogues intelligents.

    MartineC

  • Film "Les amandiers"

    paris,filmDe Valeria Bruni Tedeschi avec Nadia Tereszkiewcz, Sofiane, Louis Garrel….

    Ils ont vingt ans fin des années 80 et passent le concours d’entrée de la fameuse École de théâtre des Amandiers. Les heureux élus y apprennent le métier de comédien.

    Difficile et complexe apprentissage que ce métier : puiser en soi, du fond de ses tripes, de son âme, l’infini palette des émotions humaines (Eros / Thanatos) et savoir les exprimer. C’est là un jeu dangereux car déstabilisant : comment construire sa propre psyché à l’aube de ses vingt années d’existence ? Où s’arrête le jeu du Soi, où commence le Soi réel ? Le jeu d’acteur est constructeur et destructeur à la fois. 

    Valeria Bruni Tedeschi nous le démontre admirablement à travers sa propre expérience à l’École avec Patrice Chéreau comme directeur. Elle nous montre avec amour et sa délicatesse bien à elle, ce milieu d’artistes dans lequel elle a toujours évolué (sa mère, Marisa Borini fut une pianiste concertiste de renom puis actrice ; son père, Alberto Bruni Tedeschi, compositeur et directeur artistique du Teatro Regio de Turin ; sa sœur Carla, auteur-compositrice-interprète). 

    De la première à la dernière minute, le spectateur est happé par la vie de ces jeunes fougueux au sein d’un monde hanté par la drogue et le sida. 

    Les acteurs interprètent leurs rôles avec une justesse hors pair. Nadia Tereszkiewcz notamment est lumineuse dans le rôle de Valeria.

    Accompagné d’une musique soigneusement choisie (- Bach, Liszt, Vivaldi, Chopin – mais aussi les Rita Mitsuko "Andy", Hot Butter "Pop Corn", Ch. Aznavour "Parce que"…) ce beau film, violent et fascinant à la fois, est une explosion d’émotions, un feu d’artifice ! 

    MartineC

  • film "La femme de Tchaïkowski"

    De Kirill Serebrennikov avec Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova, Filipp Aydeyev

    paris,filmRussie, XXe. Antonina Miliukova, jeune femme aisée et apprentie pianiste, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovski. Mais l’amour qu’elle lui porte n’est pas réciproque et la jeune femme est violemment rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui, jusqu’à se faire faire des enfants par d’autres hommes pour afficher à la société, sur demande de son époux, une vie familiale bourgeoise.

    Vénérant la musique de Tchaïkowski depuis ma plus tendre enfance, attirée par l’affiche somptueuse, je m’attendais à un drame romantique sur fond de musique de Tchaïkowski. 

    Or, j’ai assisté à des scènes orgiaques, violentes, à la limite du supportable. Les plans de ce long métrage (2h23) sont excessivement sombres et la musique quasiment inexistante, un comble ! 

    Je suis très attristée de constater qu’un cinéaste – Russe de surcroît – brosse exclusivement le côté morbide de  Tchaïkowski. Qu’en est-il de ses compositions ? Rien. Un personnage monstrueux nous est montré.

    Il était aussi un compositeur de génie qui a produit une musique mondialement reconnue et le ballet (« Le lac des cygnes ») le plus mis en scène du monde.

    Si vous aimez sa musique, je vous invite à écouter le concerto pour violon opus35 – Andante (sur Youtube) : une pure merveille.

    Si vous aimez le genre gore, ce film vous plaira. Mais votre avis diffère peut-être du mien….

    MartineC