En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
De Ivean Calbérac avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Mounir Amamra
Un joli film autour de la dégustation vineuse, une rencontre entre un homme et une femme diamétralement opposés, un amour qui en nait. Sur fond de campagne champenoise et belles musiques.
J’ai aimé l’atmosphère de ce film et les personnages sympathiques, cabossés quelque peu par la vie mais joyeux.
De plus, on y apprend comment goûter un vin. Intéressant.
Profitez sans modération de ce film touchant, entre rires et larmes.
De Claire Denis avec Juliette Binoche, Vincent Lindon, Grégoire Colin, d’après un roman de Christine Angot
Je me réjouissais à l’avance de voir un film autour de l’amour et la jalousie joué par Juliette Binoche et Vincent Lindon.
Je ne m’attendais évidemment pas à une histoire à l’eau de rose sans intérêt, mais là… je n’y ai vu que violence autour d’un trio amoureux qui se jette sans cesse des "mon amour… mon amour" qui sonnent faux, aggravée par une histoire de famille recomposée qui n’apporte rien à l’histoire, si ce n’est nous rappeler platement que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Merci ! j’avais remarqué.
Tout cela sur fond musical permanent qui semble annoncer un ultime désastre qui ne vient pas. À moins que l’amour ne soit que désastre….
De Jean Becker Avec Gérard Depardieu, Fanny Ardan, Benoît Poelvoorde D’après un roman de Georges Simenon
Les "Volets verts" ou l’ultime tour de piste de Gérard Depardieu.
J’attendais avec impatience la sortie de ce film avec Gérard D et Fanny A. Quelle déception pour moi qui pensais y voir une réminiscence de « La femme d’à côté » !
Le film s’ouvre dans le cabinet du médecin de GD qui lui diagnostique un cœur de 75 ans pour 65 ans d’âge. On peut vivre encore longtemps à 75 ans… à condition de restreindre un train de vie effrénée (travail, alcool, bouffe…), lui conseille son médecin.
Or, voilà notre Gégé national tournant des films, jouant au théâtre, et s’enfilant bouteilles de vodka sur bouteilles de vodka. Plusieurs attaques le menacent, mais il continue jusqu’au jour fatal….
Je ne comprends pas la motivation de Jean Becker pour ce film, pas plus que celle de Depardieu dans son propre rôle. Il faut être masochiste !
D’aucuns penseront que la gloire a gonflé Gégé au point d’en jouir avec excès. Sans doute, mais pourquoi le montrer en film ?
Quant à la très belle et excellente comédienne Fanny Ardan, elle apparaît à peine.
Amis Avermois(e)s, pour ceux qui apprécient l’acteur et aussi l’actrice, je vous déconseille ce film.
Que s’est-il passé cette nuit-là ? Clara, est retrouvée brûlée vive après avoir quitté le domicile de ses parents. La police enquête autour des relations de la jeune femme, elle aimait la vie, elle aimait les hommes sans en attendre plus, ses relations masculines aux profils douteux, laissent supposer que chacun peut être coupable mais aussi innocent.
L’équipe de la PJ menant l’enquête n’est que masculine, ambiance lourde dans leurs conversations concernant les femmes, leur mal-être professionnel perturbe leur vie privée, ce qui les poursuit la nuit comme le jour. Une juge d’instruction arrive et les remet en question, un point de vue féminin différent ça dérange. L’enquête repart à zéro.
Les hommes tuent, mettent le feu entre les femmes et eux, les jugent si elles se conduisent comme eux. Incompréhensible ! Dans tout crime, qui est majoritairement coupable, et pourquoi ?
Ce très bon film laisse en haleine jusqu’à la fin pour découvrir le coupable.
Luc, chanteur lyrique renommé, accepte d’animer le temps d’un été un atelier de chant dans un centre de détention pour femmes. Il sera vite confronté aux tempéraments imprévisibles et discordants des détenues.
Comment réussira-t-il à harmoniser leurs voix ? Sera-t-il capable de leur apporter une liberté –mentale- à travers le chant ?
Toute la gamme et les nuances des émotions de l’Âme humaine évoluent avec maestria dans ce film virtuose.
Si vous voulez vous remémorer cet évènement qui sidéra la France vous pouvez vous rendre (sans masque !) dans la salle de cinéma la plus proche pour visionner ce long-métrage de Jean-Jacques Annaud.
Ce n'est pas le film du siècle (malgré certaines scènes impressionnantes) mais vous pourrez y admirer dans leurs actions le courage et le professionnalisme des"soldats du feu".
Chacun se rappelle où il était lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019.
Pour ma part, j’étais à Arvem en compagnie des joyeux lurons de l’atelier d’écriture. Celui-ci tirait à sa fin lorsque Jeanet entra dans la salle, coupant nos éclats de rire : "Notre-Dame est en feu !". Nous n’y croyions pas…" "Quoi ? Tu blagues encore Jeanet ?..."... Nous avions mal entendu… ?? Jeanet a dû se répéter plusieurs fois, vidéo du portable en main.
De retour chez moi, je me précipitai sur le bouton de TV pour assister, hagarde, au terrible incendie ravageant notre joyau du XIIe siècle.
Ces images ont fait le tour du monde. Il fallait traduire ce tragique accident au cinéma. Jean-Jacques ANNAUD s’y est attaché.
En vieille parisienne que je suis, je suis allée voir le film à sa sortie en ce 16 mars 2022.
C’est là un film catastrophe, sauf qu’il reproduit un fait réel. Et qu’il ne verse pas dans le "sensationnel".
Je salue le travail de Jean-Jacques ANNAUD qui signe là un travail d’équilibrisme dans tous les sens du terme, une œuvre magistrale. Le spectateur est au cœur de l’incendie. Il tremble pour les pompiers qui, au risque de leur vie, ont pu sauver le monument.
Je salue l’équipe de J-J ANNAUD pour son travail monumental d’un point de vue humain et cinématographique.
Et qui rend hommage, sans aucune sensiblerie mais avec une vérité sincère, aux nombreux intervenants qui ont lutté 15 heures durant contre les flammes.
La somme engagée pour cette production, faramineuse, sert à bon escient. Aussi, en allant la voir, j’ai apporté ma petite contribution.
Et je salue bien bas le formidable engagement des pompiers qui, chaque jour, prennent des risques terribles pour sauver non seulement des monuments, mais des vies.
D’après un roman de l’écrivain hongrois Milan Füst
Je reste subjuguée par ce film qui, à mon sens, tient plus du conte philosophique que d’une histoire à proprement parler.
Pour quoi sommes-nous là ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce que l’amour ? Engendre-t-il de mauvais sentiments, la perte de soi ? L’amour s’émousse-t-il dans le mariage ? Autant de questions sur lesquelles l’être humain s’interroge depuis l’éternité le laissant démuni de réponse, si ce n’est qu’il est bel et bien là et qu’il vit sur cette terre. Point.
Ce film est poétique, les images sont splendides, tant des paysages que des intérieurs et des toilettes des années vingt. Il nous transporte à Malte, à Londres, à Paris, à Venise, en Mer Baltique… les plans des visages traduisent les émotions avec acuité, les dialogues sont tantôt doux, tantôt violents, tantôt comiques. Les scènes d’amour sont d’une infinie sensualité. Certaines scènes sont burlesques, d’autres sont un clin d’œil à des faits et personnages de l’Histoire.
Sur fond, entre autres musiques, du concerto N°5 en fa mineur de Bach. Magnifique !
J’ai pensé voir là un chef d’œuvre tant ce film m’a impressionné pour m’apercevoir que les cinéphiles ont souvent un avis négatif. Les Cahiers du Cinéma le descendent en flammes, le chroniqueur de France Inter le trouve "ennuyeux et académique". Les seules critiques positives en ma connaissance sont rapportées dans Télérama et Le Monde.
Si quelque(s) Avermoi(e)s a vu ce film ou a l’intention de le voir, je serais curieuse de connaître ses ressentis.
À bientôt….. et…. bonne séance (2h49), amis Avermois, si vous voulez vous faire votre propre opinion et la faire partager à nous tous.
Un dialogue, des troubles, des confessions entre une fille, Charlotte Gainsbourg, et sa mère Jane BI. Une puissante émotion s’en dégage.
Le spectateur partage ce moment intense avec elles et Joe - fille cadette de Charlotte -, avec Jacques, Lou, Yvan et leurs fantômes dont Kate, John, Serge et cætera. Elles se livrent dans leur plus stricte intimité.
Âmes sensibles, attention : ce film est de "l’alcool à l’état pur". Je suis sortie de la salle ivre d’émotions tant ce reportage est beau, juste, bouleversant.
Un chant d’Amour partagé d’une Maman et Son Ange.
Je n’en attendais pas moins de cette grande famille virtuose tant en musique qu’en cinéma.
Marine, 21 ans, est une promesse de bonheur. Quand, lors d’un marathon, elle perd momentanément la vue, elle consulte à l’hôpital, y passe une batterie d’examens pour s’entendre annoncer tout de go "vous êtes atteinte d’une sclérose en plaques". Le médecin sort de la chambre sans plus mot dire….
Marine sait que les effets de cette maladie auto-immune neuro-dégénérative peuvent être ralentis par la médecine mais ne les soigne pas. Son état physique et mental se dégraderont inéluctablement.
Effondrée dans un premier temps, elle décide de partir à la recherche d’elle-même. Quitter toute amarre affective et matérielle pour voyager sac au dos en Nouvelle-Zélande (redécouvrir son corps), Birmanie (apaiser son esprit) et Mongolie (renouer avec son âme).
Sa caméra ne la quitte pas et la suit tout au long de ses aventures. Elle plante sa tente dans des endroits improbables, pratique l’auto-stop attendant des heures sous la pluie, confie ses angoisses, sa solitude, sa fierté d’avoir crapahuté 40 km, ses belles rencontres, ses 12 journées de méditation. Et ce, sans le traitement prescrit par la médecine.
Elle se surpasse jusqu’à l’épuisement mais avec grand humour. Et Marine se découvre, se sent invincible quoiqu’il arrive. "Elle", ce sera "Rosy".
Devant les beautés de la Nature, elle sait que les êtres ne sont pas éternels, mais la Nature se renouvelle éternellement. Alors, quoiqu’il arrive, elle profite pleinement du moment présent.
Neuf mois plus tard, à son retour, accueillie chaleureusement par ses proches, elle rencontre le Pr FONTAINE – neurologue à la Pitié-Salpêtrière - qui met de côté ses nouvelles radiographies.
"Je ne soigne pas des photos, je soigne une jeune femme. Vivez, Rosie, vivez, profitez de la vie ! "
Vivons ! Vivons ! Profitons du moment présent et de ce que la vie nous offre, tout cabossés sommes nous tous (à divers degrés).
Ce documentaire (*), magnifiquement rendu par Rosy et son équipe de montage, est une profonde leçon de vie.
PS : J’ai revu hier le chef-d’œuvre de Stanley KUBRICK (1968) « 2001, l’Odyssée de l’espace », où l’être humain est un micro-point dans la nature qui, elle, est immortelle. La Vie est un éternel recommencement. Cette fiction a fait en moi écho avec le ressenti de Rosy.