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J'ai vu avec grand plaisir "couleur de l'incendie", une vengeance implacable d'une femme dans les années 1930 ruinée par des personnages tous détestables avec une actrice au top Léa Drucker et un Benoit Poelvoorde en parfait "salopard" et les seconds rôles parfaits Oliver Gourmet, Fanny ARDENT (en diva malade) cette fresque m'a tenue en haleine jusqu'au la fin.
L'auteur du roman Pierre Lemaitre a participé au scénario pas un instant d'ennui j'ai retrouvé l'atmosphère du livre. Bref une projection qui vaut les plus de 2 heures de film."
De Tarik Saleh (réalisateur suédois d’origine égyptienne)*
Avec Tawfeek Barhom, Fares Fares, Mohammad Bakri
Prix du meilleur scénario du Festival de Cannes 2022
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Dans l’Égypte actuelle sous le régime d’Al Sissi, le jeune Adam, modeste pêcheur, gagne une bourse pour intégrer la prestigieuse université religieuse Al-Azhar, d’obédience sunnite. Le grand Iman mourant soudainement, l’élection d’un nouvel Iman est lancée. Le jeune Adam, nouveau venu et bien innocent, se retrouve violemment impliqué dans une lutte de pouvoir entre élites religieuses et politiques du pays.
Avec maestria, ce thriller démontre comment la dictature manœuvre secrètement pour soumettre l’institution religieuse indépendante et imposer un grand Iman sous son emprise.
Tarik Saleh tient le spectateur en haleine du début à la fin, en pleine empathie avec le jeune Adam.
Film puissant, images somptueuses, scénario implacable, jeu des acteurs admirables de justesse.
MartineC
* Tarik Saleh est interdit de séjour dans son pays d’origine.
Cristian Mungiu sonde l’âme humaine et traite d’un sujet ô combien sensible des déplacements de populations, posant avec grande intelligence les questions d’ordre sociétale, politique, culturel, émotionnel, que ce thème entraîne.
À travers la photographie de la vie d’un village de montagne peuplé de communautés diverses - Roumaines, Hongroises, Allemandes – qui voit arriver deux Sri-Lankais embauchés dans la boulangerie industrielle, une partie de la population se rebelle, notamment à travers une scène mémorable organisée par le curé. Le film ne pointe pas les gentils et les méchants, chacun ayant droit à sa parole et à l’écoute. Le spectateur prend parti pour l’un puis pour son antagoniste, réveillant en lui des sentiments paradoxaux, bienveillance puis rejet de l’inconnu ; tellement humain, tellement juste. Il nous met cependant en garde contre la violence xénophobe, les bas instincts que chacun porte en soi.
C’est là un véritable concentré de la complexité humaine, sans caricature ; une prouesse cinématographique.
Ne sommes-nous pas tous le « sale gitan » de quelqu’un ? Eh oui mais enfin, pas si simple à l’échelle d’un pays.
Pour finir, la métaphore de clôture est magistrale. Je vous laisse l’apprécier.
Film de qualité très élevée à la mise en scène exceptionnelle.
De Ruben Ostlund avec Harris Dickinson, Charlbi Dean Kriek, Woody Harrelson - Palme d’or 2022
Un navire de croisière de luxe pour ultra-riches tombe à l’eau. Qu’en reste-t-il ? 4 hommes et 2 femmes sur une île déserte….
Au format inclassable, ce film est une satire sociale : la monstruosité des puissants, les rapports de pouvoir, la tyrannie des apparences, l’indécence des finances.
Purgation des maux de notre époque où les plus riches en viennent à vomir, au sens propre du terme, leurs médiocrités et bassesses d’êtres humains au sein d’un système qui éclate de bouffissure. C’est l’apocalypse. En fin : pas encore…..
En 2de partie de film, un surprenant phénomène sociétal apparait avant la chute finale : je vous laisse découvrir.
Cette fable grotesque est décapante, provocante, sans filtre.
De Jérôme Salle avec Gilles Lellouche, Joanna Kulig, Louis-Do de Lencquesaing
Russie 2017. Un Français expatrié menant une vie professionnelle et familiale tout à fait ordinaire, est arrêté et incarcéré sous les yeux de sa fille. Il est victime d’un "kompromat" (faux documents utilisés par les services secrets russes).
Gilles Lellouche est magistral dans son rôle.
Un thriller oppressant, anxiogène, d’après une histoire vraie, oserais-je dire « tant d’histoires », voire un terrifiant aspect de l’« Histoire » qui n’est pas sans nous rappeler une certaine actualité.
Film, à la fois fort, dur et émouvant. Tout cela, réuni dans un seul film… Tous les combats d’une femme, tout d’abord magistrate, ministre de la santé. Elle milite pour le droit des femmes. Elle fait voter la loi de l’IVG, en 1974, elle fut élue au suffrage universel à la présidence du parlement Européen, et de surcroit, la 1ère femme, à ce poste…
De Christian Carion avec Line Renaud, Dany Boon, Alice Isaaz
Une vieille dame à l’allure digne (Line Renaud), un chauffeur de taxi bougon (Dany Boon), une belle rencontre, une jolie balade dans Paris et alentours, des tranches de vies, des musiques jazzy (dont "At last »)… Christian Carion en fait un film jouissif, touchant, splendide. À fondre de plaisir telles les glaces-vanille dégustées par les deux personnages.
De Céline Devaux avec Blanche Gardin, Laurent Laffitte, Maxence Tual, Marthe Keller
Une Blanche Gardin accompagnée de Laurent Laffite et flanquée de sa petite voix intérieure matérialisée sous forme de drôle de petit concombre animé qui lui dicte ses actes, ses pensées parasites, enfin tout ce qui lui passe par la tête, comme tout un chacun mais que l’on se garde bien d’exprimer à autrui.
H I L A R A N T I S S I M E !!!!!
Un tour de magie car les thèmes du film sont le deuil et la dépression.