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  • Discussion "La commune"

    Révisons quelques étapes d'un évènement, produit du peuple en révolte, mais il a fallu de graves raisons pour qu'il veuille tenter de prendre le pouvoir.

    Nous avons remonté le temps pour connaitre les causes du mouvement populaire sous l'Empire de Louis Napoléon (N III) par des faits collectifs ou individuels tel, un duel entre le cousin de l'empereur Pierre Bonaparte et Victor Noir journaliste de 22 ans qui y perdit la vie, ce qui entraina la présence de 200 000 personnes à ses obsèques...

    Puis éclate un conflit entre la Prusse et la France, bizarrement dû à l'expulsion de la reine d'Espagne de son trône. Il fallait la remplacer, c'est Léopold Hohenzollern prince allemand qui est proposé.

    La France n'accepte pas cette solution (souvenir de Charles Quint) trop furieuse prend contact avec la Prusse afin que le roi décide que jamais un prince prussien ne soit roi d'Espagne. Mais....

    Bismarck adresse à la France un télégramme "la dépêche d'Ems" (considérée comme injurieuse) disant que l'ambassadeur a été simplement renvoyé par l'aide de camp.

    1870

    Juillet : Déclaration de guerre

    Courroucée la France décide de faire la guerre à la Prusse, mais seule sans alliés, connaitra la défaite et l'expression révolutionnaire "la patrie est en danger" résonne à nouveau.

    4 septembre : fin de l'Empire

    Napoléon III est fait prisonnier à Sedan. Dans Paris beaucoup de manifestations, le gouvernement se réfugie à Versailles.

    1871

    28  janvier : Capitulation de la France

    Un armistice est signé, de nombreuses manifestations ont lieu à l'Hôtel de Ville à Paris, la province est pour la paix et contre Paris.

    18 mars : Début de la révolte

    De grand matin les soldats Versaillais, par sécurité, doivent prendre les canons de Montmartre, canons payés par les Parisiens, mais la tâche est impossible face à la foule de montmartrois qui s'y opposent.

    L'ordre de tirer même sur les femmes et enfants est donné, mais les soldats refusent, font "crosses en l'air". Le général Lecomte chef des troupes sera fusillé sur place.

    28 mars : Proclamation de la Commune de Paris

    Quelques noms: Charles Delescluze, Pascal Grousset, Jules Vallès, Louise Michel.....La Commune n'a ,pas vraiment de chef, c'est le grand flou. Malgré tout quelques réformes sociales sont apportées, comme l'abolition de la conscription à l'armée, la séparation de l’Église et de l’État, enseignement laïque, fin du travail de nuit des boulangers ....

    16 mai : un symbole "Démolition de la colonne Vendôme"

    21 mai : reconquête des Versaillais

    Des milliers de Versaillais rentrent dans Paris par l'ouest, très facilement, personne pour les empêcher car les Communards assistent à un concert dans le parc des Tuileries mais....

    21 au 28 mai : La semaine sanglante

    Pour reconquérir Paris il faut anéantir les Communards dans tous les quartiers, affronter les barricades dont la dernière se trouve dans le XXe à, l'angle de la rue de Tourtille et Ramponneau, la semaine se termine au Père Lachaise. On déplore 30 000 morts durant cette période.

    On peut dire que c'est la fin de la Commune qui n'aura vécu que 72 jours, mais c'est le début de la 3è République avec des difficultés.

     

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    Au cours de cette conférence  sérieuse, l'atmosphère a été allégée par quelques chansons, peut-être en répétition, en vue de la prochaine promenade au Père Lachaise où nos irons retrouver les traces de balles sur un mur reconstruit, rechercher ceux qui ont été évoqués comme Victor Noir, les généraux Lecomte et Thomas, les politiques Thiers et Blanqui, les  auteurs J.Baptiste Clément, Pottier et nous recueillir au mur des Fédérés...

    Alors, avec la fleur au fusil , à bientôt pour le souvenir !

    Ninette

     

  • Nouvelles "Un rayon de soleil"

    Les derniers jours d’été sont là. Après tout, le vingt-deux Septembre je m’en fous, comme chantait Brassens.  Le ciné du quartier n’a pas ouvert ses portes, peu importe, ce n’est pas un temps à rester enfermé. Je vais me faire une séance ciné en plein air en m’installant à une terrasse.

    La place du marché est toujours très animée. La brasserie "Chez Jacquot" dispose de plusieurs tables sur son trottoir. Je m’installe en retrait afin d’être tranquille, voir sans être vue. Près de moi un couple, dans la quarantaine, se tournant presque le dos, ne se parlent pas, l’ambiance semble plutôt froide, tendue. Peut-être que leurs mots sont asphyxiés dans les volutes qu’ils dispersent autour d’eux. Apparemment ils sont là depuis pas mal de temps, six verres vides sont posés devant eux.

    Soudain le ton monte entre eux, très énervés ils se lèvent brusquement, partent chacun de leur côté, en omettant de payer. Le serveur les rappelle, presse le pas, son plateau à la main. Comme par hasard, la cliente en fuite a oublié son sac déposé au sol. Le serveur s’emmêle un pied  dans l’anse du sac, et patatras, il s’étale de tout son long, face à terre. Les bris de verre lui blessent le visage, la bière renversée mousse sur le trottoir, des éclaboussures atteignent mon pantalon blanc.

    Le S A M U arrive rapidement sur les lieux afin de procéder aux premiers soins nécessaires au serveur, avant de le transporter à l’hôpital Bégin. Suite à cet incident les clients sont un peu excités, chacun échange sur l’évènement, certains quittent leur table craignant peut-être que les provocateurs reviennent, même le cocker d’une dame bon chic bon genre se manifeste à sa manière.

     Le gérant du bar vient me voir, bien embarrassé de la situation. Visiblement, il va me demander quelque chose. "Je suis désolée Madame de cet incident, je n’y suis pour rien, le temps n’est pourtant pas à l’orage. Comme vous étiez près de ces clients, vous avez été témoin de la scène. Je vous sollicite  afin de remplir le constat d’accident". 

    Me voilà bien, j’aurais plutôt dû aller au bois. Bon, puisqu’il le faut, je le suis dans la salle, nous nous installons à la table du fond dans la pénombre. Je réponds aux questions qu’il note en souriant tout en ne me quittant pas d’un regard insistant.

    Pourquoi sourit-il donc, il devrait plutôt être contrarié, que me concocte-t-il ? Je vais sitôt avoir la surprise. "Madame, il me semble vous connaitre. (Le coup classique). Étiez-vous par hasard au lycée Picasso ? » Mon sang n’a fait qu’un tour, mais c’est bien Jacques, soudain je reconnus le timbre de sa voix grave, son tic en se raclant la gorge, sa chevelure aussi épaisse avait blanchi ce qui lui donnait encore plus de charme, son regard attentionné derrière ses lunettes avait pris quelques rides, oui, c’était bien lui, comment ai-je pu l’oublier.

    Après cet incident de l’après-midi, la soirée s’annonce chaleureuse. J’attends patiemment la fermeture du bar. Je ne vais pas le perturber, pour ma part, je le suis vraiment. J’ai sans cesse les yeux fixés sur ma montre, que le temps me parait long ! Enfin, après avoir baissé le rideau du bar, nous nous  retrouvons comme avant, seuls, sans témoins, sans constat.

    Comme quoi, tout est bien, qui finit bien. C’est mieux qu’une séance de cinéma. Même après le vingt- deux Septembre, c’est toujours l’été. Ce soir nous avons dix-huit ans.

    Annick D

  • Lire "le traître et le néant"

    Auteurs : Gérard Davet, Fabrice Lhomme

    paris,livreAprès "Sarko m'a tuer" et "Un président ne devrait pas dire çà" nos 2 reporters du Monde s'intéressent à notre actuel Président de la République.

    Le traître c'est bien entendu Emmanuel Macron avec, il faut le dire, une grande complaisance de François Hollande et le néant c'est la macronie.

    Nos 2 compères font défiler devant le lecteur des personnages connus (Baroin, Bern, Bayrou, Schiappa...) d'autres moins célèbres, celui-ci peut ainsi mieux appréhender ce quinquennat qui a bouleversé le paysage politique français.

    Jean-Paul

  • Lire "Président cambrioleur " de Corinne Lhaïk

    "Les Français ne savent pas qui je suis" se plaint parfois Emmanuel Macron.

    Ce livre tente de répondre à cette interrogation. Il approche le plus près possible de la réalité d'un homme qui verrouille son intimité et s'est construit sur la transgression personnelle familiale et politique.

    Ce président cambrioleur, avant comme après la lecture de ce livre, on l'admire plus qu'on ne l'aime, on le hait plus qu'on le déteste.

    Au lecteur de se faire son opinion.

    Jean-Paul

     

  • Film "La Fracture" de Catherine Corsini

    Unité de lieu et de temps : nuit dans un service des urgences par temps de manifestations de "gilets jaunes".

    Un couple en phase de rupture, un manifestant blessé, la police aux portes de l’hôpital, mais aussi des manifestants voulant s’y réfugier pour échapper aux gaz lacrymogènes, les soignants débordés…

    C’est un constat d’états d’urgences au pluriel ; fractures de la société, état de sièges au pluriel… ça tombe, ça gueule, ça frappe… mais dans cette ambiance électrique, il y a des scènes drôles mais aussi des gestes vrais et doux.

    J’ai beaucoup aimé…

    Colette C

    Catherine_Corsini