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.. .et mon article est fait pour être lu !! Un film agréable à voir, avec des acteurs sympathiques : Pascal Elbé, Sandrine Kimberlain, et même Marthe Villalonga.
On passe un bon moment avec quelques répliques bien drôles. Si, en plus, on se sent concerné, on devient solidaire de l'acteur principal dans sa vie de tous les jours. Bref, un film qui traite d'un handicap rarement mis en images.... et qui s'accentue en cette période masquée. Mais ça se soigne !!!
Comme chaque année, ce week-end de Pâques la famille s’est retrouvée. Nous avions prévu une randonnée au bois de la Garenne, mais par ce temps pourri, il a bien fallu organiser une autre évasion plaisant à tous.
Je vous salue, Madame Annie Ernaux, pour avoir écrit avec délicatesse votre avortement clandestin subi à l’âge de 23 ans en 1963 dans votre livre "L’évènement".
Je vous salue, Madame Audrey Diwan, pour avoir traduit en un film magistrale, fidèle au livre cette ô combien tragique expérience vécue par les jeunes femmes de cette époque ("Les Trentes Glorieuses !!!!).
Cette histoire rappelle ou apprend la misère, la solitude, la terreur dans laquelle tu vivais, Femme. Si tu fautais, gare à toi la grossesse ! Fille-mère tu seras à jamais, rejetée de ta famille, du corps médical et du corps enseignant ; mise au banc de la société.
Plus question de poursuivre tes études dans cet état, d’exercer la profession dont tu rêvais, ni même d’éduquer seule ton enfant que d’ailleurs, « tu n’es pas sûre de pouvoir aimer ».
Tes seuls échappatoires : épouser un "homme généreux" que l’on t’aura quelquefois choisi, t’écharper avec une aiguille à tricoter, ou encore trouver une faiseuse d’ange à un prix exorbitant (400 F).
Homme : seul ton plaisirprendras? " C’est une maladie qui ne concerne que les femmes".
Voilà en quelques lignes ce que nous racontent Annie et Audrey, avec une vérité crue mais sans pathos. N’oublions pas qu’avant Madame Simone Weil qui fit voter la loi en faveur de l’avortement (1974), la Femme était réduite à un objet de plaisir.
Je vous salue bien bas, Madame Simone Weil.
Que l’on ait connu cette époque ou pas, que l’on soit vieux, jeune, homme ou femme, rappelons-nous. Des femmes fortes existent pour la mémoire.
Un conseil de ma part, Amis Avermois : on sort de la salle de cinéma littéralement ébranlé, aussi est-il préférable d’y être accompagné.
Je présenterai mon nouveau livre "Les volumes 7 et 8 des chroniques de la flèche d'or " (éditions Editinter) le vendredi 26 novembre 19h30 à la (*) librairie Publico, 145 rue Amelot, 75011.
Ce travail d'analyse philosophico-politique, concerne la période 2018-2021. Il a pris naissance sur la grand'scène de ce lieu célèbre, en sa période libertaire, de la fin des années 90 au début des années 2000.
Un bon petit film original, léger qui ne nous prend pas la tête, mais donne de la voix, le sourire et l'envie de chanter aux spectateurs masqués qui l'osent.
L’heure où les questions existentielles s’imposent si elles n’ont pas encore trouvé leurs réponses : l’engagement amoureux, la création d’un foyer, la profession, le confort matériel ; privilégier la vie privée ou la vie professionnelle ? Fonder un foyer ? Vivre en solitaire ou en couple ?.....
Autant de grandes décisions à prendre qui engagent la vie entière.
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Anaïs est une jeune trentenaire, vit d’un boulot de survivance avec un amoureux qu’elle n’est pas sûre d’aimer, quand elle rencontre l’amour pour un homme marié. Quel va être son choix ?
Anaïs est incarnée par Anaïs Demoustier dans le film Les amours d’Anaïs de Charline Bourgeois-Tacquet tourné à Lannion en Bretagne (2021).
Elle est excentrique, un brin hystérique mais attachante, pleine de vie rayonnante et virevoltante dans un décor de campagne lumineuse (n’en déplaise ! Il ne pleut pas toujours en Bretagne) ; le duo qu’elle forme avec Valeria Bruni -Tedeschi est irrésistible de drôlerie, d’empathie, de sensualité. La danse dans un jardin resplendissant avec Valeria est d’une délicatesse, d’une sensualité réjouissantes.
Julie, bientôt 30 ans, ne parvient pas à se fixer dans la vie, tant professionnelle qu’amoureuse. Alors qu’elle pense avoir trouvé une stabilité auprès d’Aksel, 45 ans, auteur à succès, elle est bouleversée par un jeune de son âge. Quel métier ? Quel homme va-t-elle choisir ?
Julie est incarnée par Renate Reinsve dans le film Julie en 12 chapitres, film norvégien de Joachim Trier tourné à Oslo (2021).
Elle est introvertie, en proie au doute, se demandant si elle ne serait pas mieux là qu’ici, s’il faut avoir des enfants ou non ; elle danse de façon statique dans un appartement sombre, batifole platement d’un amant à l’autre. Julie m’est apparue terne, dépourvue de grâce. Les personnages atones sur fond morose (cependant, la lumière norvégienne est particulière et très appréciée par beaucoup d’entre nous).
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Voici un bel exemple, à mon sens, d’un même thème dont le cinéma s’empare de deux façons radicalement opposées : l’une joyeuse, l’autre maussade.
Pour traiter d’un sujet grave, faut-il être dans la mélancolie ? De toute évidence, il est possible de traiter de sujets profonds sur un registre humoristique (v. Molière au théâtre par exemple…).
Ne crois pas, Ami Lecteur, que je sois xénophobe ou que je n’apprécie pas le cinéma scandinave. Bien au contraire, je suis une grande admiratrice des films d’Ingmar Bergman (Scènes de la vie conjugale) et de Gabriel Axel (Le festin de Babette) entre autres.
C’est l’interprétation tout à fait personnelle que je ressens de ce film de J. Trier car Julie en 12 chapitres a reçu des salves fort élogieuses et le prix d’interprétation féminin du Festival de Cannes 2021 a été attribué à l’actrice Renate Reinsve.
Quoiqu’il en soit, ces deux films valent d’être vus pour l’intérêt du thème, la qualité de jeux des acteurs, les prises de vue, les dialogues, et les bandes sonores et musicales en belle harmonie.
L'Art Roman, plus sobre, est souvent moins considéré que le plus flamboyant art gothique qui lui succéda vers le XIIe siècle.
Grâce à une iconographie superbe et un texte en accord le lecteur peut découvrir (ou redécouvrir) avec plaisir cet art médiéval bien souvent trop méconnu.
On peut parfois être surpris par le fait que l'iconographie ne colle pas toujours au texte, mais au cours de la lecture l'obligation de feuilleter l'ouvrage pour faire correspondre texte et illustration se révèle bénéfique forçant le lecteur à s'imprégner des magnifiques réalisations de cet art roman qui s'acheva avec le renforcement de la bourgeoisie et l'essor urbain.