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  • Discussion "Madame de Sévigné"

    paris,sévignéNous avons passé un bon moment au XVIIe siècle auprès de (*) Madame de Sévigné qui est née de père bourguignon Celse Benigne Rabutin Chantal de famille aristocrate et d’une mère Marie de Coulanges de famille dans la  finance. Leur mariage en 1623 fut considéré comme une mésalliance.

    - En 1604 la grand-mère paternelle Jeanne de Chantal va créer la fondation "L’ordre de la Visitation" avec François de Sales, reconnus plus tard tous deux comme saints.

    Sa vie
    - 1626 naissance place Royale de Marie de Rabutin Chantal 3eme enfant du couple qui a perdu précédemment deux bébés.

    - Elle a 1 an 1/2 quand son père meurt au combat à l’Ile de Ré. Elle a pour tuteur son oncle Philipe II de Coulanges

    - 1633 sa mère décède. La voilà orpheline à 7 ans. Elle va suivre la famille Coulanges dans le Marais.

    - À 13 ans elle déménage pour la rue des Francs Bourgeois.

    - 1641 décès de sa grand’mère, qu’elle chérit et en gardera un souvenir profond.

    Évolution
    - 1644 il est question de mariage avec Henri de Sévigné.

    Le 29 mai celui-ci s’est blessé lors d’un duel (probablement à cause d’une femme). Le 1er août fiançailles, le 4 août mariage à l’église Saint-Germain à 2h du matin, tradition recommandée, ainsi le diable endormi ne peut agir sur la fertilité de l’époux. Elle demeurera rue des Lions (Marais) et près de Vitré au château des Rochers appartenant à la famille de Sévigné.

    Durant 6 ans elle fera de nombreux voyages entre Paris et les Rochers (un voyage dure 8 jours, laborieuse expédition).

    paris,sévigné- 1646 naissance à Paris de sa fille Françoise Marguerite.

    - 1648 naissance de son fils Charles aux Rochers Un garçon et une fille, c’est bien, donc Stop !

    Changement
    - 1650 Son mari achète le gouvernement de Fougères avec la caution de Marie. Comme les nobles dépensent à tort et à travers, son oncle gère les comptes. De plus un conseiller prend la décision du contrat de "séparation des biens". Elle conserve les Rochers et devient indépendante.

    Son mari dépense auprès des femmes, Ninon de Lenclos entre autres.

    - le 6 février 1651 après un duel, blessé il meurt. Madame de Sévigné revient à Paris, rue Charlot et rue du Temple… Libre elle reçoit "les Précieuses" (mesdames de Lafayette, Scudery, Scarron).

    Elle fait de l’esprit, considérée comme "aguicheuse" auprès des hommes et même "guillerette" alors des maisons lui sont interdites. Parfois elle se réfugie à St-Fargeau chez madame de Montpensier la "Grande Demoiselle".

    - 17 août 1661 à Vaux–le-Vicomte c’est la fête de Fouquet (le 5 septembre il sera arrêté et emprisonné à Pignerol).

    Madame de Sévigné est en considération à la Cour, également sa fille qui va danser avec le Roi.

    - 1662 Condamnation de Fouquet. Elle écrit à, Pomponne ambassadeur ami commun, sur le procès de Fouquet envers qui elle conserve son amitié.

    Sa fille
    - 1668 toutes deux mangent à la table du Roi.

    - 1669 mariage avec François de Grignan beaucoup plus âgé. Madame de Sévigné loue l’Hôtel de Thorigny pensant y vivre avec le couple. Mais le gendre est nommé lieutenant général du gouvernement de Provence. Il part seul, mère et fille très soudées restent ensemble.

    - 1671 le 4 février séparation, la fille part à Grignan, c’est la catastrophe pour la mère. Le 6 février elle fait une grande lettre contenant sa douleur, ses pleurs. Désespérée elle va souvent se recueillir à la fondation Ste-Marie de la Visitation rue St-Antoine. Elle se console par le courrier échangé 2 à 3 fois par semaine.

    - 1675 c’est la révolte en Bretagne contre le papier timbré, des milliers de morts, des pendus sur lesquels elle en fait des écrits.

    - 1677 Elle emménage à l’Hôtel Carnavalet.

    Comme elle nous avons suivi l’arrestation de la Brinvilliers qui empoisonna père et frères pour hériter, ainsi que La Voisin qui pratiquait des messes noires.

    - Jusqu’en 1796 elle entreprend plusieurs voyages en Provence, des cures à Vichy, Bourbon.

    - 17 avril 1696 elle décède à 70 ans à Grignan où elle est enterrée.

    La suite
    1725 1ere édition de ses lettres.

    1793 À la Révolution l’État a besoin de fer, fonte, bronze, et de plomb. Des châteaux sont envahis, des cloches sont fondues. La tombe de madame de Sévigné sera ouverte. Découverte surprenante, sa robe est presque intacte, ses cheveux sont en état.

    Son crâne sera découpé afin d’essayer de savoir comment était ce cerveau qui permit tant d’écriture et de si belles lettres.

    paris,sévigné

    En ce 15 février 2020 nous avons écouté quelques lectures en harmonie avec les faits donnés durant cette vie retracée. Séance agrémentée de petits refrains repris en chœur, chants populaires loin de la Cour de Versailles.

    Ninette

    (*) Secrets d'histoire Stéphane Bern

  • Lire "Le corps de la reine de Stanis Perez"

    Corps_Reine_Stanis_Perez.jpgLes livres d’Histoire traditionnels fourmillent d’informations sur le corps du roi. Peu s’intéressent au corps de la reine, à part son rôle, bien entendu essentiel, dans l’enfantement qui permettait à la dynastie royale de continuer, ou non, à régner.

    Cet ouvrage permet d’avoir une autre vision de notre Histoire et de mettre en valeur l’importance de la reine dans le couple.

    Le lecteur y côtoie la grande Histoire et la petite. Il est le spectateur de l’inquiétude devant la stérilité (les pèlerinages recommandés, les opérations ou remèdes suggérés) ou la disparition des héritiers présomptifs.

    C’est une autre approche de l’Histoire qui nous est proposée. Elle mérite votre attention.

    Jean-Paul

  • Palais Garnier

    J'ai été éblouie par la magnificence de l'Opéra Garnier. Un vrai bijou ! Et par Charles Garnier, architecte talentueux et précurseur qui avait "tout" pensé.

    Cependant, je sentis en notre guide beaucoup de mise en scène, prenant la pose de façon quelque peu arrogante. J'aurais volontiers accepté son attitude si les faits suivants n'étaient pas survenus :

    - Il nous posait sans cesse des questions et attendait trop longtemps les réponses, comme si c'était un jeu.
    - Il mettait trop l'accent sur l'architecture - qu'il ne fallait surtout pas éluder - et non l'histoire, la vie des artistes, des décorateurs etc...
    - car l'Opéra Garnier est une Société dans la Société : tous les corps de métier sont représentés et rattachés à l'Opéra et méritent qu'un guide en parle en quelques mots.
    - Puis la non-mention de la fameuse fresque de Chagall au plafond et son histoire est un manquement que j'ai du mal à admettre.

    Je me suis sentie frustrée par le manque d'informations et la perte de temps occupée par ses questions, quelques réflexions d'ordre personnel  (la désorganisation du Palais... les interdictions en tous genres) qui n'apportaient rien à mon attente et... cette discussion de près de 10 minutes avec un des employés m'a véritablement choquée.

    MartineC

  • Atelier écriture "Une chanson"

    Thème  : On choisit un numéro qui correspond à une chanson. Je prends au hasard le n° 5 qui correspond à "Fils de…" ou "Tous les enfants sont comme les vôtres" de Jacques Brel et je continue à écrire l’histoire qui n’est pas la chanson. Cela commence par le vrai texte écrit en italique.

    FILS  DE…

    Fils de… bourgeois
    Ou fils d’apôtres
    Tous les enfants
    Sont comme les vôtres
    Fils de… César
    Ou fils de rien
    Tous les enfants
    Sont comme le tien

    Fils d’Occident
    Ou fils d’Orient
    Tous les fils de… sont différents
    Quand le soleil à l’Aube se lève
    Là-bas,  se fond dans l’horizon
    Et tout ensemble ils veulent vivre
    Pourtant certains d’entre eux
    Sont malheureux
    Alors que des fils de… survivent
    D’autres plus loin sont des rupins
    Ils vivent tous leur propre vie
    N’importe le pays où ils se trouvent
    Certains se rêvent plus tard pompiers
    Ou bien conducteurs de tramway
    D’aucuns aussi se voient régner avec leur Cour
    Comme des artifices

    Les fils de… veulent être plombiers
    Acteurs, pilotes, grands chirurgiens
    Quelques-uns deviendront des élites
    Ailleurs dans leurs jolies contrées

    Alors que d’autres seront mendiants
    Ayant comme toit l’immensité
    Et la nuit étoilée comme compagne
    Une couche dure sur le bitume

    Tous les fils de… aiment l’amour
    La joie, les jeux, rires et les sourires
    Tous les fils de…  n‘ont pas cela
    Beaucoup ne connaîtront que larmes
    Et des soupirs remplir leur cœur
    Les fils de… ne sont pas tous égaux
    La Liberté n’existe pas pour eux

    Moi, je ne rêve que de Paix
    D’Amour de Bonheur et de Justice
    Solidarité et Fraternité<
    Vivre et non pas Survivre

    Les fils de… souhaitent seulement être heureux

    Jacqueline F

  • Film " De Gaulle"

    Si vous voulez mieux connaître le De Gaulle intime, n’hésitez pas allez voir ce film. Si vous voulez mieux connaître la débâcle de juin 40 n’hésitez pas, allez voir ce film. Si vous voulez assister à l’acte de naissance de la France Libre, allez voir ce film.

    Je m’arrête là, je pourrai vous donner bien d’autres raisons d’aller admirer Lambert Wilson qui campe un De Gaulle ressemblant et Isabelle Carré donnant à Yvonne De Gaulle toute sa dimension.

    Gardez un regard attendri pour Anne leur petite fille trisomique.
     
    Un film à ne pas rater.
     
    Jean-Paul

  • Café philo "Empathie & sympathie"

    J'ai beaucoup apprécié la soirée "café philo". Elle a été riche en échanges et m'a permis de découvrir des personnes que je connaissais de vue mais avec qui je n'avais jusqu'alors pas eu l'occasion de parler.

    J'ai senti chacun impliqué et intéressé. Malgré le grand nombre de personnes, chaque parole a été, me semble-t-il, respectée. Il y avait une écoute véritable et une chaleureuse cohésion de groupe. Bel exemple d'empathie que cette réunion.

    Thibault est fort sympathique et, autant que je puisse en juger, maîtrise son sujet. Il manque encore d'expérience dans "l'animation". Je pense qu'il s'est senti intimidé par ce groupe ô combien plus âgé que lui. Qui ne l'aurait été ?  Il apprend son métier et il mérite l'encouragement.

    MartineC

  • Film "Mine de rien"

    paris,cinémaUn film qui “ne paie pas de mine” mais qui démontre tout l’attachement et l’émotion ressentie face à la suppression  du lieu de travail occupé par des vies entières et qui doit être détruit, occasionnant le chômage.
     
    Les victimes veulent sauver le site à tout prix. Un combat enveloppé  par divers problèmes familiaux et l’affrontement d’une solide maire déterminée à servir la loi.
     
    On passe un bon moment et on a envie de voir ce que va devenir cette mine.
                          
    Ninette