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  • Lire "Souvenirs, souvenirs"

    Si vous voulez connaître les ténors de la politique qui ont, qu’on le veuille ou non, symbolisé la Veme République dans sa complexité, lisez “Souvenirs, souvenirs” de Catherine Nay.

    Mitterrand vous y apparaîtra sous un jour pour le moins singulier, ainsi que Giscard et Chirac sans oublier les seconds couteaux Chaban, Joxe, Fabius et j’en oublie.
     
    Un livre décapant qui se lit comme un roman et incite à attendre la suite avec impatience.
     
    Jean-Paul

  • “Les Invisibles”

    Nuit blanche
    En cette période difficile du confinement, bien que dans la journée l’on s’occupe, les activités physiques moindres, ont pour conséquence un sommeil quelque peu perturbé.
     
    Encore que, par nature très matinale, habituée à des nuits très courtes, la tête rarement vide, elle travaille encore davantage sans pouvoir la contrôler. Aussi les heures tournent, un oeil trop souvent prêt à repérer l’avancement des aiguilles.
     
    C’est ainsi qu’en ce lundi 30 mars, j’ai vu passer minuit, toutes les heures désespérément à contrôler ma respiration, évacuer les pensées négatives, impossible de compter les moutons, me lever regarder par la fenêtre, faire des jeux qu’offrent les journaux, lire, tourner en rond, puis me remettre à la fenêtre.
     
    Découverte
    Et là ! Que vois-je ? Une forme noire immobile devant Monoprix. Qu’est-ce ? Un dépôt de sacs ? Ai-je une vision ? Est-ce un personnage ? Oui, sans doute. Pourquoi ne bouge-t-il pas ? Téléphone-t-il ? Il n’est pas ivre, ce n’est pas un SDF non plus. Le voilà qui fait quelques pas, il semble attendre.
     
    Le guet
    Il est 3h45  mais que fait-il là tout seul ?
    Après quelques minutes, il avance jusqu’au bout du trottoir pour emprunter la rue adjacente d’où arrive une autre silhouette aussi noire. Ah ! Tiens ! Ils se connaissent ! Ils reviennent tous deux vers la façade, puis repartent alors qu’une voiture dépose un autre homme de noir vêtu comme les précédents.
     
    Soudain arrive à pied une personne chargée de sacs ! Ils se congratulent alors que deux autres se joignent.  Mais comment viennent-ils ? Pas de bus, ni métro ? Un autre les rejoint (plus jeune, sa tenue est baroque). Les voilà à 7 qui entrent dans Monoprix par l’entrée de la petite rue.
     
    La réponse
    Il est 4h  les lumières du magasin  s’allument !
    Ah ! Les voilà “les Invisibles” ! Déjà si, tôt ? Jamais aussi matinaux, 2h plus tôt qu’à l’ordinaire. Pas de camions de livraison !
    Apparemment ils viennent nettoyer désinfecter je suppose, car 4 d’entre-eux sont soudainement ressortis quelques instants à cause des produits, du sol lavé ? Puis ils sont rentrés probablement pour installer les rayonnages, peut-être le ou les bouchers qui préparent les multiples barquettes.
     
    J’ai aussi découvert que la nuit la vie continue dans le supermarché, souvent au-delà de minuit.. Le dimanche seulement les horaires sont plus raisonnables.
     
    Les médias commencent à évoquer tous ces gens, autres que les soignants, qui courageusement font de la présence, pour que les autres puissent continuer à vivre quasiment normalement.
    Il a  été évoqué les caissières mais ceux qui, garnissent les rayons, que l’on croise parfois encore tôt le matin, qui partent les heures dues faites,  ceux-là n’entendent pas les applaudissements de 20 h !
    Pourtant ils  méritent aussi notre reconnaissance. Alors dès que je le peux, je glisse un mot de remerciements pour ceux que l’on ne voit pas.
     
    Ce lieu souvent critiqué appelé fut un temps “nouvelle cathédrale” on est  heureux de pouvoir le fréquenter alors que les marchés sont supprimés où le contact humain reste encore possible, voire retrouvé, bien que les  vendeuses conseillères aient quasiment disparues, car l’automatisme a remplacé la main-d’œuvre si peu considérée.
     
    Cette épidémie c’est un mal pour un  bien.
    Il semble renaître un peu de solidarité, moins d’arrogance, une réponse aux appels de détresse de toutes parts. Il est certain que toute cette incertitude provoquée par un virus inconnu qui ravage d’une manière intolérable, donne un climat angoissant, mais qui finalement redonne  du sens à la vie....
     
    Penser aux autres, écouter, regarder la nature. Même en ville, c’est la renaissance, le printemps fait son œuvre, les pigeons roucoulent, les arbres verdissent, les fleurs apparaissent. Les rues  calmes voient de nouveaux promeneurs : les canards se baladent sur les trottoirs du 12e. C’est vrai  que le Parc de Bercy n’est  pas loin. (Cela me rappelle... Il y a 50 ans... Qu’une chouette envolée du Bois de Vincennes était venue se réfugier dans mes rideaux. quelle trouille)
     
                                                                       !:!:!:!:!:!:!:!:!:!:!:!:!:!
     Avril
    Un mois déjà ! Le temps a passé depuis ce bavardage spontané !
    Je relis cet épanchement et vois que mes constats divers perdurent, même si on évoque le déconfinement avec craintes et appréhensions, il semble bien que notre “ liberté de vivre” n’est pas prête de revenir.
    La télé diffuse des chants, des textes, des conseils. Je souris chaque fois que “mes ressentis” sont évoqués, signe que je sais encore vibrer ! et même pour tous les “Transparents de la République” expression de Grand Corps Malade”d’avril !
                           
                                    Merci les Amis d’avoir été jusqu’au bout !
                                    Soyez raisonnables, faites attention à Vous. Je vous  dis à bientôt ! ... On parie ?
    Ninette

  • Lire "L'aube à Birkenau"

    Le 19 avril 1944 le convoi 71 dans lequel étaient entassées Simone Veil (alors Simone Jacob) sa sœur Madeleineparis,livre (Milou) et sa mère chérie, quittait la France (camp de Drancy) en direction d’Auschwitz-Birkenau.
     
    Après l’arrivée nocturne dans ce camp de sinistre mémoire le lecteur revit dans la mesure du possible la vie (ou plutôt la survie) de milliers de déportés dans cet abominable lieu d’extermination.
     
    En nous restituant les dialogues avec d’autres rescapés (Marceline Loridan-Ivens, Paul Schaffer) David Teboul cinéaste et photographe de profession nous livre dans cet ouvrage un vrai documentaire à lire et à relire tout en visionnant les nombreuses photographies qui l’illustrent.

    Jean-Paul

  • 2 - Atelier écriture "cartes jeu de tarot"

    Thème : À partir de ces 4 cartes de tarot, improviser une histoire :

    Tarot_ChantalC.jpg

    Il était une fois un Prince de fort belle allure. Il s'apprêtait à prendre la succession de son père et siégeait donc à longueur de journée dans son fauteuil princier.
    Il recevait les courtisans, écoutait les divergences, réglait des conflits, accordait des terres.

    Mais dans sa tête princière passaient parfois des idées étranges et... lubriques !
    Il se voyait martyrisant les pages à son service, les fouettant même.

    Le Roi son père, finissant par deviner son tourment l'enferma par prudence dans une tour, où, privé des douceurs de la vie il commença à s'étioler. Il ne mangeait plus guère. Quelques mois plus tard, il en était même réduit à l'état de squelette et atteint d'une rare démence. Par pitié le Roi le libéra enfin.

    C'est ainsi que quiconque le vit errer dans les campagnes, vêtu uniquement d'une sorte de pagne rouge et bleu...

    ChantalC

  • Coronavirus / Stradivarius

    Attendant l’ouverture du supermarché
    J’entends soudain un oiseau chanter.
    Des yeux je l’ai  cherché
    Dans son arbre perché,
    Mais pas vraiment caché
    Le feuillage n’étant pas né.
     
    Avec insistance je l’ai observé,
    Mais quand nos regards se sont croisés
    Alors son chant s’est arrêté.
    Pourquoi cette subtilité ?
    Parce que je l’avais repéré ?
    La crainte d’être chassé ?
     
    Alors que les autres confinés
    Qui attendaient désespérés
    S’étaient probablement demandé,
    Pourquoi garde-t-elle la tête levée ?
    Drôle d’idée que de s’intéresser
    À cette bestiole, ont-ils pensé !
     
    Mais en ces temps perturbés
    Il est bon de s’évader,
    Ô combien savoir profiter
    De ce que la nature sait donner,
    Le moindre fait remarqué
    C’est un peu de bonheur apporté.
     
    Dans le magasin j’allais entrer
    Un signe je lui ai lancé.
    Adieu oiseau, continue de chanter !
    Mais Stradivarius s’est envolé...
    Mon abandon l'a-t-il contrarié ?
    Il a préféré sa liberté.
     
    Si cette place l’artiste a aimé
    Alors je pourrai le retrouver,
    Au moins l’espoir je vais garder,
    De pouvoir entendre vibrer
    De ce petit être, les cordes nous charmer !
     
    Ninette