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  • Bons baisers de Nice

    En ce milieu d’octobre 2016, nous voilà de retour à Nice, que nous avions quitté le 13 juillet dernier, à la veille du terrible attentat.

    D’abord, notre pèlerinage au mémorial du parc Albert 1°, au bord de la promenade des Anglais, en souvenir des victimes de l’horrible massacre du 14 juillet. Des milliers de fleurs, bougies, nounours, et messages de compassion immenses ou minuscules, rassemblés sur et autour du kiosque central, formant un émouvant tapis coloré.

    Cela faisait longtemps que voulions visiter le palais Lascaris, édifié au centre de Nice en 1643, par la noble famille de Lascaris Vintimille, longtemps en travaux de réfection (le palais bien sûr).

    Il est le point de départ de la route du baroque nisso ligure qui relie les vallées de l’arrière-pays niçois jusqu’en Italie. Depuis 2010, le musée offre aux visiteurs une collection d’instruments de musique anciens, la seconde de France. Mais, avant tout, ce sont les superbes décors et le remarquable mobilier que nous avons pu admirer. Riche façade baroque, vestibule richement décoré, escalier monumental orné en totalité de fresques hautes en couleurs et de niches accueillant des bustes d’empereurs.

    nice

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    Premier et deuxième étage avec des plafonds "à ciel ouvert" reprenant des scènes mythologiques classiques. Boiseries du XVIIIe siècle, tapisseries d’Aubusson, avec quelques petites pièces abritant des portraits de chevaliers de l’ordre de Malte et de personnalités religieuses. Magnifique retour dans le passé, heureusement sauvegardé.

    Toujours dans notre plaisir de retrouver les merveilles du centre de la ville, nous sommes allés faire nos dévotions à Sainte Réparate, patronne de la ville, dans la cathédrale éponyme. Nous l’avons trouvé toute belle, fraîchement rénovée. Sa jolie façade a toujours la même élégance : fronton triangulaire, classiques pilastres, mascarons et une paire de Saints encadrant le portail. À l’intérieur, le plan s’inspire de Saint-Pierre de Rome. Le chœur et le maître autel sont baroquissimes. Plusieurs chapelles, richement ornementées de colonnes torses, simples ou doubles, nombreuses reliques, dont le squelette de Saint Alexandre que l’on invoque… pour faire tomber la pluie.

    niceNous poursuivons notre pèlerinage à la chapelle de la Miséricorde (ou des Pénitents Noirs), la plus belle de la ville, chef-d’œuvre baroque. On est toujours surpris par la virtuosité architecturale et le luxe de l’endroit, avec ses murs couverts de marbre coloré. L’association des stucs et des ors est parfaite. Nous admirons notamment une vierge de la Miséricorde attribuée à Louis Bréa, le grand peintre primitif niçois de la fin du XVe siècle.

    Mais il y a aussi la mer et la montagne. La balade traditionnelle au fort de la Revère sur la Moyenne Corniche, nous donne l’occasion de vues incomparables sur Villefranche sur mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat et Beaulieu-sur-Mer. On en a plein les yeux.

    Gastronomie oblige… Nous avons fait un déjeuner mémorable dans le vieux Nice chez Alziari : sardines farcies et morue à la niçoise, le tout arrosé d’un délicieux vin rosé de Bellet. Signalé !

    Bella Nissa ! Nous reviendrons.

    Jacques et Nicole

  • L'Épiphanie

    Toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver et bien commencer l'année. Ce jour en est une parmi tant d'autres. De nombreux adhérents sont venus afin de partager ce plaisir. Chacun apporte sa bonne humeur.

    L'accueil chaleureux de nos hôtesses nous réchauffe des frimas de la rue. Chacune s'affaire à installer une jolie table. Pour l'instant il y a seulement quelques assiettes garnies de mises en bouche à déguster avec les yeux, Il faut savoir attendre.

    Afin de nous faire patienter, Jean Paul veut tout nous dire ou presque, sur le second empire, sans oublier les fantaisies de Napoléon lll. Alors, tendons l'oreille. Est-ce le parfum des galettes ou les grands chantiers de Paris conduits par le baron Haussman, de nouveaux invités se joignent à nous, apportant quelques bouteilles. Soyez les bienvenus.

    Mais avant les douceurs du jour nous allons savoir qui sont les élus du concours photo. Tous les participants sont gagnants même s'ils ne sont pas nommés officiellement. Gagnants pour s'être levés tôt par tous les temps les dimanches matin afin de jouer le jeu, gagnants pour savoir observer, transmettre ses impressions par l'image avec originalité, curiosité.

    Partons donc en balade avec eux. Après s'être arrêtés au mémorial pour la paix, nous découvrons la tour Eiffel, un soir sous un ciel flamboyant, après être vue de loin depuis le pont d'Iéna, puis la voilà derrière les herbes folles, ceci après avoir montré ses dessous. Plus loin, un piéton poursuivi par son ombre, se dirige vers les réverbères du pont Alexandre lll. Ce flâneur, curieux de tout, va d'un bon pas vers le jardin du Luxembourg où il ne trouve que deux chaises vides en attente posées sur un sol couvert de feuilles aux tons chauds. Comme rien ne l'arrête, il emprunte une rue inondée en sens interdit. Peu importe, il poursuit son chemin en passant par la promenade plantée. Derrière les feuillages, quel est donc cet oiseau qui le scrute d'un mauvais œil ? Une chauve-souris, mais non, illusion, il ne fait pas déjà nuit. Il cueillerait bien quelques dahlias pour sa belle, mais il ne veut pas effrayer un superbe papillon posé là à se pavaner au soleil. Fatigué, notre promeneur est sauvé en croisant une station de vélib. Il enfourche un engin et se dirige vers le parc de Belleville. Surpris par le Street-art de ce quartier, il escalade les quelques marches. Là, il s'appuie près d'un tronc d'arbre. Au loin, un arc en ciel illumine sa journée. Il reste là jusqu'à ce que la nuit tombe. Sur les toits de Paris les cheminées dominent. Demain il partira dans la vallée du Lot, son havre de paix. Il n'est déjà plus là...

    Il n'est plus là notre promeneur, mais les invités sont dans la salle. De nouveaux adhérents font connaissance entre deux parts de galette. Les plus anciens sont heureux de se retrouver afin de discuter, échanger. En cours d'année ils se croisent sans se rencontrer.

    Le bar est ouvert et bien garni, il y a même une réserve sur la terrasse. Jeannette a du mal à suivre. Pas étonnant, il y a de la demande. Les galettes sont très bonnes. Comme il y a autant de fèves, il y a autant de reines qui, d'ailleurs, ne se manifestent pas étant donné qu'il y a peu de rois (mages).

    Ce dimanche de Janvier est une belle journée. Merci aux organisatrices (eurs).

    AnnickD

  • La galette

    paris,epiphanieLes Rois ? Ah ! Non ! En ce jour c'est plutôt l'Empereur Napoléon III que nous avons fêté, car nous avions passé préalablement un moment à remonter le temps, celui des évènements du Second Empire !

    Nos couronnes n'étaient pas semblables à celles de Louis Napoléon ni d'Eugénie, composées de feuillages d'or ciselés alternés de têtes d'oiseaux et d'émeraudes entre autres, ni cette réunion comparable au faste des fêtes impériales, car sans la présence de Manet ou Winterhalter pour immortaliser de leurs pinceaux nos belles toilettes sans crinolines, ou le long buffet garni de ses nombreux plats de pâtisseries à en faire craquer nos corsets, nous avions tout de même, quelques photographes à l'affût peut-être agités par l'envie de se présenter au prochain concours, émoustillés, par la remise des prix aux quatre gagnantes de la dernière exposition !

    paris,epiphanie2017 a donc bien commencé par cet amical goûter, où nous avons battu le record de participants "bien stylés". Merci de l'aide spontanée apportée pour le rangement de la salle, ainsi que pour votre soin en général, car étonnamment, le balai n'a même pas eu la chance d'être sollicité !

    Bien triste de terminer un tel après-midi par ce funeste détail, mais je n'oublie pas de dire combien il est agréable de "mener Salon" si populaire soit-il, quand il est apprécié ! J'oserai ajouter : alors, rendez-vous à la prochaine invitation !

    Ninette

  • Discussion "Second Empire"

    paris,conférenceJe ne sais pas pour vous ce qu'il évoque, mais je crois qu'en général, c'est à Napoléon III et à Eugénie, un couple souverain, superbe d'élégance, lui, la moustache finement lissée, l’œil coquin, elle dans ses superbes robes au décolleté généreux, couverte de bijoux.

    C'est la période des fêtes, des bals, des spectacles, de cette musique entraînante d'Offenbach, de ces constructions dans un Paris modifié par des travaux durant 17 ans dont nous bénéficions encore, comme les grandes artères des axes Est-Ouest, Nord-Sud, les Places du Trône, République, Etoile, ces immeubles cossus, l'Opéra Garnier, des gares, des casernes...

    Mais ce qu'il ne faut pas oublier c'est que le préfet Haussmann a également pu instaurer le rattachement des immeubles aux 500 km d'égouts, ainsi que la création des parcs, des Buttes Chaumont, les bois de Boulogne, et Vincennes.

    Il n'y a pas eu que de bonnes et belles transformations. Avant d'être Empereur, Louis Napoléon à 40 ans fut élu 1er Président de la République pour 4 ans, élection préparée par l'Assemblée Constituante composée de 880 députés

    Les candidats à cette élection étaient ainsi présentés :
    - Cavaignac : Voulez-vous du mieux ? = 1.448.000 voix
    - Monsieur Raspail : Voulez-vous de la canaille ? = 36.000 voix
    - Ledru-Rollin : Voulez-vous un coquin ? = 370.000 voix
    - Poléon : Voulez-vous du bon ? = 5.434.000 voix soit 75 % des votants
    C'est ainsi que Louis Napoléon s'est retrouvé Président, élu au suffrage universel (que par des hommes !)

    Suivant les évènements populaires graves, l'Empire sera proposé pensant qu'il protègerait la paix. Hélas, ce ne fut pas le cas, car il connut 4 guerres, des attentats dont 1 le décida d'agir sur l'indépendance de l'Italie (Lombardie et Vénétie occupées par les Autrichiens). En compensation, récupération pour la France de Nice et la Savoie.

    Ce qui retient sûrement notre attention, c'est une découverte, une coïncidence : figurez-vous que Napoléon III demeurait à l’Élysée et une de ses maîtresses habitait rue du Cirque Cela fit "tilt" parmi nous !
    Mais plus important retenons tout de même que l'Empereur fut un progressiste libéral donnant "droit de réunion et d'association" et une "presse moins muselée".

    Cette période historique depuis 1802 à 1873 nous a été présentée très en détails comme d'habitude, jusqu'au décès à 65 ans du souverain et d'Eugénie en 1920 à 94 ans disant "C'est le moment de m'en aller".

    Cette fois-ci je ne développerai pas davantage le compte-rendu, car au lendemain de la dégustation de galette accompagnée de cidre, il se trouve que j'ai l'esprit embué. À mon tour, je dis donc :"c'est le moment de poser ma plume "!

    Ninette

  • Film "Fleur de tonnerre"

    Le livre de Jean Teulé "Fleur de tonnerre" ne m'avait guère enthousiasmé.

    Je me demandais donc si j'allais apprécié le film qui en a été tiré. J'ai été agréablement surpris. La Bretagne est belle, et les acteurs bien choisis . L'histoire de la "sérial killer" que fut Hélène Jégado nous est bien racontée, sans aucune outrance et rend crédible les pérégrinations de cette insatiable empoisonneuse.

    Ce premier film de Stéphanie Pillonca est vraiment une réussite et rend bien compte de la vie quotidienne en Bretagne au XIX eme siècle.

    C'est un film à voir sans hésiter qui malgré un sujet fort délicat est réalisé tout en finesse.

    Jean-Paul (et Annie)

  • Aubade à Vincennes

    Le groupe vincennois Tonalités, dont certains adhérents font partie, propose la 10e édition de son week-end chantant les 28 et 29 janvier au centre Georges-Pompidou.

    Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, les participants seront dirigés par deux chefs de chœur professionnels et un pianiste.

    Pour les curieux, la répétition de ce chœur de 350 choristes sera ouverte gratuitement au public le dimanche à partir de 15 h et suivie d’une restitution des trois titres à 16 h 30. Détail ICI

    Jeanet