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  • Expo "Détective" fabrique de crimes ?

    Bilipo, la bibliothèque consacrée aux faits divers policiers sise 48/50 rue du Cardinal Lemoine (5eme) consacre une exposition au grand hebdomadaire des faits divers.

    Parmi les nombreux panneaux et les diverses couvertures de "Détective" vous ne pouvez qu'être intéressés si les faits divers attirent votre curiosité.

    L'exposition visitée, vous pouvez consulter (sur place) un ou plusieurs livres rendant compte de "l'affaire" qui vous a particulièrement interpelés.

    Jean-Paul

  • Discussion "Le radeau de La Méduse"

    parisQuand on regarde ce tableau on se demande pourquoi et comment des hommes se sont retrouvés ainsi. Bien sûr un naufrage en est la cause, celui de la frégate "La Méduse" partie le 17 juin 1816 de l'Ile d'Aix pour Saint-Louis du Sénégal.

    Commandée par un capitaine de frégate, Hugues Duroy de Chaumareys, un noble de retour d'Angleterre émigré depuis environ 20 ans, du fait de la Révolution, qui n'avait pas navigué depuis tout ce temps, très méprisant envers les marins, avec des idées et un comportement de l'Ancien Régime. Il n'avait pas compris le changement de politique !

    Embarqué avec autour de 400 personnes, des fonctionnaires, des colons, des scientifiques, des soldats, 12 canons, des barriques de vins et d'eau, quatre bateaux sont partis dans cette expédition, La Méduse en tête étant la plus rapide, qui vite prit le large la grande voile déployée, le capitaine fonçant en avant sans écouter les conseils des marins, sans s'occuper des autres bateaux.

    Vers les côtes mauritaniennes les courants sont dangereux et de plus, le banc de sable d'Arguin est un piège à éviter. Navigant trop près de la côte pensant avoir dépassé le banc, La Méduse s'échoua à marée haute le 2 juillet 1816.

    Pour alléger le navire matériel et canons sont largués et un radeau est construit "la machine" de 140 m2 afin d'y recevoir les barriques, les voiles de rechange, les câbles, diverses marchandises : 152 personnes ont pris place. Chaumareys lui, est parti dans un canot et arrivera à Saint-Louis du Sénégal.

    Le radeau a été remorqué avec 3 filins par des canots, mais ceci s'avéra inefficace et le radeau chargé sera abandonné à son propre sort, et deviendra témoin d'émeutes, de bagarres meurtrières, des blessés, des suicides, bref, beaucoup d'hommes disparaîtront.

    Comment se nourrissaient-ils ? Lire la suite ICI

  • La rondes des mots

    Écrire un texte en utilisant les mots dictés spontanément par les membres du groupe. Les mots en gras doivent apparaître obligatoirement.

    Gendarme, publicité, chocolat, chat, hippocampe, rouge, religieuse, sanction, chanter, enchanté, culture, cinéma, théâtre, fuchsia, cochon, jouissance, surprenant, punir, amandine.

    Dans le petit théâtre, s’agitaient les marionnettes d’Amandine. À sa main droite, un gendarme courait après un cochon tenu sur sa main gauche. Il fallait punir l’animal d’avoir dévoré les religieuses au chocolat de son ami l’hippocampe, qui s’apprêtait à les partager avec tout le monde, même le chat.

    Oui, c’est une histoire surprenante, mais dans l’imagination des enfants, tout est possible !

    J’étais enchantée de faire partie du public de ce bout d’chou de quatre ans, qui nous offrait la jouissance de ses élucubrations.

    LaurenceD

  • Les rombières du marché

    Pourquoi "les rombières" ? Ce sont leurs manières
    Qui m'inspireront
    Toute mon indignation.

    Quelle mouche m'a piquée
    Ce matin là au marché ?
    C'est que la bonne éducation
    Veut que nous ne touchions
    Pas aux fruits présentés
    Que chacun va acheter.
    Les choisir avec les yeux
    "Ah ! Non !" Qui dit mieux ?
    "Faut bien les tâter"
    Dit une autoritaire échevelée.
    Et vas-y que j'te triture
    Des pauvres clémentines la pelure,
    Et puis une ou deux pas la peine
    C'est parti pour une dizaine.

    "Elles sont molles, çà n'vaut pas l'coup
    J'en prends pas du tout"
    Dit cette mégère à sa mère
    Qui, choquée, lève les yeux en l'air.
    (Son regard vers moi se fait long
    Comme pour dire pardon)
    Puis demande deux poireaux
    Trois, non, c'est trop !
    Lance après la pesée,
    "Vous pouvez me les couper"
    Puis deux navets, deux oranges à jus
    Comme salade, tu veux de la laitue ?
    La mère âgée qui a le malheur
    D'émettre des mots, trouble l'humeur
    De l'héritière qui ouvertement
    Lui reproche de parler tout le temps.
    Cela perturbe sa concentration évidemment !
    Deux pamplemousses ? Des pommes ? Non
    Des framboises ? Non, un citron
    Ah ! J'oubliais une branche de céleri
    Non pas de raisin d'Italie !
    Puis prend son temps
    Pour discuter avec le marchand
    "Ah ! Mais elle m'énerve celle-là"
    Dit la mémé, qui d'elle s'est écartée.
    Charmant ! Cela surprend les clients
    Qui font la queue patiemment
    Mais commencent à s'agiter
    De voir le temps passer.

    Lire la suite ICI

  • Lire "Quattrocento de Stephen Greenblatt-2011 "

    Quattrocento_Stephen Greenblatt.jpgQuattrocento de Stephen Greenblatt - 2011 – traduit de l'anglais – édition Libres Champs- Flammarion 2013 – 383 pages – 9 euros

    Et si la Renaissance était née d’un livre ? Un livre perdu, connu seulement par fragments, copié et recopié au fil des siècles par quelques moines dans divers monastères en Europe et retrouvé miraculeusement par un humaniste florentin fou de manuscrits anciens ?
    C'est l'histoire de Poggio Bracciolini, dit le Pogge, qui découvrit dans un monastère allemand une copie du ”de Natura rerum“ de Lucrèce, oublié depuis plusieurs siècles. Il visita également de nombreux monastères à travers l'Europe et sauva ainsi d'autres chefs-d'œuvre littéraires de l'Antiquité enfouis.

    C'est l'occasion de plonger dans la Papauté de l'époque, avec ses grandeurs et ses horreurs. C'est surtout une grande leçon de philosophie, avec comme maître Épicure, dont Lucrèce fut le disciple deux siècles après la mort du philosophe grec. Celui-ci nous enseigne que pour nous libérer de cette affliction terrible que Hamlet, des siècles plus tard nommera "la terreur de quelque chose après la mort", il y a cette simple vérité : les atomes, le vide et rien d’autre.

    Cette découverte allait précipiter les temps modernes et influencer des esprits aussi puissants que Botticelli, Montaigne ou Machiavel. Mais c'est aussi l'occasion de remises en cause de certaines affirmations et dogmes des religions dominantes en ce XVe siècle de l' Europe, toujours valables aujourd'hui.

    Il n'y a certes pas là de quoi passionner a priori un lecteur non averti. C’est un thriller historique et philosophique, dont les victimes notoires sont..... les Dieux ! Mais dès que l'on entre dans le livre, on est pris dans ce récit passionnant, dont l'érudition ne lasse jamais et, lorsque qu’on le termine, on est plus lucide et plus serein. Nous le recommandons chaudement.

    L'auteur est professeur de littérature à Harvard. Son livre a reçu plusieurs grands prix littéraires notamment le fameux prix Pulitzer (ceci explique cela).

    Jacques et Nicole

  • Expo "Une passion dans le désert"

    paris,expositionJusqu'au 21 mai la Maison de Balzac présente une exposition sur une des œuvres les plus courtes et à ma connaissance les plus méconnues du prolifique écrivain : "Une passion dans le désert".

    L'histoire est belle et triste racontant l'amitié voire l'amour qui peut exister entre une bête et un homme.

    Je vous en laisse la découverte, elle m'a ému. Cette histoire est illustrée par des tableaux qui nous restituent le désert dans toute sa splendeur. Le désert c'est "Dieu sans les hommes" nous indique le personnage principal de la nouvelle de Balzac.

    Jean-Paul

    Une exposition surprenante.