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En cette magnifique journée du dimanche 24 septembre nous avons décidé de faire notre grand retour à la ferme de Paris située dans le bois de Vincennes, où nous n'étions pas revenus depuis une dizaine d'années.
Accueillis par un sympathique responsable, très volubile et qui n'a pas ménagé sa peine pour nous expliquer la difficile situation actuelle, nous nous sommes aperçus en effet que la ferme n'était plus ce qu'elle était autrefois : adieu, veaux, vaches, boucs, chevaux etc.
Le cheptel, pour des raisons budgétaires s'est considérablement réduit. Nous avons cependant admiré trois superbes cochons culs noirs blanc rayés de noir (Corrèze), des moutons noirs, des chèvres fauves, des dindons…
Nous nous souvenons de l'époque à laquelle les scolaires de la capitale et des environs venaient découvrir en masse les beautés de la ferme de leurs grands-parents....
Il y avait quelques visiteurs et les trois gardiens attendaient la visite de l'adjoint environnement de la Maire de Paris (Pénélope Komites). Nous leur avons demandé de lui transmettre nos commentaires attristés…
Edgar est le prénom usité de John Edgar Hoover maître du FBI pendant près d’un demi-siècle de 1924 à 1972. Il conseille les dirigeants américains durant cette époque si importante dans l’Histoire mondiale. Cela va de Roosevelt à Nixon en passant par Truman, Eisenhower, Kennedy et Johnson.
Le lecteur peut quasiment consulter les comptes rendus d’écoutes et les fiches de renseignements assemblés par Hoover et son adjoint (voire amant) Clyde Tolson.
Thème : Vous entrez dans une pièce. Tout y est en désordre, seul un jeu de carte est étalé sur une table.
Alors que je rendais visite à mon grand-père près de Figeac, j’arrive tard chez lui, très tard !!... Je venais de me payer 700kms en 2Cv. Sa porte pas fermée, je l’ouvre. Quel bordel !!!!.
Écroulé sur son canapé en cuir plus ou moins délabré, il ronfle. Par terre, un cendrier plein de mégots de cigares dont un fume encore. Lui, collectionneur et amoureux de pendules et peintures, je suis resté bête.
J’approche à pas de loup pour ne pas le réveiller. À côté d’un verre de vin couché et une bouteille de Saint-Emilion presque vide, il y a une table Louis XV avec des bronzes dorés très travaillés. Dessus, un jeu de cartes étalé comme s’il venait de jouer. Je le manipule délicatement.
Humm !!!, l’odeur du vieux papier. Combien de mains les ont essuyées. Le flanc est doré et les chiffres en caractères romain - Et vas-y, que je ronfle - Je découvre ce graphisme avec une précision dans le dessin, la finesse du détail. Le roi est couronné avec une dorure. Mais, quel roi ?. La reine portait un diadème avec des points rouges et blancs ; des rubis et des diamants ?. Que c’est beau !!!.
Régnait l’odeur du cigare éteint mais celle du vieux carton était meilleure. Derrière la carte. Tiens ! Un paquebot est dessiné. C’est écrit en diagonale "Compagnie Transatlantique". Le fond est de couleur bleue, un peu gris. Ça me fait Tilt !!! Merde !!! Que je crie. Je m’en souviens, Août 1960, on est parti en France avec l’El Djezaïr. Ils avaient le même jeu de cartes.
Ça l’a réveillé. À moitié bourré, il me demande ce que je fous là. No comment…
Tel est le nom de l’exposition qui lui est consacrée au Grand palais jusqu’en janvier.
Pour nous, qui, pour la plupart, avons en tête et dans les yeux, les tableaux très médiatisés de l’artiste, ceux de sa période de Pont-Aven et ceux de sa période polynésienne : sages bretonnes avec leur coiffe blanche, voluptueuses vahinés aux corps dorés (soyez amoureuses et vous serez heureuses), nous avons découvert, avec surprise et émerveillement, un artiste protéiforme, usant de toutes les techniques picturales pour exprimer son ode à la vie : peinture bien sûr, dessin, estampe, céramique, photographie…. Son parcours bref (décédé à 55 ans : 1848–1903) en Polynésie) fut une trajectoire à travers la planète : Paris, Pérou, Copenhague (où il épousa une jeune danoise à qui il fit cinq enfants Rouen, Pont-Aven, Tahiti, Arles (où il s’engueula vertement avec Van Gogh) Martinique, et enfin les îles Marquises dans l’île de No Noa Noa.
Et, là, il crut avoir trouvé sa vérité : panthéiste, anarchiste, en lutte contre l’église et l’État dans son petit paradis, où il s’est acharné à retrouver et célébrer les anciens dieux polynésiens et même leur alphabet.
L’exposition présente, sur trois niveaux, une belle rétrospective de ses divers talents, ainsi que quelques tableaux d’autres artistes, notamment de son maître Pissarro, avec des diaporamas, des films et une représentation informatique de la "maison du jouir" qui suscitent l’admiration de bout en bout. Si vous le pouvez, allez y pendant qu’il est temps.