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ARVEM ASSOCIATION - Page 141

  • Balade à Gerberoy

     

     

     

     

     

     

     

    Nous partîmes une trentaine
    Pour la contrée lointaine,
    Hors de notre Paris
    Vers un village fleuri,
    Qui accueillit le bon roi Henri
    À Gerberoy, en Picardie,
    Dont nous avons osé
    Fouler les mêmes pavés.
    De belles maisons entretenues,
    Très beau jardin suspendu,
    Un temple d’amour aperçu,
    Ayant tous deux appartenus
    Au peintre Henri le Sidaner
    Qui donna l’idée de planter,
    Devant chaque maison, des rosiers
    Toujours existants, depuis tant d’années.

     

     

     

     

     

     

     

    Après la visite guidée,
    En terrasse, le déjeuner
    Dans la même propriété
    Du "Jardin des ifs” géants, taillés.
    C’est un lieu extraordinaire
    Plusieurs fois centenaire.
    Un tour commenté dans le potager
    Aux plants variés bien rangés,
    Parsemés de plantes protectrices
    Tenant le rôle de nourrices
    Auprès des ennemis, les insectes
    Redoutés, telle une secte !
    Des conseils à profusion distribués
    Pour nos balcons à protéger,
    Et même des herbes à déguster
    Pour garder bonne santé !
    Diffusion par une main verte
    De la maison “son maître”
    En fait, une dame passionnée
    De sa production, même à cuisiner.

     

     

     

     

     

     

     

    Emballés par cette première partie
    Nous embarquons pour la poterie.
    Entreprise familiale, artisanale, rare
    Cataloguée dans les “Métiers d’Art”
    Celui qui, à partir d’argile
    Doit obtenir des carreaux subtils,
    De formes variées pour décoration
    De piscines, terrasses, palais, maisons.
    Nous sont données moult explications.
    Historique de la manufacture, sa restauration
    Immenses locaux, matériel ancien
    Agrémenté par de modernes moyens.
    De la terre, l’extraction
    Toute la transformation
    Œuvre de machines barbares
    Empoussiérées presque à croire
    Qu’elles dorment définitivement,
    Sauf, que dans les bâtiments
    Un stock de pièces tronçonnées
    Attend patiemment d’être découpé.

    Après un long moment écoulé,
    Enfin quelques carreaux émaillés
    Offrent un peu de gaieté
    À nos yeux, par les couleurs attirés.
    Mais c ‘est la fin de cette tournée
    Où notre imagination a dû travailler
    Pour suivre les évocations
    Chaque fois que s’en présente l’occasion,
    Encore d’un passionné,
    Qui encense son métier.

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’était une belle journée,
    Certes, nous étions un peu fatigués
    Mais tellement contents,
    Nous avions encore le temps
    Au retour tranquillement d’admirer
    La belle campagne défiler, et,
    Surtout d’avoir vu, quelle chance,
    Un des plus beaux villages de France...

    Ninette

  • Expo virtuelle "Les Chats dans l'Histoire de l'Art"

    En partenariat avec la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais, UMA (Universal Museum of Art) propose une exposition à contempler dans son fauteuil intitulée : « Les Chats dans l’Histoire de l’Art ».

    Dans chaque tableau de cet intérieur d'hôtel particulier mêlant halls néo-classiques à des boudoirs chaleureux se trouve un félin, caché ou central, petit ou grand, suivez le guide ICI.

    Jeanet

  • Balade à Nogent sur Seine

    Nous avons débuté la journée par la visite du Musée Camille Claudel, à l’endroit de la maison, où vécut celle-ci adolescente.

    Elle a rencontré le sculpteur Alfred Boucher qui constata ses dispositions exceptionnelles pour cet art, alors que si jeune, elle travaillait la terre glaise.

    Nous avons été éblouis par les nombreuses œuvres du maître, des sculptures monumentales, des bustes, des petits modèles, de superbes pièces de Camille ("L’âge mûr", "Les causeuses", "La petite châtelaine", "Persée"...)

    Des explications nous ont été données sur la manière, à partir de la 1ère pièce en plâtre, comment obtenir un bronze, comment réaliser une même sculpture de plusieurs dimensions différentes.

    L’avantage de ce musée moderne, clair, spacieux est de permettre d’observer les œuvres de très près, d’admirer la perfection des expressions des visages, le réalisme du corps en mouvement, ou encore sur 4 pièces identiques celles de "La valse", le travail de recherche sur la position des mains, l’inclinaison du cou, le mouvement de la robe, bref... une visite commentée transformée en vrai cours passionnant pour des néophytes.

    Une heure et demie passée allègrement. Si nous avons été emballés par cette matinée, les heures qui suivirent ont retenu aussi notre satisfaction.

    L'auberge "le cygne de la croix"

    Lieu extrêmement accueillant, par son entrée fleurie aux bouquets odorants bordant la terrasse estivale, jusqu’à la salle au confort bourgeois, sièges de style "tapissier", plusieurs tables spacieuses dressées principe "grand couvert", service impeccable, découverte du "kir à la rose de Provins", bonne cuisine... Un endroit à recommander !

    L'après-midi

    La journée devait se poursuivre par la visite du château de La Motte-Tilly à 5 km de Nogent.

    Propriété familiale du XVIIIe, plutôt de campagne. Après avoir subit des dommages, en 1910 une restauration a été entreprise sur les bâtiments, et la création d’un jardin "à la française".

    De magnifiques parquets composés de plusieurs essences, de belles pièces de mobilier très travaillées, des tables de jeux d’aspects différents escamotables, les fauteuils "Régence" à châssis amovibles facilitant le changement de garniture été, hiver, des trompe- l’œil exceptionnels (à tâter pour confirmer et y croire !) etc...

    En 1964 la dernière propriétaire, veuve, la Marquise de Maillé et sa fille poursuivent les aménagements intérieurs, tels que l’eau courante, le chauffage central, l’électricité.

    Cette demeure qui comprend autour de 70 pièces, présente au rez-de-chaussée plusieurs salons, boudoir, bibliothèque, grande salle à manger pour 50 personnes, cuisine.

    Par l‘escalier d’honneur, au 1er étage, la chambre de la marquise et un immense couloir qui dessert pour recevoir les invités, une dizaine de petits appartements très coquets avec chacun sa salle de bain.
    Le 2e étage était réservé aux domestiques.

    En 1972 suivant les désirs de la Marquise, à son décès la propriété est léguée à la caisse des Monuments Historiques. C’est pourquoi nous avons pu pénétrer dans cette belle demeure intacte des souvenirs d’une des plus grandes fortunes de France, la 11e parait-il !

    La visite s’alternait par 1/2 groupe offrant la possibilité de parcourir les hectares du parc, découvrir le plan d’eau, le jardin dessiné, le parc à l’anglaise, le potager, le verger, et même les paons qu’avec plaisir nous avons observés, chatouillés vocalement désespérément les 2 mâles afin qu’ils nous charment par le déploiement d’une roue... En vain...Trop occupés à se chercher querelle ! La raison ? Les femelles bien moins jolies semblaient se moquer totalement du vainqueur !

    Une fin d’après-midi avec également le plaisir d’apprécier la fraicheur à l’ombre sur les bancs dispersés de-ci, de-là, au calme dans la verdure, entendre le chant des oiseaux, et même celui du grillon !

    Une belle journée à accrocher au palmarès de nos sorties !

    Avant de se quitter, une dernière recommandation partagée : R. V. dans 1 mois pour la prochaine évasion !

    Ninette

  • Lire "Catherine de Médicis “La diabolique”"

    Henri Pigaillem après une trentaine d’ouvrages, dont les biographies d’Anne de Bretagne et des Borgia, nous livre, pour notre plus grand intérêt, celle de Catherine de Médicis.

    Mariée dès l’âge de 14 ans à celui qui devait régner sous le nom d’Henri II, elle fut la mère de trois rois (François II, Charles IX, et Henri III ) et de la future épouse d’Henri IV la célèbre reine Margot.

    Le lecteur suit son action au milieu des nombreux conflits religieux parsemant sa vie, le fait le plus marquant se situant le 24 août 1572 jour de la Saint-Barthélémy.

    L’auteur n’en cache pas ses responsabilités, mais révèle également son grand rôle de diplomate, de mécène et de bâtisseuse avisée.

    Une vie incroyablement passionnante dans un siècle abominablement tourmenté.

    Jean-Paul