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Film " Bonnard Pierre et Marie"

De Martin Provost avec Cécile de France, Vincent Macaigne, Annouck Grinberg, Stacy Martin

Pierre Bonnard ne serait pas le peintre que tout le monde connaît sans Marthe qui occupe presque un tiers de son œuvre…

J’avais beaucoup apprécié le film de Martin Provost "Séraphine" avec Yolande Moreau, sur la peintre autodidacte Séraphine de Senlis. Aussi je me réjouissais d’assister à ce biopic sur le peintre nabiste Bonnard et sa muse.

Les images sont belles, les jeux de lumière splendides, les acteurs impeccables. Un film parfait d’un point de vue académique.

Bonnard  rencontre Marthe, toute jeune, en 1893 mais refuse de la présenter à sa famille pour des raisons de différence de classe sociale. Il l’épouse seulement en 1925.

Marthe fut la muse de Bonnard. Avec elle, il ose le nu. Mais outre que leur relation fut longtemps tenue secrète, Marthe souffre d’asthme sévère. Pour elle, Bonnard quitte Paris pour une petite maison des bords de Seine près de Vernon, puis la province où Marthe fait des cures. Mais il s’échappe de plus en plus souvent au fil du temps.

Le film explore l’intimité du couple plus qu’il ne décrypte les toiles du peintre : en dehors du fameux tableau des amandiers en fleurs, trop peu des œuvres aux couleurs vives et gaies que j’affectionne tant sont filmées. 

Bonnard eut de très nombreuses liaisons. Or le film n’en évoque qu’une : celle que le peintre entretint avec une jeune artiste de vingt-sept ans sa cadette.

"Bonnard, Pierre et Marthe" est un film paradoxalement sage : Il raconte la vie d’un peintre hédoniste. Il ne cache rien de sa liaison tumultueuse et créatrice avec sa muse, mais son déroulé est lent, la fin mélodramatique arrive enfin après deux longues heures d’ennui.

J’ai vu là un biopic convenu, creux, sans intérêt. Juste joli. 

MartineC

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