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Vos sorties - Page 3

  • Film "L'improbable voyage d'Harold Fry"

    De Hettie MacDonald avec Jim Broadbent, Penelope Wilton, Linda Bassett

    D’après un livre éponyme de Rachel Joyce.

    Les jours se suivent et se ressemblent chez ce couple de retraités, au rythme des tâches ménagères, de  jardinages, des repas… Quand Harold Fry reçoit une lettre d’une vieille amie, Queenie, en soins palliatifs, il est bouleversé.  Il décide alors de marcher 800 km à travers l’Angleterre pour se rendre au chevet de Queenie, persuadé que sa marche soulagera son amie.

    C’est là un feet-moovie mené par un vieil homme à qui toutes sortes d’aventures arrivent. Tantôt loufoques, tantôt émouvantes. C’est une histoire simple à travers laquelle on ne s’ennuie pas une minute.

    Un joli film qui nous parle de la vie, de la mort, de l’endurance, de la maladie mais aussi et surtout de l’amour et de l’espoir. Par ailleurs excellemment interprété et mis en scène.

    Ce film mérite… le détour.

    MartineC

  • Film " Les algues vertes"

    "Les algues vertes "est adapté de la BD "Algues vertes", l'histoire interdite d'Ines Léaud et Pierre Van Hove.

    Ines Léraud, jeune journaliste décide de s'installer en Bretagne pour enquêter sur le phénomène des algues vertes. Elle découvre le mur de silence qui entoure ce désastre écologique.

    Tous les amoureux de la Bretagne et de l'écologie ne peuvent qu'être intéressés par ce film surtout s'ils ont, comme votre serviteur, découvert ces plages polluées depuis plus d'un demi-siècle!

    Jean-Paul



  • Film "Fifi"

    De Jeanne Aslan, Paul Saintillan avec Célest Brunnquell, Quentin Dolmaire, Ilan Schermann

    Sophie, dite Fifi, 15 ans, passe l’été dans son HLM des faubourgs de Nancy, au milieu d’une famille bancale. Elle croise son amie Jade, qui part en vacances. Fifi subtilise les clefs de la jolie maison désertée pour l’été. Alors qu’elle s’installe comme chez elle, Stéphane, 23 ans, le frère aîné de Jade, débarque de Paris. Plutôt que la chasser, il l’autorise à venir se réfugier quand elle le souhaite. 

    Cette belle histoire d’une rencontre inattendue est charmante, subtile, toute de tendresse. Ces deux jeunes, de milieux diamétralement opposés, s’apprivoisent, s’apprécient le temps d’un été. Ils dialoguent, vont à des teufs ; il lui apprend à jouer du piano, la Fantaisie pour piano à 4 mains de Schubert, lui offre un petit boulot rémunéré –la mise sous pli-…

    Les premiers émois amoureux sont à fleur de peau sans que rien ne soit montré. Les répliques et la posture nonchalante de Stéphane sont savoureuses. Fifi, adolescente hardie et lumineuse, est des plus attachantes.

    Comédie, chronique sociale, ce joli film est une pause ciné estivale rafraîchissante.

    MartineC

  • Film "Les amours et la forêt"

    De Valérie Donzelli avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond

    D’après un roman d’Éric Reinhardt 

    Blanche rencontre Grégoire. Elle l’aime, il l’aime, ils se marient, ont deux enfants. Mais au fil du temps, l’amour de Grégoire pour Blanche devient possessif et toxique.

    En toute logique, j’aurais du ressentir un crescendo de la joie, du bonheur, de l’amour glissant sournoisement vers l’horreur, la violence, la haine. Il n’en a rien été. 

    "Les amours et la forêt" manque de profondeur psychologique ; il reste en surface par des effets d’image qui surlignent le danger au cas où le spectateur ne comprendrait pas. Les acteurs (Virginie Efira, Melvil Poupaud) ne font que véhiculer le dialogue ; et l’idée d’une Virginie Efira doublée d’une  jumelle m’a semblé grotesque. Ce film est, à mon sens, maladroitement et superficiellement traité.

    Ce thème de la jalousie en couple, de l’épouse violentée, a maintes fois été traité au cinéma. Je pense notamment à « L’enfer » de Henri-Georges Clouzot avec Romy Schneider et Serge Reggiani (1964) film inachevé, repris par Claude Chabrol avec François Cluzet et Emmanuelle Béart en 1994, films ô combien poignants ! 

    Très déçue par ce film.

    MartineC

  • Film "The son"

    De Florian Zeller (scénariste de "The Father" 2020)

    Avec Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby, Anthony Hopkins.

    Nicolas, adolescent de 17 ans, est atteint d’une grave dépression nerveuse. Ses deux parents, séparés depuis 2 à 3 ans, tentent tout pour lui redonner goût à la vie.

    Ce film est poignant, au sens figuré comme au sens propre. À la sortie de la salle, je me suis sentie glacée.

    Âmes sensibles, vous ne sortirez pas indemnes après le visionnage. Mieux vaut être prévenu.

    "The son" est une réussite absolue.

    MartineC

  • Film "Eternal Daughter"

    De Joanna Hogg avec Tilda Swintown, August Joshi, Carly-Sophia Davies

    Un manoir gothique plongé dans la brume de la campagne anglaise. S’arrête une voiture. En descendent deux femmes, la mère et la fille, Julie, accompagnées de leurs valises.

    La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y trouver l’inspiration. Sa mère fait remonter de lointains souvenirs entre les murs de cette bâtisse transformée en hôtel et qui fut la propriété familiale.

    L’atmosphère y est étrange : longs couloirs vides et lugubres, multitudes de miroirs et escaliers, enfilades de pièces, standardiste hostile, et le chien qui ne cesse de s’échapper.

    La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un secret hante les murs.

    Ce film est un huit clos entre une fille et sa mère dans une demeure peuplée par les fantômes du souvenir. Il est une métaphore intéressante sur la relation mère-fille ; par ailleurs Fille éternelle puisque Julie n’a pas d’enfant.

    La réalisation est surprenante, l’atmosphère très british et l’interprétation de Tilda Swintown qui joue le rôle de la mère et de la fille est de qualité. 

    J’ai bien aimé.

    MartineC

  • Film "De grandes espérances"

    De Sylvain Desclous avec Rebecca Marder, Benjamin Lavernhe, Emmanuelle Bercot

    Après Sciences-Po, Rebecca, jeune femme idéaliste de milieu modeste, s’apprête à passer les oraux de l’ENA, dans la maison de vacances d’Antoine, en Corse. 

    Un grain de sable prend alors la forme d’un incident tragique survenu au détour d’une route déserte. Lorsque Rebecca et Antoine intègrent les hautes sphères du pouvoir, le secret qui les lie menace d’être révélé et tous les coups deviennent permis.

    "De grandes espérances", film de genre politique et thriller, tient en haleine de bout en bout jusqu’au revirement final. 

    Emmanuelle Berco est époustouflante en femme politique bien campée et Benjamin Lavernhe excellent dans un rôle peu flatteur.

    Drame amoureux, ascension sociale, lutte politique sont la trame de ce film. Réunir ces thèmes tout à la fois tient de l’équilibrisme. Eh bien, ce film est une belle réussite, et d’autant plus intéressant que ces thèmes résonnent avec l’actualité.

    MartineC

  • Film "The whale (La baleine)

    De Darren Aronofsky avec Brendan Fraser, Sadie Sink, Ty Simpkins

    Charlie, professeur reclus chez lui par son obésité morbide (270 kg), tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.

    Je redoutais un côté malsain à assister à un film traitant de l’obésité morbide. Hormis cet aspect, j’y ai suivi la fin de parcours d’un professeur, bien qu’érudit s’autodétruit par la boulimie pour oublier ses malheurs passés. 

    Il n’ose plus se montrer : il semble dégoûtant, monstrueux à tel point qu’il donne ses cours en vidéo et cache son image terrifiante derrière un écran noir.

    Il tâche vainement de renouer avec sa fille qui le rejette violemment.

    Darren Aronofsky m’a entraînée dans ma répulsion vers la sympathie pour cet homme – excellemment bien joué par Brendan Fraser - . À travers son regard, j’y ai vu sa grande souffrance, ses peurs, sa solitude mais aussi et surtout un esprit curieux, une grande empathie et un grand cœur. 

    Certaines scènes sont choquantes, difficilement supportables ; d’autres sont comiques.

    La beauté se cache parfois sous la laideur. Voilà l’essentiel que j’ai ressenti à la vision de "The whale".

    A contrario, une de mes amies y a vu la dérive et le déclin de la société de surconsommation.

    Telle est la richesse du cinéma : le ressenti transmis, les interrogations soulevées, les émotions suscitées propres à chacun de nous à la vision d’une seule et même œuvre cinématographique.

    MartineC

  • Film "Le bleu du caftan"

    De Maryam Touzani avec Lubna Azabal, Saleh Bakri, Ayoub Missioui

    paris,cinéma

    Halim est marié à Mina. Ils tiennent un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.

    Un film qui nous parle de l’Amour authentique où le temps est suspendu : les détails, les regards sont d’une poésie, d’une douceur et d’une sensualité rarement vues au cinéma.

    Beauté, délicatesse, sensibilité et audace. Voilà les mots qui me viennent à la vue de ce film magnifique et profond.

    Du grand Art !

    MartineC

  • Film "La montagne"

    De Thomas Salvador avec Thomas Salvador, Louise Bourgoin, Martine Chevallier

    Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par la montagne, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. 

    L’idée de crapahuter et bivouaquer dans les somptueux paysages Alpins depuis mon fauteuil de cinéma me réjouissait à l’avance. 

    Sans que l’on sache vraiment pourquoi, le citadin plaque tout pour escalader en solitaire la montagne. Montagne dont nous n’avons que quelques belles images. 

    Au bout d’une heure d’achat du matériel, de pose de la tente, de prises de repas lyophilisés, de crapahutages, notre personnage plonge dans un monde étrange, mi liquide, mi féérique.

    A la fin, le voici qui ressort avec un bras luminescent (on est loin de la lecture du livre de Thomas Mann si bien commenté par JacquesB "La lumière de la haute montagne éclaire jusqu’au fond d’eux-mêmes" (cf blog Arvem). Le film dérape alors dans un fantastique douteux dont je n’ai pas trouvé la clé. De plus, se trame une histoire d’amour qui n’a rien à faire là.

    J’ignorais que le réalisateur, Thomas Salvador, est un scénariste versant dans le cinéma fantastique. Peu encline à ce genre et m’attendant à un film réaliste, je n’ai pas apprécié ce long métrage (2h).

    Si vous êtes comme moi, attirée par les beaux paysages de montagne, je conseille plutôt un bon documentaire sur le Massif du Mont Blanc.

    MartineC