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Nos visites guidées - Page 4

  • Une exposition "Picasso, bleu et rose" au musée d'Orsay

    Je ne voulais surtout pas la manquer… et Arvem m’a donné la possibilité de la visiter avec des commentaires oh ! combien précieux de Karine…

    Et là j’ai découvert ou redécouvert, c’est selon, un nombre impressionnant de chefs-d’œuvre peints par cet immense artiste alors âgé d’une vingtaine d’années.

    En introduction, il y a déjà des toiles datant de 1900 faisant penser aux grands anciens : Van Gogh, Degas, Toulouse-Lautrec… mais chacune des œuvres de Picasso a son style particulier, notamment avec des Buveuses d’absinthe.

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    Puis, nous abordons l’immense période "Bleue", non pas par la durée de celle-ci mais par le nombre impressionnant de toiles "bleues", cernées de noir, toiles emplies de tristesse mais toutes magnifiques. En n’en citant que trois : le Repas de l’Aveugle, la Célestine et la Vie…

    paris,exposition,picassoEt puis, l’exposition se termine par la période "Rose", beaucoup plus gaie avec ses "Arlequins" et ses "Nus"… Et les toutes dernières préfigurent déjà la période cubiste de l’artiste.

    Une visite passionnante ou, contrairement aux autres conférenciers, Karine ne s’est pas contentée de décrypter quelques œuvres, mais bien au contraire s’est arrêtée sur toutes les toiles exposées.

    Un grand merci à Karine et à Arvem pour cet excellent moment de plus de 2 heures. Je n’ai pas vu le temps passer…

    Cette exposition est à voir jusqu’au 6 janvier 2019 au Musée d’Orsay.

    Colette C

  • 1 - Hôtel Salomon de Rothschild

    Visite de l'hôtel Salomon de Rothschild, samedi 6 octobre- 11 rue de Berryer 8ème.

    Que faire quand on devient veuve à 21 ans et qu'héritière d'une grande fortune, on est également dépositaire de l'impressionnante collection d'objets d'art que Salomon, son défunt mari, a acheté frénétiquement les deux dernières années de sa courte vie (29 ans) ?

    Dès 1865, Adèle de Rothschild choisit de prêter certaines œuvres acquises par Salomon et se consacre à la philanthropie, en particulier en faveur des artistes vivants.

    Le lieu de son action sera l'hôtel particulier qu'elle fait construire plaine Monceau en achetant notamment une parcelle à Mme Hanska, veuve de Balzac.

    Dans ce bâtiment de 3500 m2 de style néo Louis XVI, Adèle célèbre la mémoire de Salomon en lui dédiant une pièce qu'elle appelle « le cabinet de curiosités» où elle expose une petite partie des objets les plus surprenants qu'il a collectés..

    Adèle, qui décède en 1922, a légué l'hôtel particulier à L’État français à la condition qu'il soit affecté aux Beaux arts et qu'une fondation d'aide aux artistes soit créée.

    De nos jours, le bâtiment abrite diverses institutions dédiées aux arts et ses salons sont loués pour des réceptions, ce qui finance la fondation qui aide des artistes contemporains et gère une maison de retraite qui les accueille.

    Quant au cabinet de curiosités, il se visite sur réservation avec une conférencière. On y découvre quelques belles œuvres (marbre de Rodin, pastel de Delacroix, Bouddha de jade chinois du 18ème siècle...) des objets divers de belle facture (armes, vaisselle, bibelots) et souvent exotiques. Et surtout, on y apprend l'histoire intéressante des hôtes de cet endroit de Paris et de cette demeure où se sont déroulés maints événements, parfois tragique, comme l'assassinat le 6 mai 1932, lors d'un gala de charité, du président de la République, Paul Doumer.

    Un lieu historique et culturel à découvrir entre Champs-Élysées et parc Monceau !

    FrancineB

  • Expo "Mary Cassatt"

    Américaine, Mary Cassatt (1844-1926), a vécu près de 60 ans en France. Née dans une famille protestante aisée, elle n'a pas 10 ans quand elle découvre la peinture lors d'un voyage familial à Paris. Au grand dam de sa famille, c'est décidé, elle sera peintre !

    Mary a du caractère et elle obtient de revenir en France pour étudier la peinture ; elle voyage, copie les maîtres italiens et tente sa chance au Salon parisien de 1874. Degas, qu'elle admire, remarque son travail.

    Il la conseille et la fait participer à plusieurs expositions du groupe impressionniste avec lequel elle partage le goût de la lumière, des couleurs et de la touche rapide.

    Mais techniquement, elle est aussi proche de Manet et de Renoir et elle apprécie l'art japonais dont on voit l'influence dans son importante œuvre gravée qu'elle expose en 1891 chez Durand-Ruel.

    Mary est surtout portraitiste, à l'huile ou au pastel. Ses sujets de prédilection sont la mère et l'enfant qu'elle traite sans mièvrerie. Féministe, elle capte l'intimité des enfants et de leurs mères, ce qui fait de ses toiles de délicats moments intemporels.

    Artiste femme à une époque où il n'était même pas question d'égalité en droit, Mary n'a pas eu la notoriété qu'elle méritait.

    Pourtant, elle a joué un rôle conséquent dans la diffusion de l’impressionnisme aux USA, en exhortant Durand-Ruel à exposer ses amis masculins et ses relations à acheter leurs œuvres.

    Il était donc temps qu'une rétrospective lui soit consacrée par un musée français. Merci ARVEM pour cette agréable et instructive visite.

    Si vous n'avez pu vous joindre à nous, vous avez jusqu'au 23 juillet pour la découvrir.

    Francine B

  • "Bijouterie, Orfèvrerie, Joaillerie"

    Ce dimanche 25 mars, Arvem nous avait conviés au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (MAHJ) autour du thème "Bijouterie, Orfèvrerie, Joaillerie".

    Par curiosité, je m’y suis rendue et là… bien m’en a pris c’est tout autre chose que j’ai découvert.

    Bien sûr, en introduction, notre guide nous a brossé le statut de qui avait "le droit" de travailler l’or et l’argent dans les pays du Maghreb : pas les Musulmans de par leur religion, cet art était laissé par défaut aux Juifs. Quelques explications sur la première vitrine près de laquelle nous nous sommes arrêtés : les anneaux de mariage. Et là, ont commencé les très nombreuses explications sur les coutumes juives, le judaïsme, les différentes fêtes juives, avec pièces à l’appui (hanoukka, menorah, armoires et rouleaux de la Torah…).

    J’étais captivée (et je crois ne pas avoir été la seule) par toutes ces informations sur la culture juive, ancêtre des autres religions monothéistes. Ania, notre guide, n’était pas avare de commentaires en réponse à nos questions. Deux heures en sa compagnie sans voir le temps passer et deux heures combien enrichissantes !

    Merci Arvem pour cette découverte.

    Colette C

  • La Cathédrale Orthodoxe Sainte Trinité

    Par ces journées que certaines personnes n’hésitent pas à qualifier de sibériennes, Arvem avec beaucoup d’à-propos ne pouvait que nous donner rendez-vous devant la toute nouvelle cathédrale Orthodoxe de la Sainte Trinité, bâtie sur le territoire russe suite à un accord entre les gouvernements russe et français, et fut inaugurée en 2016.

    paris,russe

    À noter pour l’extérieur, que les pierres viennent de Bourgogne et les magnifiques clochers à bulbes recouverts d’or sont de construction bretonne.

    paris,russeAprès avoir assisté au milieu des fidèles, à la fin d’un office, (une liturgie de carême et ses chants mélodieux) deux popes nous ont initiés à l’histoire de la religion Orthodoxe et aux rites inhérents à cette religion.

    Nous sommes maintenant imbattables sur les divers symboles et sacrements de la religion Orthodoxe comparés à ceux de la religion Catholique.

    Après avoir admiré les icônes tout en dorures et imaginé le superbe décor que l’on peut envisager quand tout sera achevé, nous voilà en route pour un restaurant roumain (après le spirituel le temporel s’imposait).

    Une fois repus, ce fut un bon dimanche malgré la froidure.

    Jean-Paul

  • Exposition "René Goscinny"

    Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je n’ai jamais pu me plonger dans une BD. Feuilleter quelques pages, plutôt regarder avec insistance les dessins, mais lire les bulles en même temps me procurait une sorte de déconcentration puis une lassitude. L’histoire elle-même m’importait peu. Bref je n’ai jamais accroché, sans doute une erreur de l’éducation reçue “ce n’est pas de la bonne lecture” cette réflexion maternelle, je m’en souviens, valait mieux apprendre à tricoter.

    Bien plus tard, les noms d’Astérix, Lucky Luke ou Iznogood ne m’étaient pas inconnus car ils ont bien fait rigoler mari et enfants.

    L’exposition sur Goscinny m’ayant interpelée, c’est en lui rendant visite, par curiosité, que j’allais m’instruire.

    Cette importante présentation ne peut que ravir les amateurs plongeant les visiteurs dans un autre univers rendu réel par l’histoire de la vie familiale de l’auteur, la diversité de son parcours professionnel exceptionnel, seul ou en équipe, dessinateur, scénariste, réalisateur de films...

    Beaucoup de documents, des murs entiers recouverts de planches dessinées encore et encore, d’immenses dessins jusqu’au plafond attirant le regard m’offraient comme un souffle d’air entre toutes ces bandes griffonnées en noir, admirées de très près avec quelques sublimes feuilles coloriées, ou de fins croquis au trait précis, des situations rigolotes miniaturisées qu’un crayon agile a pu réaliser, entrainé par une main surdouée.

    L’évolution de la BD nous est livrée depuis le début des œuvres interprétées à l’encre noire, les différentes mises en page par le travail en équipe, quelques originaux, puis les revues en couleurs regroupées dans un lieu qui leur est réservé.

    L’explication nous été donnée de la conception détaillée d’une page tapée à la machine, du désir d’un Goscinny exigeant envers un collaborateur, la description exacte des dessins à exécuter et le texte à y ajouter particulièrement précis : surprenant et intéressant.

    Bien sûr je ne retiens que quelques bribes de cette grande exposition, repartie la tête pleine, avec une promesse, celle de déloger quelques albums qui dorment dans la bibliothèque masculine.

    Cette idée futile me surprend ! Serait-elle due à l’effet produit par les effluves de la potion magique ?

    Ninette

  • Expo "René Goscinny, au-delà du rire"

    paris,goscinnyEn ce dimanche de janvier des adhérents d’Arvem s’étaient donnés rendez-vous devant le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple qui jusqu’au 4 mars propose une exposition ayant trait à René Goscinny.

    Après avoir salué comme il se doit la statue du capitaine Dreyfus, nous nous sommes intéressés une fois rentrés dans le musée et cornaqués par une guide adéquate à la vie de ce génial scénariste de bandes dessinées.

    Fils d’émigrés venus au début du XXeme siècle des pays de l’Est (chassés par les pogroms) il passa sa jeunesse en Argentine avant de traverser l’Atlantique et de nous ravir par ses histoires désopilantes.

    Après des débuts laborieux il sera le scénariste talentueux d’Astérix, de Lucky Luke, d’Iznogood et du Petit Nicolas.

    Décédé en 1977 son œuvre va se propager dans le monde entier grâce au cinéma et à de multiples traductions.

    Vous pouvez suivre la genèse de ces œuvres grâce aux nombreux documents proposés à la curiosité des visiteurs, la Bibliothèque Nationale ayant confié des originaux uniques habituellement non exposés.

     Jean-Paul

  • 3 - Anders Zorn

    Anders_Zorn.jpgAnders Leonard Zorn, né à Mora (Suède) le 18 février 1860 et mort à Stockholm le 22 août 1920, est un peintre, graveur et sculpteur suédois.

    Son originalité se manifeste dans une œuvre marquée par la vie et les atmosphères. Il est connu pour ses peintures liées de la campagne suédoise, par ses portraits et par ses nus ainsi que par ses représentations de l'eau. Il est avec Carl Larsson le peintre le plus populaire de Suède.

    Un musée, abritant la collection Zorn, lui est consacré à Mora.

    Lire la suite ICI

     

  • 2 - Un rendez-vous avec Anders Zorn (1860-1920)

    Rendez-vous réussi au Petit Palais (après un essai loupé le 11 novembre).

    paris,expositionIl faisait gris et froid à Paris en ce samedi 2 décembre 2017. Une météo quelque peu suédoise mais idéale pour aller à la rencontre de ce peintre peu connu dans l'Hexagone.

    Aquarelliste, peintre, sculpteur, graveur de génie et pour finir… photographe.

    Né en Suède, pays aux longs hivers et rigoureux, Zorn a cherché la lumière dans ses œuvres et dès le début de notre déambulation cette lumière est partout : sur les visages des portraits, sur la surface d'un lac, à travers des feuillages… Lui aussi déambule : Espagne, Londres, Paris. Puis, la Turquie, l'Italie, la Grèce, l'Afrique du Nord et pour finir sur un triomphe aux États-Unis.

    Mais sa renommée ne fut pas immédiate. Né dans une famille pauvre, fils naturel d'un industriel brasseur de bière qui a pris en charge ses études, Zorn s'est expatrié pour faire fortune.

    paris,expositionTrès motivé car amoureux d'Emma dont le banquier de père ne voulait pas comme gendre un saltimbanque fauché, Zorn décide d'atteindre un but : être riche pour demander et mériter la main d'Emma. Il décide de parcourir l’Europe à la recherche d’une clientèle aisée composée de banquiers, d'industriels et hommes politiques qui accourent pour se faire "tirer" le portrait. Zorn avait bien vu.

    Les portraits les plus austères, les plus académiques sont attachants et étonnent par la lumière qui finit par illuminer un visage même banal.

    Les modèles sont souvent des personnes connues. Certains ont insisté pour être immortalisés par Zorn qui a compris très vite que pour réussir son talent de portraitiste mondain était son premier atout. C'est aux États-Unis qu'il connait un triomphe.

    L'amour réciproque et passionné d'Emma et Zorn a résisté cinq ans au cours desquels les tourtereaux ont patienté. Ils deviennent des globe-trotters et s’installent dans des lieux agréables et accueillants.

    Il y a de la légèreté dans les paysages traversés par les rayons du soleil, les reflets aquatiques, le rendu du clapotis de l'eau.

    Il y a de la sensualité dans chaque tableau car Zorn était un bon vivant. Au fil du temps, ses autoportraits ou autres représentations de cet artiste, le montrent de plus en plus imposant et ventripotent.

    Mais, il est sensible. Élevé par une grand-mère en milieu très rural il a fait œuvre "d'anthropologue" en illustrant sous son pinceau magique des scènes de la vie simple et bucolique comme autant de scènes folkloriques.

    Graveur à succès et surdoué, il ne s'intéresse à la gravure qu'en 1882. Il est influencé par Rembrandt et Manet.

    Sur le tard, il s'intéressera aussi à la sculpture.

    Marie Dp