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  • Sacha Alexandre Stavisky

    Staviskyc.jpgParmi les nombreuses escroqueries de Sacha Alexandre Stavisky relevons dans les années 1920, la promotion d'un appareil le "Matryscope" censé détecter une grossesse dans les 24 h et le lancement d'un bouillon de boeuf "le P'ti Pot" version améliorée de Liebig et de Viandox, consommé qui ne vit évidemment jamais le jour.

    Jean-Paul

  • Film "L'autre Dumas"

    L-autre-Dumas_fichefilm_imagesfilm.jpg"L'Autre Dumas" nous transporte dans le milieu bourgeois de l'écrivain, interprété avec justesse, sans la truculence bien connue de "notre Gérard", et dont le personnage convient parfaitement, imposant par sa stature, et sa désinvolture. C'est un bel Alexandre... (Cliquez sur l'image)

    Important contraste avec son "nègre" Auguste Maquet, un Poelvoorde, également avec plus de réserve dans le jeu, comparé à sa verve habituelle, nous surprend agréablement.

    Les dames, chacune à leur place dans leur rôle différent, sont touchantes, les costumes très beaux, décors et paysages font oublier notre quotidien.

    C'est un bon film, une belle reconstitution de l'époque Louis Philippe avec simplement effleurement de la Révolution de 1848.

    Si vous voulez connaître autrement Dumas, n'hésitez pas !

    Ninette

  • Film "Une exécution ordinaire"

    Une-Execution-Ordinaire_fichefilm_imagesfilmb.jpgSi vous voulez vivre dans l'atmosphère paranoïaque, reposant sur la délation qui existait en U.R.S.S dans l'époque qui précèda la mort de Staline, allez voir le film, "Une éxécution ordinaire".

    André Dussolier y campe un "petit père des peuples" plus vrai que nature et Marina Hands une jeune femme médecin d'une profonde humanité prise entre un tyran pour lequel elle devient indispensable et son mari pour qui elle se révèle être un danger, le rôle qu'elle joue devant rester secret.

    Un grand film !

    Jean-Paul

  • Film "Gainsbourg"

    Gainsbourg, vie héroïque.jpgLa curiosité m'a entraînée voir le film "Gainsbourg, vie héroïque"(cliquez sur l'image). Et je n'ai pas regretté.

    La vie de Gainsbourg traitée par le conte. La marionnette qui est son double et dont il ne se séparera que beaucoup plus tard. Le garçonnet et l'homme.

    On voit le personnage Gainsbourg évoluer : tendresse, timidité mais aussi curiosité. Avec des moments sensuels et doux. D'autres où il provoque bien sûr et où il se détruit à petit feu. L'importance des femmes dans son évolution personnelle et musicale. Et puis le côté provocateur qui évolue jusqu'à ce que Gainsbourg devienne Gainsbarre.

    C'est le duo avec Brigitte Bardot (Laetitia Casta) que j'ai préféré, celui où la tendresse, l'émotion est très forte. La performance d'Eric Elmosnino est indéniable car en plus de ressembler à Gainsbourg, il le campe fort bien.

    J'ai aussi beaucoup aimé les couleurs dans ce film, les couleurs chaudes (rouge, jaune, mordoré) la plupart du temps, et la couleur froide (le bleu). Et bien sûr, tout au long de cette évocation, la formidable musique ! Cette musique inséparable de l'histoire de Gainsbourg.

    En sortant on n'aime pas plus ou moins le personnage. On en sait seulement un peu plus sur lui.

    Après le rendez-vous à la Cité de la Musique pour l'exposition Gainsbourg en 2009, ce film nous raconte aussi les objets qui y étaient exposés : la sculpture de l'homme à la tête de chou, son écorché, la partition originale de la Marseillaise...

    Quelques spectateurs sont partis en cours de projection, d'autres sont restés, intéressés et captivés par ce personnage et sa musique. Je fais partie de ceux-ci.

    Colette C

  • Le 6 février

    Concorde1934.jpgLa manif du 6 février 1934. (cliquez sur l'image)

    Vous êtes venus en nombre pour Stavisky et le climat politique au milieu des affaires, et nous vous remercions pour votre écoute, malgré une installation précaire pour beaucoup d'entre vous.

    Le sujet plutôt sérieux agrémenté de documents sépia "Le Détective" de l'époque en étonnèrent quelques-uns. Découvrir "la belle gueule" du célèbre escroc fit réagir... les dames d'un... aaaaah.... d'admiration … et sourire les hommes quand ils entendirent que "ce chevalier d'industrie avait le charme slave, et que cela devait marcher auprès des dames" !

    L'orateur passionné racontait, répondait aux questions de temps à autre, et de loin, on revivait cette période, façon roman policier.

    Le  rassemblement du 6 février 2010.

    Comme toujours la journée des crêpes est appréciée !

    La table dressée attendait... Vous aussi... Soudain on entendit "Attention les voilà" ! Plusieurs plats alléchants furent déposés et chacun pu se servir, tartiner à souhait. Peut-être en auriez-vous souhaité davantage ? Où s'est nichée l'erreur ?

    chandeleur.png

    • La crêpière était-elle en RTT ?
      Non, la crêpière n'avait pas chômé.
    • L'intendance a-t-elle eu une défaillance?
    • Non, une commande impressionnante était réalisée.
    • Alors pourquoi ? À qui doit-on tirer les oreilles ?

    Si la quantité s'est avérée un peu juste à nos yeux, c'est qu'il faut s'adresser aux nombreuses personnes, qui malgré les recommandations ne s'étaient pas inscrites !  (Indisciplinées, autrefois elles auraient été privées de dessert ! ) Voilà donc pourquoi, vous avez dû partager !

    Ayant repris des forces, les amateurs se sont installés pour entreprendre quelques parties de tarot, scrabble, rami, belote, tout en écoutant le groupe de chant en répétition.

    Constatons soulagés, que le 6 février 2010 comparé à celui de 1934, n'a pas soulevé de manifestation, et que la formule romaine envers le peuple pour le satisfaire "PANEM et CIRCENSES" (pain et jeux) fonctionne toujours !

    Ninette

  • À vous de jouer ? (78)

    Appliqué d'une main
    Il marque l'offense
    Activé de deux mains
    De la flamme il conduit la danse
    Qui est-il ?

    Réponse jeudi prochain

    À vous de jouer n°77

    Grâce à lui on peut se nourrir
    Mais on peut aussi se fleurir
    Public à tous il est ouvert
    Secret il l'est pour ceux qui aiment se taire
    Qui est-il ?

    • Le jardin
  • Expo"Les lieux historiques de Chopin en Europe"

    Chopinb.jpgSi vous souhaitez commémorer le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin, vous pouvez vous rendre jusqu'au 25 février au 6 quai d'Orléans (Ile St-Louis) du mardi au vendredi 14h-18h, samedi 10h-13h et 14h-17h dans la Bibliothèque Polonaise de Paris.

    Dans 2 salles vous seront présentées des photographies des lieux historiques où il habita et voyagea après son départ de Pologne en 1831.

    N'hésitez pas à sonner au portail qui est généralement clos, le gardien vous ouvrira et vous aurez peut-être la chance comme moi, durant cette visite gratuite, d'être accompagnés par les sons de sa musique romantique, venue d'une salle voisine.

    Jean-Paul

  • Madeleine Vionnet et la contrefaçon

    Madeleine Vionnet s'opposera la première à la contrefaçon et à la copie.

    Madeleine V-griffe.jpgGriffe MV.jpg

     

     

     

     


    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    Dès 1920, elle apposera son étiquette avec sa griffe sur ses vêtements et, en 1923 elle crée "l'Association pour la Défense des Arts Plastiques et Appliqués ", premier organisme de lutte contre la copie.

    Jeanet

  • Théâtre "La cage aux folles"

    La-Cage-Aux-Folles_theatre.jpgMes impressions sur la pièce "La cage aux folles" avec Christian CLavier et Didier Bourdon.

    La salle était comble et les applaudissements nombreux. Il faut s'y prendre longtemps à l'avance pour obtenir de bonnes places et même des places tout court.

    Toutefois, j'ai trouvé ce spectacle moyen, je ne suis pas "rentrée dedans". La mise en scène laissait souvent à désirer, un décor assez tarte à la crème, kitch, et Christian Clavier tout de mauve vêtu, débitant son texte à une allure vertigineuse donnait l'impression qu'il récitait pour terminer au plus vite (surtout dans la première partie). Cela dit, il faut le faire quand même, l'énergie déployée tous les soirs depuis plusieurs mois déjà mérite un coup de chapeau : il tient le 1er rôle. La scène de la biscotte et la suivante est vraiment très réussie (Didier Bourdon est très convaincant dans cette scène), j'avoue avoir beaucoup ri à ce moment là.

    La seconde partie est plutôt meilleure, mais à divers moments, cela part dans tous les sens sans cohérence et avec exagération. Les textes ont été adaptés à notre époque afin d'éviter le côté suranné. Le final est festif et coloré, avec une musique moderne qui donne envie de danser (en cela c'est plutôt réussi).

    Le serveur noir tient bien la route, mais il en fait souvent trop. Si j'avais fait le casting, j'aurais choisi Jean Reno dans le rôle masculin et Fabrice Luchini dans le rôle d'Albin, car le contraste aurait été drôle en soi et le couple loin du célèbre duo Poiret/Serrault dont on ne peut que vanter les mérites. Créer en s'inspirant de, et sans parodier est un art, je ne suis pas certaine que ce pari là soit vraiment réussi...

    Florence V

  • Expo "La splendeur des Camondo"

    Camondo.jpgJe ne saurais trop vous conseiller d'aller visiter l'exposition "La splendeur des Camondo" au Musée d'Art et d'Histoire du judaisme jusqu'au 7 mars.

    Vous y serez témoins du destin de cette famille juive venue de Constantinople vers le Paris du XIXe siècle, de la richesse de la collection de tableaux (Delacroix, Renoir, Degas, Claude Monet, Sisley ...) estampes, meubles... (sans compter l'Hôtel particulier 63 rue Monceau) qu'elle lègua à la France, qui se montra par la suite d'une ingratitude la plus noire avec elle, en laissant ses ultimes descendants disparaître dans la terrible "solution finale" malgré le sacrifice déjà consommé du fils aîné durant la Grande Guerre.

    Jean-Paul