Que cette fête vous apporte bonheur
et rires en abondance.
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Que cette fête vous apporte bonheur
et rires en abondance.
Thème : Faire un lipogramme en "i", (sans "i"),
Je chante de bonheur, les vacances sont là. Le bateau est prêt à prendre la mer. Je pars abandonnant tout, seule sur ma frégate. Le retour ? Bof, cela se fera certes un jour, lorsque la tête chargée de bons moments sans regrets de les abonner à leur tous pour d’autres rêves et nouvelles aventures.
Arletteck
L'histoire développée dans ce livre est originale .
Mona est une petite fille qui risque de perdre la vue. Chaque semaine, comme thérapie, pendant un an, soit 52 fois, elle va découvrir, avant qu'elle ne perde, peut-être, la vue aidée par son grand-père la beauté de 52 œuvres du Louvre, d'Orsay ou de Beaubourg.
Cela permet au lecteur, aidé de l'auteur, de parcourir ces musées et de découvrir, ou redécouvrir à l'aide du regard de Mona des œuvres de la Renaissance à nos jours.
L'ouvrage lu, le lecteur n'a qu'une envie se précipiter dans un de ces trois musées pour s'imprégner de nouveau, grâce à ce nouvel éclairage de ces œuvres même s'il pensait les connaître.
Jean-Paul
Quelques nouveaux mots 2024 pour le scrabble
De Isabelle Brocard avec Karin Viard, Ana Girardot, Cédric Kahn
Milieu 17e siècle : la marquise de Sévigné veut faire de sa fille une femme brillante et indépendante, à son image. Mais plus elle tente une emprise sur le destin de la jeune femme, plus celle-ci se rebelle. Mère et fille expérimentent alors les tourments d’une relation fusionnelle et dévastatrice. De ce ravage va naître une œuvre majeure de la littérature française.
La mise en scène est classique : paysages campagnards, châteaux, costumes, perruques, bruits et sabots insistants, grattements de la plume sur le papier, crépitement du feu de cheminée et dialogues littéraires à souhait.
Madame de Sévigné est montrée ici comme une héroïne de son temps, mais le scénario est dénoué de toute forme de jugement ou de lecture morale contemporaine.
La mère prédatrice est sujet maintes fois traité au cinéma.
Or, à travers sa correspondance à sa fille, Mme de Sévigné a fait une chronique de la cour et des salons parisiens qui a traversé les siècles. J’attendais de ce film qu’il m’en apprenne davantage sur l’œuvre de Mme de Sévigné, plutôt que me montrer une mère prédatrice, une fille rebelle sur fond de beaux paysages et décors.
En cela, j’ai trouvé le film plat.
MartineC
Les crêpes au Grand Marnier des cousines
J'ai 14 ans. Je suis en vacances avec mes deux cousines de 13 et 10 ans.
Soudain, je m'interroge.
- Nous pourrions préparer des crêpes flambées !
Aussitôt dit, aussitôt fait. La bouteille de Grand Marnier est pratiquement pleine.
La pâte est prête. Nous y ajoutons le Grand Marnier de façon généreuse. Puis nous arrosons copieusement les crêpes de ce nectar chauffé.
Et par le miracle d'une allumette, nous y mettons le feu. Une vraie magie !
Et nous nous régalons.
Au final, nous décidons de déguster un petit verre de Grand Marnier. J'avoue que c'est moi qui ai lancé l'idée. Mais l'enthousiasme de mes cousines est réel.
Un petit verre si petit qu'il est suivi d'un autre.
C'est l'euphorie. Nous sommes légèrement "pompettes".
Au moment de ranger, nous constatons avec horreur que la bouteille de grand Marnier est presque vide.
Ma petite cousine pleure :
- Maman va nous punir.
Je suis ennuyée. Je redescends sur terre.
- Mais non, elle ne dira rien. J'ai une idée.
J'ai rempli la bouteille au trois-quarts avec de l'eau du robinet. Après tout, nous sommes à Luchon, ville thermale par excellence et l'eau du robinet est prisée pour sa qualité.
J'ai reposé la bouteille sur son étagère.
- Tu vois Régine, ça ne se voit pas.
Nous avons rangé la cuisine et gardé quelques crêpes nature pour ma tante et mon petit cousin qui suivait une cure pour ses problèmes ORL.
Nous leur proposerons de la confiture, du sucre ou du miel et nous dresserons une jolie table.
J'ignore le sort de la bouteille de Grand Marnier mais je n'ai jamais eu d'écho sur cet épisode peu reluisant de mon adolescence.
Mais quel régal !
Marie Dp
Du 21 au 24 mars, j'expose des peintures de petits formats avec l'association ARTS19
Vous êtes bien entendu invité(s) et je serai ravie de vous rencontrer au vernissage ou lors de mes permanences .
Très bonne semaine à tous et j'espère à très bientôt.
- Vernissage : Samedi 23 Mars à partir de 18h
- Permanences : Vendredi 22 mars de 11h à 14h et Samedi 23 mars à partir de 17h
Josy
Du Moyen-Age à nos jours par Michel Abitbol
Depuis l'époque gallo-romaine l'histoire des juifs en France ne cesse d'osciller entre ombre et lumière.
Du côté de l'ombre, on relève entre-autres:
- Au XVIIIe siècle l'antisémitisme de Voltaire
- Au XIXe siècle la condamnation de Dreyfus en 1894 et 1899
- Au XXee siècle, sous le régime de Vichy, 1/4 de la population juive est exterminée. Mais dans la lumière on peut observer notamment:
- Au XVIIIe siècle le soutien aux juifs de l'abbé Grégoire.
- En 1906, la réhabilitation de Dreyfus
- Les 3/4 de la population juive échappent aux camps d'extermination grâce au peuple français
Un livre à lire et à méditer .
Jean-Paul
De Yorgos Lanthimos (Grec) avec Emma Stone, Mark Ruffalo, Willem Dafoe
Lion d’Or de la Mostra de Venise, 2 Golden Globes
Dans l'Angleterre victorienne, un savant fou surnommé God –Dieu en Anglais- (Willem Dafoe) ressuscite une jeune femme, Bella (Emma Stone), qui vient de se jeter d'un pont en transplantant dans son crâne le cerveau du bébé dont elle était enceinte.
Bella fait l'apprentissage de la vie à travers un voyage initiatique autour du monde.
Le cerveau d'une enfant dans le corps d'une jeune femme qui n'a aucune histoire, qui ne connaît pas les conventions sociales et ses contraintes, n'a pas de filtres est une idée géniale.
Elle est imperméable aux préjugés de son époque et est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération, elle tient tête aux hommes qui veulent l'enfermer, s'émancipe de tout code.
Excessif dans sa mise en scène baroque, gothique, transgressive et audacieuse avec quelques pointes d’humour, le film dénonce les préjugés, idées reçues et autres principes dont nous sommes tous imprégnés, et nous démontre l’absurdité de notre civilisation.
Emma Stone est remarquable en "poupée gore".
Un long métrage féministe, libérateur, très intelligent, qui nous pousse à la réflexion.
MartineC
Chana Orloff, est venue de Palestine, à Paris en 1905, après avoir fuis les tsars russes de l’Ukraine actuelle. Son but initial, était les grandes écoles de couture, mais elle attrape à pleine mains la sculpture. Milieu réservé aux hommes à l’époque, elle trouvera sa place, surtout grâce à son style, bien particulier !!! Le portrait !
Non pas la caricature, mais elle met en évidence l’aspect particulier du personnage, sans chercher à l’exagérer.
À la naissance de son fils, certains lui affirmeront, qu’il sera une entrave à sa carrière. Soutenant qu’une femme, artiste, et mère dans le milieu de la sculpture ! elle rétorquera "que la création d’un enfant, ne peut qu’enrichir ses œuvres". Elle n’abandonne donc rien de sa passion, pas même après le décès de son conjoint, restant seule avec un enfant de 1 an.
Hormis les portraits, son thème favori est (bizarre !) la maternité, la mère et l’enfant. Nombre de ses œuvres représentent son fils surnommé Didi. "Mon fils Marin" prône Place des Droits de l’enfant, près de son atelier Villa Seurat, dans XIVème
Ses œuvres, sont de taille humaine, lisses et soyeuses, j’ai presque envie de les caresser, et de les prendre dans les bras…
Le buste de Gaston Picard, sérieux, et droit, un peu étriquée dans un costume 3 pièces…. N’a-t-il pas la tête d'un journaliste ?
Un peu plus loin, cette jeune enfant, les mains dans ses cheveux bouclés…. Des fois qu’elle ait un air de famille avec Ida Chagall ? (Voir Ida à la fenêtre de Marc Chagall).
Et puis, cette autre sculpture représentant Kundig (imprimeur et libraire à Genève …) Avez-vous remarqué son regard ? J’insiste !
Avez-vous déjà vue une sculpture, et remarqué la pupille de son œil un peu espiègle au travers de ces lunettes ? Juste pour lire entre les lignes….
Chana Orloff, fera quelques petites œuvres "pour mettre dans la poche" dira-t-elle…
Sentait-elle la folie monter ? Quand, mi-juillet 1942, un policier de son quartier, qu’elle croise, lui conseille discrètement, "de ne pas rentrer chez elle, de partir, mais de ne pas revenir".
Après ce "voyage contraint", elle se remet au travail. Ses œuvres sont rudes, granuleuse… La guerre est passée par là. Cette 1ère œuvre après avoir regagné son atelier en 1945, se nomme "Le Retour" (on ne pouvait pas trouver mieux) L’homme est assis, sur une chaise, tenant la tête dans les mains.
Cette sculpture est une rare expression de douleur dans toute son œuvre, elle la cachera sous un drap pendant des années.
La maternité restera son sujet préféré, "Maternité allaitante" date de 1949, mais encore rude et comme accidenté, style qu’elle a adopté après la guerre.
Et puis récemment, après 80 ans d’errance, dont 18 ans de démarches, juridiques
"L’enfant Didi" "est rentré, à la maison", œuvre spoliée il avait disparu comme, 147 autres œuvres de Chana Orloff, seule deux ont été restituées.
Le Ministère de la Culture à crée une série de podcaste concernant les œuvres art spoliées, et facilité leur retour, deux concernent cette sculptrice….
Et si la curiosité vous appelle…. Certaine de ses œuvres sont présentées régulièrement au sein d’expositions particulières. Mais plus encore son atelier-musée, géré par ses deux petits-enfants, Villa Seurat est accessible pour des visites.
Arletteck
© Photos 2024 by Arletteck