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  • Lire "Anne de Bretagne" Claire L'Hoër

    paris,livre

    Cinq cents ans après sa mort Anne de Bretagne reste une figure emblématique et controversée. Bretonne et patriote aux yeux des uns, coupable d’avoir livré son duché au roi de France pour les autres.
     
    Certains voient en elle un personnage autoritaire et égocentrique, d’autres l’utilisent comme l’icône d’une Bretagne mythique. Il est vrai que cette Reine de France qui épousa deux rois a été très populaire  et qu’elle a lutté pour conserver le plus longtemps possible les privilèges de la Bretagne.
     
    Claire L’Hoër nous aide à découvrir ce qu’elle voulut pour ce pays auquel son nom est indissociablement lié. Elle nous livre une Anne de Bretagne située entre, mythe et réalité.
     
    Jean-Paul
     

  • Eau courante pour Charles V

    En 1370 le roi Charles V disposait dans son château de Vincennes d'un lavabo lui permettant de se laver les dents et de procéder à ses petites ablutions matinales. L'eau de pluie était récoltée au sommet du donjon, et il n'y avait plus qu'à tirer une chaînette pour avoir l'eau courante…..

    Extrait du livre de Marc François "Histoires insolites des Rois et Reines de France".

    Jeanet

  • 3 - Atelier écriture "Cartes jeu de tarot"

    Thème : Que vous inspire ces trois cartes tirées au hasard ?

    paris,atelier écriture

     Les beaux jours arrivant, Pierre, dans la force de l'âge, tout guilleret, bras de chemise relevés, les mains dans les poches, se balade le long des quais de la Seine. Il n'est pas le seul à apprécier cette nouvelle saison, il se sent revivre. remarque surtout  les femmes de tous âges et de toute allure rencontrées sur son passage.

    Il croise une dame, bon chic, bon genre, vêtue d'une longue robe légère, écharpe sur l'épaule, protégée du soleil sous un large chapeau. Va t-elle à l'opéra ou à une soirée à thème, probablement pas, puisqu'elle est accompagnée de son chien. Seulement, elle parade afin d'être remarquée.

    J'entamerais bien la conversation, mais son minable animal risquerait de me sauter dessus. Il n'apprécierait pas que je m'approche de sa maîtresse, il est là, la gueule ouverte, prêt à me mordre. Je préfère continuer mon chemin; dommage.

    Prenant la température de la Seine, trempant délicatement un pied, une jeune femme, dans une tenue plus que légère, profite des premiers rayons de soleil. À demi cachée sous sa longue chevelure blonde, elle n'a que faire des regards étonnés, pas plus que celui du promeneur que je suis, s'approchant près d'elle.

    J'aimerais  bien lui parler, lui conseiller de se couvrir un peu plus, par les temps qui courent ce n'est pas raisonnable. Mais non, que va t'elle penser. je risque de me faire insulter, sait-on jamais.

    On voit vraiment de tout sur ces quais, ce monde me perturbe. Ah ! j'aurais bien dû mener une vie d'Hermite, mais après tout, il  n'est jamais  trop tard pour bien faire. Depuis longtemps je rêve de partir seul au Népal, guidé par ma clochette et mon bâton de pèlerin. Escalader, passer la nuit sous les étoiles ou dans les grottes, vivre de peu, seulement  de quelque nourriture  glanée par-ci par-là.

    C'est décidé, dés demain je pars. Pourvu que là-haut il n'y ait pas de tentations. Je crains que, si. Vais-je tenir ? Sinon, je redescendrai, je reprendrai ma vie d'avant. J'échangerai ma lourde cape contre une tenue plus légère, Après m'être rasé, j'irai flâner le long de la Seine. 

    Si je rencontre une belle dame, je ne regretterai pas d'être revenu.
     
    Annick D.

     

  • Lire "Couleurs de l'incendie"

    Quel livre ! Après “Au revoir là-haut” qui reçut le prix Goncourt 2013 Pierre Lemaître pour sa trilogie “Les enfants du désastre” nous propose comme second volet “Couleurs de l’incendie” la peinture d’un milieu corrompu (celui de la banque) où tous les moyens sont permis pour écraser l’adversaire et grimper à sa place dans l’échelle sociale. Et ceci dans une atmosphère polluée par la montée en Europe des partis totalitaires.
     
    L’attention portée à cet ouvrage ne peut qu’être profitable à la lecture du 3eme ouvrage de la trilogie ‘'Miroir de nos peines” qui vient de paraître.
     
     Jean-Paul

  • À vous de jouer ? (n°713)

    Avis aux fans de littérature qui s’ennuient durant le confinement, ce jeu devrait vous plaire…

    C’est sur les réseaux sociaux que nous avons vu passer ce jeu littéraire. Il consiste à retrouver les 30 noms d’auteurs et d’autrices cachés dans un texte sur le confinement.

    Voici le texte dans lequel vous devez chercher les noms :

    Confiné, il racontait ce qu’il ferait, une fois libre, d’ici un mois, dans ces eaux-là.

    Ce moment sensible si dur à surmonter… Mais les mots, lierre de la pensée, permettent de s’évader un moment, de laisser fuir ces maux passants.

    Près de la fontaine dont les flots bercent l’oreille distraite, des oiseaux volent, terre, herbe et racines endormis. Les oiseaux sont là, souverains, beaux, jeunes encore.

    Une tribu goguenarde qui boit l’eau et la bénédiction du soleil qui couvre leur air novice.

    Le rabot de l’air ne les épuise pas : ils n’en font cas, mus par la douceur du jour.

    Mus, c’est le mot, mais sans mouvement : ils se posent l’arbre vert ne bouge presque pas.

    Du mât naturel, ils regardent au loin, plus ou moins anges, peu ou prou statues.

    Braves bêtes, la becquée te les rend grands mais où est le bec aujourd’hui.

    Le héros poursuit son chemin rêvé. Les ronces ardentes frôlent ses pieds.

    Il avance, doucement, cherchant une aide, blonde, brune, rousse, au hasard.

    Il a beau voir toute cette splendeur, il ne s’y trompe pas.

    Il a beau marcher par l’esprit, il ne bouge en réalité pas.

    C’est la force des poètes : se promener sans mouvement, sans de grands efforts.

    Voir la vie en beau malgré tout, malgré les épreuves.

    L’esprit est une gare : y passent mille idées qui s’enfuient et nous entraînent.

    Toujours l’art a gonflé cette voile humaine, cette force : tenir bon, jusqu’au prochain voyage.

     MarieD

    Réponse lundi prochain

  • Déblocage déplorable !

    Les “D”  sont lancés !

    Dernièrement un virus dictateur a été détecté. Découverte importante de la démolition du quotidien, une défiance suscitant des déménagements face au confinement conseillé pour une durée non dévoilée ; dingue !

    Alors apparaît le dévidoir des doutes, les dérogations, les démangeaisons des sorties, déviance des distances, les dépistages, les directives diverses, le déraillement des dires des docteurs, puis par des détraqués déterminés des détournements et dépouillements des fournitures au détriment des  besoins dispersés dans divers départements.

    Mais avec diplomatie pas de désengagements, pas de découragements, dévouements déployés des praticiens et bénévoles  des semaines durant.

    Des idées nouvelles créatives dépannant les laboratoires, la confection et distributions de masques jetant son dévolu sur l’angoisse.

    De ce fait,  déploiements d’applaudissements destinés aux dévoués visibles et invisibles qui ont tout fait pour dévier la détresse si dévastatrice causée davantage par les deuils subis.

    Quel va être notre devenir après cette prison dorée au domicile ? Deux mois déjà de détention, à démontrer notre défense. Serons-nous déphasés ?

    LesD”sont jetés !

    Désirable le déconfinement. Défoulement ? Gare aux dérapages ! S’il faut décompresser, se dérider, se dépenser sans déroger, ne pas se dévergonder dans les débits de boissons, des devoirs nous devrons assumer, discipline des protections, démarches raisonnées, et toujours sur la défensive pour détrôner cette mente infection.

    Dorénavant pas de divergences ! D’accord ?

    Adieu les “D”... Bonjour les “P” “V”!

    Patience, Persévérance, Prudence : Vertus des Vainqueurs = Virus Viré ! = A votre avis ? = Victoire !

    Une détenue détendue.

    NINETTE