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  • Programme janvier 2018

    Jeux de société
    Vous cherchez des partenaires, vous désirez vous initier ! Venez nous rejoindre.

    Scrabble, tarot, belote, bridge
    Lundis 8, 15 & 22 janvier de 18h30 à 21h30
    Samedi 13 janvier 10h30

    Échecs
    Lundi 8 & 22 janvier de 18h30 à 21h30

    Dimanche 7 janvier à 17h30
    Balade photos

    Samedi 13 janvier
    Fêtons l'Épiphanie à 16h30

    Samedi  13 janvier à 14h30
    Discussion de Jean-Paul : Les Borgia

    Lundi 15 janvier à 19h
    Atelier d'écriture

    Mardi 16 janvier à 18h30
    Billard américain

    Dimanche 21 janvier à 11h30
    La bonne franquette

    Dimanche 28 janvier à 11h
    Expo au MAHJ "Goscinny"

     

     

  • Petite chronique ornithologique des Marguettes

    En ce début décembre 2017, la froidure s’est installée et nous pouvons faire le point sur nos relations avec le Petit Peuple des oiseaux, de nos chers oiseaux, depuis le printemps. D’abord la sécheresse persistante nous a amené beaucoup de clients venus du bois voisin, affamés et assoiffés. En ouvrant la fenêtre sur le jardin au début de juin il y a cinq merles, trois geais, trois mésanges bleues et toujours quelques pigeons ramiers, qui attendent tous le resto du cœur. Surprise, fin mai, nous voyons arriver trois mésanges à longue queue, c’est très rare. Les oiseaux se disputent la provende. Une pie affamée vole le pain des petits merles. Nous assistons à une bataille entre les geais et les pigeons. Les geais ont dévorés, et alors, on s’attendait à une belle couvée… rien cette année !

    Cervelle d’oiseau ? Ceci n’est pas vrai pour de nombreux oiseaux, dont les corvidés. Notre pie en est un excellent exemple, laquelle, après avoir subtilisé une cacahouète et ne savoir qu’en faire, a vite compris ensuite qu’il fallait la décortiquer. Mais les geais nous en ont fait de leur côté une autre démonstration : à notre retour de vacances : nous leur avons confectionné les boulettes habituelles de petits pains au lait. Sauf que le paquet était périmé depuis 15 jours… ils ont rechigné, et n’en ont guère mangé. Nous avons donc renoncé et nous leur avons à nouveau fourni des pains au lait frais. Et là, aucun problème, ils se sont envolés comme des… petits pains !

    À la fin de l’été se pose toujours la même question : "est-ce une année à glands ?" en songeant à nos chers geais. Bingo ! C’est en effet une excellente année et nous avons eu l’embarras du choix parmi les grands chênes du bois de Vincennes. Nous en constituons une solide réserve et chaque jour, plusieurs fois par jour, la Bonne Dame en dépose quelques-uns dans une écuelle sur une fenêtre. C’est un vrai bonheur que de voir l’écuelle vidée en quelques minutes et d’observer les geais aller les cacher parmi les rosiers ou les décortiquer.

    La grande et bonne surprise est le retour du pic vert à la mi-septembre. Non pas celui que nous connaissions, mais un autre avec une coiffure d’un rouge orangé moins éclatant que le précédent. Mais notre surprise se double lorsque nous voyons quelques jours après un second pic vert arriver et batifoler avec le premier tout en déployant ses ailes à 50 cm du sol comme une parade amoureuse, bien que ce ne soit pas la saison . Depuis le spectacle d’un pic vert piochant dans le gazon à la recherche de fourmis est quasiment quotidien.

    Malheureusement, l’élagage excessif du grand pin n’offre plus aux plus petits oiseaux un abri sûr et ils se réfugient de plus en plus souvent dans les buissons voisins. Les pies, les geais et les corbeaux (ou corneilles) sont maintenant les seuls à fréquenter cet arbre. Le rouge-gorge est de retour pour l’hiver ainsi qu’un petit moineau esseulé. Nous n’avons vu que quelques étourneaux repartis très vite. Tous ces petits oiseaux sont très importants dans un jardin qu’ils débarrassent de nombreux hôtes indésirables : chenilles, pucerons etc. Merci !

    (*) Ainsi passent les mois et les années aux Marguettes avec nos chers oiseaux.

    À l’an prochain.

    Jacques et Nicole

    (*) Chronique printemps 2017

  • Lire "Gabrielle d’Estrées ou les belles amours"

    paris,livre

    Ce livre d’Isaure de Saint-Pierre par ailleurs auteure de nombreux livres traitant de sujets historiques nous raconte la liaison de la belle Gabrielle d’Estrées et du Vert Galant Henri IV.

    C’est une vraie fresque d’Histoire qui nous est proposée allant de décembre 1579 mois de la naissance de la “ presque reine” Gabrielle d’Estrées au mois d’avril 1599 , mois du décès, en couches, de celle qui était devenue pour beaucoup la “putain du roi”.

    Dans ce livre avec la ravissante Gabrielle nous allons de château en château dans des tenues plus resplendissantes les unes que les autres.

    Jean-Paul

  • Discussion "Jean de la Fontaine"

    Est-ce un retour vers notre jeunesse scolaire qui nous a aparis,la fontainettirés nombreux pour retrouver ce génie de l’écriture ? Voire approfondir un peu le profil de ce personnage né en 1621 à Château-Thierry, marié à 26 ans avec une jeunette de 14 ans 1/2 (normal à l’époque) a failli entrer dans les ordres, mais finalement pas fait pour ce dévouement, car de tempérament libertin, poussé par son père suit des études de Droit.

    À 31 ans il reçoit la charte "des maitres des eaux et forêts" C‘est l’année de la naissance d’un fils éduqué par son parrain.

    D’esprit “cavaleur” il fréquente les cabarets à Paris, il dit ; “j’aime le jeu, l’amour, les livres et la musique”.

    À 33 ans il publie sa première œuvre “l’Eunuque” une comédie en 5 actes, sans succès. Grâce à son oncle magistrat, il entre au service de Fouquet, pensionné (pension poétique) contre des écrits tous les trois mois.

    Il assiste à la réception fastueuse de Vaux-le-Vicomte donnée pour Louis XIV où la troupe de Molière interprète pour la première fois “ Les Fâcheux” dont il se fait reporter. (Nous avons eu des lumières dans les yeux à la découverte de la distribution de diamants lors d’une loterie, et de l’ambigu, le buffet salé, sucré, servi dans la vaisselle en vermeil....). Mais tout cela mènera, on le sait, Fouquet en prison à Pignerol par ordre du Roi.

    Du coup, Louis XIV n’aimera pas La Fontaine, et son oncle sera exilé à Limoges (d’où l’expression limogé) et pour s’éclipser La Fontaine fera la voyage Paris Limoges, un écrit en découlera.

    paris,la fontainePlus tard de retour à Château-Thierry, il se fait pensionner par la duchesse de Bouillon Marie Anne Mancini nièce de Mazarin, elle-même soupçonnée dans l’affaire des poisons, sera exilée. Par le fait La Fontaine rentre au service de la 2eme femme de Gaston d’Orléans, Marguerite de Lorraine, au palais du Luxembourg. Il doit présenter les plats, faire les commissions, porter les messages, promener les chiens... C’est l’époque où il écrit les contes coquins. Lire la suite ICI

    1695 Il meurt à l’hôtel d’Hervart à Paris, retrouvé avec un cilice sur le corps. (Il voulait sans doute être en paix auprès de ces animaux si taquinés.... mais innocents qui l’attendaient, forcément au ciel !...)

    ⇒ Pour ne pas rester sur cette image triste et pour jouer avec votre mémoire, un petit quiz sur les fables vous a été proposé. Comme vous aviez été à bonne école, sans la torture de passer au tableau, en écoliers(es) appliqués(es) vous avez répondu spontanément avec brio ! Bravo !

    Ninette

  • 2 - Un rendez-vous avec Anders Zorn (1860-1920)

    Rendez-vous réussi au Petit Palais (après un essai loupé le 11 novembre).

    paris,expositionIl faisait gris et froid à Paris en ce samedi 2 décembre 2017. Une météo quelque peu suédoise mais idéale pour aller à la rencontre de ce peintre peu connu dans l'Hexagone.

    Aquarelliste, peintre, sculpteur, graveur de génie et pour finir… photographe.

    Né en Suède, pays aux longs hivers et rigoureux, Zorn a cherché la lumière dans ses œuvres et dès le début de notre déambulation cette lumière est partout : sur les visages des portraits, sur la surface d'un lac, à travers des feuillages… Lui aussi déambule : Espagne, Londres, Paris. Puis, la Turquie, l'Italie, la Grèce, l'Afrique du Nord et pour finir sur un triomphe aux États-Unis.

    Mais sa renommée ne fut pas immédiate. Né dans une famille pauvre, fils naturel d'un industriel brasseur de bière qui a pris en charge ses études, Zorn s'est expatrié pour faire fortune.

    paris,expositionTrès motivé car amoureux d'Emma dont le banquier de père ne voulait pas comme gendre un saltimbanque fauché, Zorn décide d'atteindre un but : être riche pour demander et mériter la main d'Emma. Il décide de parcourir l’Europe à la recherche d’une clientèle aisée composée de banquiers, d'industriels et hommes politiques qui accourent pour se faire "tirer" le portrait. Zorn avait bien vu.

    Les portraits les plus austères, les plus académiques sont attachants et étonnent par la lumière qui finit par illuminer un visage même banal.

    Les modèles sont souvent des personnes connues. Certains ont insisté pour être immortalisés par Zorn qui a compris très vite que pour réussir son talent de portraitiste mondain était son premier atout. C'est aux États-Unis qu'il connait un triomphe.

    L'amour réciproque et passionné d'Emma et Zorn a résisté cinq ans au cours desquels les tourtereaux ont patienté. Ils deviennent des globe-trotters et s’installent dans des lieux agréables et accueillants.

    Il y a de la légèreté dans les paysages traversés par les rayons du soleil, les reflets aquatiques, le rendu du clapotis de l'eau.

    Il y a de la sensualité dans chaque tableau car Zorn était un bon vivant. Au fil du temps, ses autoportraits ou autres représentations de cet artiste, le montrent de plus en plus imposant et ventripotent.

    Mais, il est sensible. Élevé par une grand-mère en milieu très rural il a fait œuvre "d'anthropologue" en illustrant sous son pinceau magique des scènes de la vie simple et bucolique comme autant de scènes folkloriques.

    Graveur à succès et surdoué, il ne s'intéresse à la gravure qu'en 1882. Il est influencé par Rembrandt et Manet.

    Sur le tard, il s'intéressera aussi à la sculpture.

    Marie Dp

  • Lire "Les dessous croustillants de l’Histoire de France"

    paris,livreAlain Dag’Naud, agrégé d’histoire, collaborateur au Canard enchainé ose ici une autre Histoire de France aussi captivante, parfois plus, que la plus classique.

    Ce livre conséquent permet d’appréhender ladite Histoire depuis Clovis jusqu’à Emmanuel Macron sous son aspect émoustillant voire érotique.

    Il nous procure une relecture parfois irrésistible de 20 siècles d’une Histoire de France inédite.

    Jean-Paul