À la Philharmonie de Paris (jusqu’au 28 janvier 2018)
En ce samedi lugubre de décembre, la même passion pour La Longue Dame Brune nous réunissait, Arlette, Yves, Annick et moi. Nous n’allions pas être déçus grâce à la très belle exposition "Barbara" de la Philharmonie de Paris…
Nous pénétrions l’antre de Barbara : vastes pièces aux murs tendus de velours sombres, lumières tamisées, baignées des chansons des époques successives.
Au fil des salles - sans être aucunement dérangés par les nombreux visiteurs - nous découvrions votre vie, Barbara, à travers photos, films, lettres. Votre enfance, votre jeunesse, vos voyages, vos tournées…
Nous vivions vos débuts ô combien difficiles, vos Amours tourmentées, vos complicités, votre solitude, vos succès, vos larmes, vos rires… la Vie que vous avez si bien dite en chansons…
Nous vous devinions dans vos longues robes noires de scène et vos escarpins exposés devant nous.
Puis nous déboulions dans votre jardin reconstitué de Percy, dans le salon garni du piano et de vos objets familiers.
J’étais avec Barbara, je vivais ses troubles, ses peurs, ses passions, ses colères, ses joies, oubliant mes amis… Pardon, Arlette, Yves, Annick : sans vous saluer, j’ai refait le tour. J’étais envoûtée, imprégnée de La Longue Dame Brune. Je ne pouvais pas ressortir.
Fascinante, énigmatique, frénétique, libre et drôle aussi (lorsque je vous voyais tricoter sans fin dans vos longs voyages en voiture.)
Tellement belle, tellement riche, vous étiez, vous êtes, Madame Barbara à la Voix Magique ! Telle je vous imaginais, telle je vous ai perçue à travers cette exposition exceptionnelle. Vous ne m’avez pas déçue, Grande Madame. Je vous ai retrouvée à la Philharmonie. J’ai vécu avec vous 2 heures d’une grande intensité.
"Il ne faut pas continuer sa vie, Il faut chaque fois la recommencer." Barbara.
Martine C qui félicite et remercie les organisateurs.