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paris - Page 178

  • Promenade du 1er mai

    Puisque, dit-on "Au mois de mai
    Fais ce qu'il te plait"
    Nous avons opté à l'aise,
    Pour une visite au Père Lachaise.

    Après une semaine pluvieuse
    Enfin une journée radieuse,
    Il ne pouvait en être autrement
    Pour faire le tour des beaux monuments,
    En apprécier les sculptures, les gisants
    Aidés d'explications à tout moment
    Faisant revivre quelques instants,
    Ces illustres endormis, maintenant.
    Découvrir de nouvelles" présences" également,
    Des célébrités disparues dernièrement.

    Le Père Lachaise n'est pas triste,
    Nombreux se recueillent auprès d'artistes
    Souvent recouverts de fleurs,
    Preuve qu'ils sont encore dans les cœurs !

    Par cette très belle journée
    Beaucoup de promeneurs venus chercher
    Le calme d'un verdoyant jardin,
    Où chantent les oiseaux citadins.
    Presque une bouffée de nature
    Surprenant là, où règnent les sépultures !
    C'est toute la magie de cet endroit
    Où nous reviendrons d'autres fois,
    Car il faut bien l'admettre,
    On ne se lasse pas de voir renaître
    Des monuments de tradition
    Soumis à de belles restaurations.

    Après avoir marché, parfois escaladé,
    Cherché un portrait caché,
    Après avoir écouté, fait répéter,
    Découvert un brillant passé,
    Evidemment s'imposait un beau final.
    Sans se faire nullement prier
    Nous avons tous chanté
    Par cœur, ce n'est pas banal,
    "Le temps des cerises" de J.B Clément
    Car nous étions tous contents.

    Mais on entend la cloche sonner
    C'est que la fermeture est annoncée !
    De plein fouet, subitement,
    C'est le retour à la réalité
    Oui ! Même en ce lieu curieusement,
    Nous avons pris le temps de rêver !

    Ninette

  • expo "Les Hugo, une famille d'artistes"

    paris,exposition,hugoDu 14 avril au 18 septembre 2016 la Maison de Victor Hugo innove. Pour la première fois une exposition temporaire "Les Hugo, une famille d'artistes", ne se contente pas du 1er étage avec une entrée payante (8 €) elle prend aussi possession du second étage (où habitait le grand écrivain) généralement gratuit.

    Cela a permis de réaménager la présentation de cet appartement-musée et le résultat est particulièrement réussi.

    Nouvelles tapisseries, nouvelles moquettes, table de travail (Victor Hugo écrivait debout) mieux mise en valeur ainsi que la table à abattant (création de V. Hugo), la table aux encriers (lot aux enchères) et les nombreux tableaux.

    Cette exposition "Les Hugo, famille d'artistes" aura eu ce mérite : rendre cette Maison-Musée encore plus attractive.

    Jean-Paul

  • Discussion avec Karine de Beaucé

    Le 23 avril dernier, Karine de Beaucé était la conférencière invitée d’ARVEM. Un très beau sujet, "Début de l’impressionnisme et les premiers peintres de plein air".

    Notre conférencière a traité ce sujet avec maestria, nous faisant notamment connaître l’influence des peintres anglais tels Turner et Bonington qui débarquèrent en Normandie, dès la fin des guerres napoléoniennes, afin de peindre en plein air des paysages qui les inspiraient.

    Cela fut en fait le début de l’impressionnisme. C’est alors que nous avons appris que les peintres jusqu’à cette époque travaillaient essentiellement en atelier. Son propos a été traité de façon originale et son choix de diapositives sur le sujet, était des plus intéressants.

    Cette conférence nous a permis de comprendre comment la peinture a évolué de manière spectaculaire, surtout à partir du milieu du XIXe siècle, pour former une nouvelle école.

    Bref, deux heures ensoleillées alors que la pluie et le vent étaient au programme de la météo de cette journée.

    J’espère avoir le plaisir de revoir Karine de Beaucé, soit lors d’une visite organisée ou d’une nouvelle discussion pour ARVEM.

    Je suis une "fan" !

    Odile

  • Lire "Dictionnaire amoureux des Papes"

    paris,livreDe Saint Pierre au pape François, 266 papes se succèdent au Vatican. Certains marqueront de leur empreinte l'histoire de la Papauté, d'autres ne feront que passer et l'on ne se souviendra même pas de leurs noms parfois bien originaux.

    Bernard Lecomte, imprégné de son sujet réussit à nous rendre passionnant le déroulement de ces affaires vaticanes parfois si complexes.

    On trouve de tout dans ces 266 papes répertoriés : des saints et des héros, des chefs de guerre et des lâches, des martyrs et des tyrans.

    Une promenade à ne pas manquer dans la plus ancienne institution du monde.

    Jean-Paul

  • Atelier d'écriture "À partir d'une carte postale"

    Nous avons chacun reçu une carte postale dans notre boîte aux lettres. Seulement, cette dernière ne contient ni message, ni signature. Impossible de savoir qui en est l’expéditeur. Pour ma part, j’ai reçu l’image d’une cigale. A moi de m’interroger sur qui a pu me l’envoyer, pourquoi ? À quoi est-ce que cela me fait penser ?

    paris,écriture"Parmi les factures et les prospectus, en ouvrant ma boîte aux lettres ce matin, il y avait cette cigale (en carte postale) vierge – la carte ! Parce que la cigale, je n’en sais rien -. Oui, une carte déposée dans ma boite aux lettres par un inconnu, sans message.

    Que dois-je comprendre ?

    - Ai-je chanté trop fort sous ma douche ce matin ?
    - Est-ce le fait que l’on me voit souvent bouquiner ou siroter sur mon transat en terrasse ?
    - Aurais-je importuné une fourmi (métro-boulot-dodo) ?
    - Ai-je emprunté quelque chose à quelqu’un sans le lui avoir rendu ?
    - Serait-ce mon accent provençal ?
    - Y aurait-il des jaloux de mon oisiveté ?

    Quelle oisiveté ?!

    Moi aussi, je travaille ! Certes, pas aux mêmes horaires que tout le monde. Alors forcément, le gens me voyant ne rien faire le jour, ne comprennent pas qu’en fait je me repose. Et pour tout dire, je ne fais pas RIEN - la nuit en tous les cas-.

    Par contre, l’expéditeur de cette carte doit bien s’ennuyer pour perdre du temps à me fausse-poster une fausse lettre - même pas une lettre d’amour en plus ! Pff !!!-.

    Qui cela peut-il être ?
    - Le nain d’à-côté ? Je ne pense pas. Il est petit, mais ne semble pas frustré à ce point.
    - Le bellâtre du rez-de-chaussée à qui j’ai refusé ses avances ? Non… À mon avis, il ne doit pas souffrir de refus. Pour lui, une de perdue, dix de retrouvées.
    - La mamie d’en-haut ? Celle qui a un balcon trop petit pour poser ses fesses, alors que moi, j’ai une belle et grande terrasse au soleil !

    Peu importe, je n’ai rien à me reprocher. Je suis à la fois cigale et fourmi.

    Et puis, la cigale, c’est le bonheur, c’est le chant de l’été provençal. Ça sent la lavande et me donne soudain envie de réserver un prochain TGV, direction Méditerranée.

    Je ne sais pas qui m’a posée cette carte, mais c’est un joli cadeau : une invitation à encore plus de farniente !"

    Laurence

  • Bons baisers de l'Oise

    En ce samedi 16 avril, notre vaillante et créative association de quartier, l’ARVEM, avait organisé une sortie dans le département de l’Oise, avec comme objectifs, d’abord la visite du musée de la Nacre et de la Tabletterie, dans la petite ville de Méru, puis ensuite de la Cathédrale de Beauvais et de son horloge astronomique.

    À Méru (patrie du célèbre aviateur Bellonte et de la non moins célèbre sportive Amélie Mauresmo) nous avons donc passé la matinée dans ce Musée, sous la conduite d’un excellent guide, Fabrice, lui-même ancien ouvrier spécialisé, très compétent et plein d’humour.

    Ce fut pour beaucoup d’entre nous une révélation que l’éventail des produits traités : dominos, boutons ,broches, accessoires de mode, éventails…, ainsi que celle des techniques sophistiquées étonnantes mises en œuvre, illustrées par une superbe collection de machines et d’ outils (en provenance notamment de la famille Minelle), venant de diverses fabriques de la région désormais fermées (tuées par le plastique, le plexiglass et le renchérissement du prix des coquillages).

    paris,oiseNous avons en particulier admiré une extraordinaire collection d’éventails, objet mis à la mode par l’impératrice Eugénie et appris le langage de son maniement : "oui – non – je voudrais te parler – je t’aime etc...".  Ce fut aussi, évidemment, l’occasion pour nombre d’entre nous d’acheter divers souvenirs : coquillages, objets en nacre, livres etc.

    Après un excellent déjeuner picard à l’auberge des Tilleuls à Heilles (la célèbre ficelle picarde était à la fois copieuse et délicieuse) nous sommes arrivés à Beauvais.

    Nous avons commencé par admirer longuement la blanche façade de la cathédrale St Pierre, chef-d’œuvre d’architecture gothique, défiant les lois de la pesanteur et de l’équilibre. Elle dont Viollet le Duc disait : "elle reste toujours ce Panthéon de l’architecture française à qui il n’a manqué que d’être achevée".

    Ce qui lui valut à deux reprises de s’effondrer en partie… D’abord en 1284 par l’effondrement d’une partie du chœur. Alors qu’il était regardé comme l’une des quatre merveilles du XIIIe siècle, avec la nef d’Amiens, le portail de Reims et le clocher de Chartres. Rebâti, il reste le plus haut d’Europe (48,50 m.) Puis en 1573, la tour lanterne, qui surpasse alors en légèreté et en hauteur la fameuse flèche de la cathédrale de Strasbourg (142 m) en culminant à la folle hauteur de 153,5 m s’effondre à son tour, faute d’arcs boutants suffisamment solides.

    L’intérieur de la cathédrale est d’une lumineuse beauté : les vitraux occupent une très grande surface, ce qui fait bénéficier l’intérieur du sanctuaire d’une incomparable clarté. Le vert de Beauvais est le frère du bleu de Chartres.

    Et, bien sûr, nous avons admiré la célèbre horloge astronomique exécutée 1865 à 1868 par l’ingénieur Vérité sur le modèle de celle de Strasbourg (90 000 pièces – 68 automates – 52 cadrans qui donnent l’heure de la plupart des points du globe).

    paris,oiseÀ son côté se trouve une ancienne horloge de 1305, rénovée en 1976, qui fonctionne toujours remarquablement après plus de sept siècles ! Son carillon joue les cantiques avant les heures !

    Retour en car sans problème dans le 12e avec le fidèle Dominique, toujours aussi attentif et plein d’humour.

    Merci à l’état-major de l’Arvem, une fois encore, pour cette remarquable sortie.

    Jacques et Nicole