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De Sarah Friedland avec Kathleen Chalfant, Katelyn Nacon, Carolyn Michelle Smith
Une vieille dame, encore alerte, rentre en maison de retraite.
À mon âge, les années filant de plus en plus vite et voyant l’avenir se rétrécir comme peau de chagrin, je ne me hâtais pas en salle pour voir ce que possiblement pourrait être le reste de ma vie.
Et quelle ne fût pas ma surprise d’assister à la jolie illustration du lent glissement vers la perte de mémoire d’une dame octogénaire, élégante, à l’appétit de vivre insatiable, assumant sa condition avec une drôlerie sans égal.
Loin de me déprimer, j’ai ri à la vue de ce film très bien mis en scène et remarquablement joué.
De Cédric Klapisch avec Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Vincent Macaigne
2025 Une trentaine de personnes issues d’une même famille reçoivent en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d’entre eux sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ces lointains cousins se retrouvent sur les traces d’une mystérieuse Adèle qui a quitté sa Normandie à 20 ans. Celle-ci se retrouve à Paris en 1895, en pleine révolution industrielle et culturelle. Pour les quatre cousins, ce voyage introspectif dans leur généalogie leur fait découvrir la période fin 19è, où la photographie s’inventait et l’impressionnisme naissait.
Le passage du présent vers le passé et vice-versa (nombreux flash-back) est filmé avec fluidité. La comparaison entre les deux époques remet en question le présent et les idéaux, d’où le titre : la Venue de l’Avenir.
Une bonne humeur, une joie de faire revivre la fascinante transformation du monde, qui peut expliquer la frénésie de notre monde actuel.
La reconstitution du Paris d’antan - Montmartre, le Pont Neuf - dépourvue de clichés, est absolument magique.
Au fur et à mesure, le spectateur ressent une émotion de plus en plus intense, en compagnie de personnages de plus en plus attachants.
Pas simple que faire vivre au cinéma 2 époques différentes. Et bien, quelle réussite ! Ce film est une prouesse cinématographique. Des tableaux fascinants, une histoire enivrante, des comédiens exceptionnels.
Ce week-end du 4 & 5 octobre vous pourrez venir vous distraire dans "les kiosques en fête" du 12è par exemple :
Le samedi 4 octobre au kiosque Courteline avec l'orchestre Sforzando 51 boulevard de Picpus, de 15h à 17h Vous écouterez ou/et danserez sur des airs de Funk, Soul, et Rythm'n'Blues
Le dimanche 5 octobre au kiosque place de la Nation un après-midi festif de 14h à 17h. Au programme grand bal populaire avec Paribas.
Les lecteurs de Da Vinci Code qui eut tant de succès il y a quelques années peuvent retrouver l'éminent professeur de symbologie Robert Langdon qu'ils côtoyèrent dans cet ouvrage.
Dans "Le secret des secrets" il aide son amie scientifique Catherine Solomon qui est sur le point de publier un livre révolutionnaire sur la nature de la conscience humaine, à récupérer son manuscrit piraté sur le serveur de son éditeur.
Vous irez de surprise en surprise dans cette course contre la montre dans Prague, capitale bien mystérieuse.
De Junta Yamaguchi avec Riko Fujitani, Manami Honjô, Gôta Ishida - Japonais
L’auberge Fujiya, au cœur des montagnes japonaises. Une journée commence mais un fait étrange s’abat sur les employés et les clients de l’auberge : les mêmes 2 minutes se répètent à l’infini.
Un film qui traite de l’intemporalité. Comme l’avait fait en son temps le prodigieux Harold Ramis "Un jour sans fin" magistralement interprété par Bill Murray.
Ce film japonais vaut surtout pour ses sublimes plans de la montagne Nippone, de quelques us et coutumes des Japonais. Quelques scènes hilarantes.
Un long métrage qui manque de profondeur et vaut surtout pour la beauté des paysages.
Nous voici à l'automne La forte chaleur, la sécheresse c'est fini ! Maintenant c'est la pluie Une météo moins monotone !
Terminé le ciel bleu azur, Le voici encombré de nuages qui assurent Bien trop fort leur puissance Et font naître des nuisances.
Décidément le climat est incontrôlable, Après les feux intenses, le manque d'eau Il perturbe les régions douces et agréables Fréquemment inonde les villes à gogo.
Les rues transformées en torrent ! Mais où va toute cette eau ? Ne peut-on la récupérer plutôt Que la laisser suivre son courant ?
Elle file pour envahir désespérément Les habitations avec le désespoir Qu'éprouvent les habitants D'une telle catastrophe souvent à revoir.
Alors évidemment je pense Qu'à Paris on a de la chance, Même si parfois on a eu envie De partir pour une autre vie.
Être plus proche de la nature Sans penser à toutes ses blessures, La mer qui monte, les dunes qui s'écroulent En montagne, les blocs de rochers qui déboulent.
Oui, mais on apprécie encore sa beauté Dès que la capitale on a quitté Raisonnablement il faut savoir profiter En toute saison de sa diversité.
De Alexandra Makarova – Austro-slovaque avec Rebeka Polakova, Simon Schwarz, Simon Schwarz, Carmen Diego
Début des années 1980. Ayant fui sa Tchécoslovaquie natale, Perla, mère célibataire, s’est construit une nouvelle vie à Vienne avec son mari autrichien et sa fille Julia. Mais le jour où le père de Julia sort de prison, le passé ressurgit.
Poussée à retourner en Tchécoslovaquie communiste, Perla entreprend un dangereux voyage pour faire connaitre Julia à la famille de son père naturel.
Ce drame construit sur le vestige du Printemps de Prague, nous conte avec brio la période où la vie pouvait changer radicalement, au gré du passage d’une simple frontière Est / Ouest.
Un beau portrait de femme libre mais aliénée par les aberrations "politico-géo-idéologiques". Rebeka Polakova est remarquable dans le rôle de Perla.
Malheureusement, ce thème est récurrent et suggère les drames auxquels nous assistons, quelquefois vivons à travers la planète.
Un film qui mérite d’être vu pour ne pas oublier les affres de l’histoire et rester attentif autant qu’on puisse l’être.