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De Pablo Larrain avec Angelina Jolie, Pierfrancesco Favino, Alba Rohrwacher
Les derniers jours de la plus grande chanteuse du monde, Maria Callas, en 1977 à Paris
La prestation d’Angelina Jolie en Diva est excellente, les décors magnifiques dans l’appartement de Maria Callas de l’Avenue Georges Mandel.
De très beaux moments d’extraits d’opéra, chantés par la Callas et mixés avec la voix d’Angelina Jolie (qui a travaillé sa voix durant des mois avec un chanteur d’opéra).
Malheureusement je n’y ai pas retrouvé Maria Callas, la Diva. Mais plutôt un hymne à la très belle et très jolie Angelina.
Lors de notre conférence d’avril, Daniella, notre nouvelle conférencière, nous a parlé d’Artemisia Gentilesch, peintre née en 1593 à Rome, influencée par Caravage. Belle découverte.
Si vous aussi, vous voulez découvrir ou redécouvrir Artemisia, le musée Jacquemart-André la met à l’honneur jusqu’au 3 août 2025.
Thème : Écrire un hommage à un objet du quotidien au choix.
Objet choisi : une fourchette.
Ô trident des Dieux Objet précieux Élancé comme un pic Tu piques Tes trois lances de fer Sont comme la fourche des enfers Dangereuse parfois douloureuse Témoin des heures heureuses Lorsqu'ensemble on s'attable Autour de mets véritables Tantôt tu piques le rôti Tantôt tu plonges dans le riz Et je te porte à ma bouche Les saveurs se révèlent par couches Le froid du métal je ressens Je me méfie de tes piquants Et je te dépose à nouveau À côté de ton amant le couteau.
De Carine Tardieu avec Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marlaï, Vimala Pons
Une femme qui meurt des suites de son accouchement, un père inconsolable, une voisine aidante, une femme médecin amoureuse…. Tout un imbroglio d’histoires me laissant dans un profond ennui.
Dès la première scène, j’ai eu la sensation de pénétrer par effraction dans la vie quotidienne de gens ordinaires. Nous est jeté à la figure des scènes de vie intimes et violentes sans la moindre présentation préalable des personnages.
Aucune intrigue particulière ne se noue, si ce ne sont les aléas de la vie.
Par ailleurs, la question de l'attachement que l'on entretient avec son entourage, avec ses enfants et ceux des autres est autrement plus complexe que celle montrée à travers ce film qui, à mon avis, n’a pas la dimension philosophique et existentielle que le titre laisse supposer.
Ce film ressemble à une thérapie collective d'inconnus simplement mis en images et à laquelle le spectateur reste voyeur, sans se sentir véritablement emporté.
Réaliser un film esthétiquement beau, bien joué, ne suffit pas ; savoir porter l’émotion est chose bien plus ardue.
"L’attachement", malgré le talent de Valeria Bruni Tedeschi et Pio Marlaï, m’a laissée "hors champ".
De Tim Fehlbaum avec Peter Sarsgaard, John Magaro, Ben Chaplin
Le 5 septembre 1972, au cours des Jeux Olympiques d’été de Munich, des membres de l’organisation palestinienne Septembre Noir prirent en otage une partie de la délégation israélienne. Onze athlètes périrent, assassinés.
Cette fiction est un huis-clos au sein des studios de la chaine américaine ABC, chargée de diffuser en direct les épreuves sportives. Cette chaine s’improvisa, sans expérience, chaine d’information en continu et en direct avant l’heure, devant interrompre subitement la diffusion des jeux pour couvrir une prise d’otages. Cet évènement fut suivi à l'époque par un milliard de personnes dans le monde entier.
Images d’archives à l’appui, le spectateur suit les reporters précipités dans le village olympique à travers les écrans du studio. Il sent les journalistes dépassés par cette actualité dramatique et inédite ; ils multiplient les appels téléphoniques pour identifier otages et terroristes et rentrer en contact avec leur hiérarchie pour savoir ce qui peut être montré ou pas au nom de la Morale, ne pas entraver le travail de la police, mais aussi devancer les autres médias car la concurrence est dénuée de toute conscience : l’occasion de faireunscoop sordide.
Cette tragédiea changé le monde des médias et continue de résonner à l’heure où l’information, le direct et la maîtrise de l’antenne suscitent de nombreux débats. A l’heure actuelle, la question reste hélas sans réponse.
Ce film, remarquablement interprété, est passionnant.
Thème : Écrire un texte avec le nom des rues du 12è
L’heureux JorgeSEMPRUN avec Roland BARTHES le meuniers natif de l’Aubrac ont Tremblay devant la Belle Gabrielle. Capri c’est fini !!! Les Tournelles de Dagorno sont Rapée. Les Jardiniers de Joseph KESSEL ont rendu à Jules CESAR la Lancette de Madagascar. Le MESSIDORrue du Rendez-Vous à la Cannebière. Ce GABON bien Rondelet attendait que Watt i Gnies près des Merisiers.
Un vrai coup de cœur pour ce film, récit d’une histoire vraie portée à l’écran par de très bons comédiens.
À travers des décennies d’épreuves et de miracles de la vie, c’est le destin incroyable d’un homme et la démonstration du plus grand amour d’une mère pour son fils.
Fantaisie et gravité au cœur de cette histoire, des moments drôles, d’autres emprunts d’une grande sensibilité, beaucoup d’émotion…
J’ai fait corps avec ce film et cette histoire comme peu souvent…
Filmé à hauteur d’enfant, ce documentaire relate la vie quotidienne dans une école de la banlieue parisienne. Il nous rappelle l’importance du système éducatif et de l’école républicaine française et de la laïcité.
Apprendre à lire, écrire, compter, à se respecter mutuellement ne sont pas choses aisées pour l’enfant comme pour le maître / la maîtresse qui doit aussi détecter le psychique, le vécu de chez chaque élève et adapter l’apprentissage selon chacun.
Tel est le rôle, le devoir de l’enseignant.
J’ai trouvé les élèves plutôt exemplaires : ils écoutent leur maîtresse, ils sont assez sages en classe. Pas vraiment l’écho que j’en ai… la présence de la caméra de Claire Simon en est sans doute la raison.
Cela n’enlève rien au profond respect que nous devons à l’égard du corps enseignant dont j’admire l’implication, le sens du devoir, la résistance et l’extrême patience, sans oublier la charge de responsabilités qui lui incombe.
Émouvant plaidoyer pour l’École publique et le métier d’Enseignant.