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Isadora Duncan & Sarah Bernhardt

Duncan.jpgIsadora "La danseuse aux pieds nus"

Précurseur(e) de danses nouvelles, totalement habitée par cet art, créa des écoles pour des petites "Isadorables", à travers l'Europe. Elle bouscula les traditions.

Adulée, créatrice de scènes inspirées de l'Antiquité, danseuse aux pieds nus, souplesse du costume, pas de carcan, liberté dans les idées et la gestuelle, quitte à choquer.

De grands malheurs personnels, jonchèrent sa vie ; la perte accidentelle de deux enfants, pour terminer dramatiquement, par une malheureuse écharpe prise dans les roues d'une voiture décapotable. Son dernier refuge : le Père Lachaise.

Malgré cette histoire tragique qui nous fit sursauter plus d'une fois, une auditrice penchait dur, sur sa voisine... La digestion... le siège confortable... La chaleur douillette... Les responsables de ce coup de pompe ! Mais réveillée en fanfare par Sarah !

sb.jpgSarah "La Divine"

Un phénomène de théâtre, capable dans sa jeunesse, d'avaler tous les rôles et de remplacer au pied levé, un absent sur scène.

Un destin international, également créatrice de tournées mondiales sous un chapiteau. Fit de nombreux voyages entre autre, jusqu'à huit campagnes aux Etats-Unis, une tournée marathon de trente deux mois, à New-York, Canada, Australie, Honolulu, Madagascar, Turquie, Russie, Egypte, Afrique du Nord, Dakar, Amérique du Sud, Portugal.

Extraordinaire pour l'époque ! Tout en bateau, ou en train ! Mais façon d'innover la méthode de la pub ! Un parcours fabuleux.

Femme volontaire, exubérante, originale, travailleuse ; mais quand se reposait-elle ?
On a retrouvé ses fauteuils ! Enfin disons des endroits où elle pouvait contempler la mer. Pas des fauteuils en osier,  toile ou bois, non ! Des rochers où elle a dû s'asseoir !

Mais où sont-ils ? Rappelez-vous ?

À la Pointe du Raz où elle fit une excursion dangereuse, visa un rocher pour s'y reposer. Ce sont les autochtones, profitant de sa notoriété, honorés de sa présence, qui nommèrent cet endroit. Comme à Belle-Ile, où elle avait une de ses maisons, pour y passer des vacances chaque année.
Là elle y était reçue comme une reine, et y trouva également un "trône".

Elle fit tourner les têtes de nombreux amants, artistes, politiques, banquiers, princes etc..
Elle mena grande vie, toujours en représentation, manipulatrice, théâtrale jusqu'au bout des ongles. Peur de rien, cherchant le danger, affrontant les obstacles, pour illustrer sa devise "Quand même".

Sachant s'entourer, femme aux moeurs faciles, elle est devenue "la star" de l'époque. Ayant voulu être enterrée à Belle-Ile comme Chateaubriand à Saint-Mâlo, elle repose au Père Lachaise.

Ces deux vies contées avec passion ont été écoutées attentivement.

Les dames admiratives devant ces femmes au destin flamboyant. Les hommes, sans doute, fascinés devant des femmes renommées, libres et brillantes.

Les applaudissements confirmèrent l'intérêt porté à cette discussion.

Fini le rêve ! Retour à la réalité ! N'ayant ni le pied léger de la danseuse, ni celui de l'intrépide, il fallut faire attention... car dehors.... ça glissait !

Ninette

Commentaires

  • Isadora Duncan arrive à St Pétersbourg le lendemain du "dimanche rouge" 9 janvier (5 janvier dans ses Mémoires) où des ouvriers (avec femmes et enfants) furent massacrés par centaines. Ils participaient à une manifestation pacifique voulant porter une pétition au tsar Nicolas II dans son palais d'Hiver.
    "Si je n'avais pas vu ce spectacle (les cadavres des manifestants portés en terre) toute ma vie aurait été différente".

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