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Atelier d'écriture - Page 15

  • Atelier écriture octobre : Ronde des mots

    Ronde des mots : consiste à rédiger un texte, une histoire en intégrant des mots tirés au sort.
    Voici les 13 mots : aoûtien, bigorneau, dinosaure, gourmandise, humanoïde, langoustine, minotaure, poireau, oiseau, moineau, précaution, romantique, cryptogamique.

    Texte de Gérardg
    L'aoûtien est une race dangereuse en voie de disparition.
    Le bigorneau aime être mangé tout cuit malgré lui.
    Dinosaure est un animal attachant quoique l'on croie.
    Gourmandise n'est pas un pêché mais une qualité pardonnable.
    Langoustine se savoure avec de la mayonnaise et du vin blanc.
    Minotaure est masculin ou féminin selon l'usage.
    Poireau fait partie aussi des mots péjoratifs peu flatteurs.
    Oiseau se percute dans la vitre qu'il ne voit pas par ignorance.
    Moineau est un animal tout mignon qui aime les vieilles dames.
    Précaution s'accorde avec sérieux.
    Romantique ainsi rêvé au bord du lac par temps de brouillard.
    Cryptogamique n'est pas qui veut.

    Texte de Marie dp
    Je suis en vacances avec mes cousins. Les parents ont pris leurs vacances en août, et de ce fait, ce sont des aoûtiens… une espèce qui n'est pas en voie de disparition comme ces pauvres dinosaures qui sont mes héros préférés.

    Les jours de grande marée le programme est calé d'avance : c'est la pêche aux bigorneaux… une vraie gourmandise, surtout avec du pain frais et du beurre salé qui accommodent aussi les langoustines que ramène le grand-père.

    Quel régal à côté des poireaux vinaigrette qui invariablement atterrissent dans nos assiettes ! Il parait que c'est bon pour la santé ! Dépités devant ce petit tas vert et blanc mes cousins et moi sommes pris d'un vrai délire.

    -"Tu crois que le Minotaure en mangeait des poireaux ?"

    -"Pourquoi pas puisque les taureaux mangent de l'herbe".

    Nous n'avons pas de réponse fiable. C'est comme pour les humanoïdes que nous adorons voir dans nos séries télé.

    -"Tu es nulle" m'a dit le plus petit de la bande des cousins. "On ne les voit jamais manger, les humanoïdes".

    À la plage, les adultes prennent beaucoup de précautions pour que la baignade ne se transforme pas en drame : des conseils, des bouées, des tonnes de crème solaire, des chapeaux….

    Je me prends à envier les oiseaux. Je pourrais m'échapper comme ce petit moineau, qui vient picorer mon goûter. Si j'étais un moineau je laisserai tomber une fiente sur le goûter de ma cousine Estelle qui est très méchante avec moi.

    Je sais ce n'est pas très romantique mais c'est comme ça.

    Quand je serai un oiseau, j'éviterai de me poser sur les arbres tout rabougris car je sais que c'est un signe d'une maladie cryptogamique. Et si j'ai la liberté ce n'est pas pour tomber malade.

  • Atelier écriture "que vous évoque cette carte postale"

    Une carte postale en noir et blanc présente deux femmes attablées à une terrasse. Que vous évoque-t-elle ?

    Les beaux jours sont là, joli mois de Mai dit-on.

    Clémence est installée à une terrasse de café. Robe très courte et jambes croisées, elle est fière de les montrer sous ce soleil printanier. Ses cheveux mi-longs lui cachent légèrement le visage.

    Parcourant distraitement un journal, elle est plutôt pensive. Son petit ami est parti manifester boulevard Saint Michel, elle n'a pas eu le courage à le suivre. Les pancartes, les slogans, les barricades, c'est pas pour elle, lui a t'il dit.

    La jeunesse se sent enfermée dans un carcan sous le poids d'une éducation devenue ringarde. Elle aimerait bien que ça change. Ras le bol des routes tracées par les parents, des jupes plissées, des bas à couture, des bigoudis le vendredi soir et tout le tralala. C'est le temps des mini-jupes, des musiques rythmées, des soirées prolongées sans les parents derrière.

    À la table près d'elle, une femme d'un autre âge, sous son petit chapeau l'observe du coin de l'œil. Elle aussi est très inquiète. Elle en a vu dans sa vie des événements qui ont mal tournés. Tout ça pour quoi ?

    Qu'est ce que c'est que cette jeunesse qui se révolte pense t'elle ? De mon temps, les filles ne sortaient pas à moitié vêtues, les parents n'ont plus la parole, ils laissent faire. Tout va de travers. Que va donc devenir cette société ?

    Tiens, je préfère lire mon journal même si les nouvelles ne sont pas bonnes. Au moins, ces tenues incorrectes ne me feront pas loucher. Ah! Si mon pauvre mari était encore là, il lui dirait ce qu'il pense à cette gamine. Mais, il me semble la connaître cette petite, c'est bien elle, ma voisine du dessus qui prend la nuit pour le jour en mettant sa musique à fond. Elle danse tous les samedis soir jusqu'à l'aube avec ses copains aux cheveux longs.

    Après tout, il faut bien que jeunesse se passe. Qu'ils essaient de refaire le monde, mieux que nous, espérons le. Ah ! Si j'avais vingt ans, voire quarante, j'en ferais bien autant.

    La petite dame se souvient. Oui, c'était bien pour elle aussi, malgré les permissions de minuit, elle arrivait toujours à tricher. Les souvenirs reviennent, elle en a la larme à l'œil, puis se lève de sa chaise. Elle entoure la jeune fille de ses bras fragiles puis lui dit : "Tu as bien raison ma petite, libère toi de toutes ces traditions étouffantes, aime qui tu veux, fais des projets, ne laisse pas les autres décider pour toi, vis ta vie comme tu l'entends. Sois heureuse.

    Puis pense à ta voisine du dessous de temps en temps, surtout le samedi soir....

    Annick D

  • Atelier d'écritures "Écrire d'après 3 photos au choix"

    Photo choisie pour ce texte :
    La brasserie LIP dans les années soixante. Deux personnes sont assises chacune devant une table.

    Regards croisés

    11 heures du matin, une brasserie de quartier tranquille, les habitués s’y retrouvent régulièrement. Georgette, 70 ans, bourgeoise, tirée à quatre épingles, sanglée dans son tailleur de tweed, impeccable, y vient le lundi, le mercredi et le vendredi. Le dimanche, elle va danser à La Coupole avec son amie Josette.
    - Bonjour Francis, ma table est-elle libre, lance-t-elle en entrant dans la Brasserie LIP ?
    Le barman la remarque à peine, tellement Georgette fait partie du paysage.
    - La quatre, comme d’habitude. Une bouteille de chardonnay, c’est bien ça ? Je vous amène le seau à glaçons.

    Georgette s’assoit, elle regarde alentour. Il y a très peu de clients pour le moment. Les uns sont partis travailler, les autres vont rappliquer vers midi pour déjeuner.
    - Tu fais toujours ton pot-au-feu aux légumes avec os à moelle, Francis ?
    - C'est justement le jour,
    - Bien dans ce cas, en attendant l’heure, je vais lire les nouvelles fraîches.
    Tu as reçu « Le Figaro » Francis ?
    - Oui, il a été livré à 9 h. ce matin
    - Alors donne-le-moi, avant que quelqu’un qui a du temps à perdre ait la même idée que moi.
    - Voilà le journal

    Lire la suite ICI

  • Atelier écriture "Une photo parmi d'autres"

    Photo des 2 religieuses devant une station de métro, regardant le plan de PARIS.

    - Ma mère, tu es sûre que c’est à la Porte de Versailles ?

    - Mais oui ma sœur, il y a le Salon du Chocolat. On va trouver des religieuses et je pense qu’on pourra en manger. Hier, en piquant notre père je me suis trompée dans la dose. Il a dormi plus de douze heures… Allez !... On prend le métro. Je connais le poinçonneur, il nous fera passer sans payer. Il a une belle voix. Il doit habiter les Lilas. Il est souvent entrain de chanter "j’suis l’poinçonneur des Lilas ce gars qu’on croise..."

    - Ça doit lui faire loin pour venir ici percer les tickets. Il va y avoir plein de monde à la Porte de Versailles ?

    - C’est sûr, mais je crois qu’on ne nous laissera pas rentrer à cause de notre robe, c’est un signe ostentatoire.

    Yvesck

  • Jeu d'écriture du 20 juin 2016

    Sur la base d’une photo, raconter une histoire en s’inspirant des personnages. Choix de la photo de Cartier-Bresson : 2 femmes assises en terrasse

    Assise en terrasse, Mathilde se désaltérait avec une Vittel. Elle avait posé Le Monde devant elle pour se donner une contenance, parce qu’en réalité, elle ne lisait pas vraiment les dernières nouvelles. Elle ruminait sa journée en se rongeant les ongles.

    Ce matin avait pourtant bien commencé, réveillée par la douce chaleur de l’été. C’est vers midi que son humeur avait été inversée, quand elle avait appris que Chanel – Madame Coco - avait décidé de prendre une nouvelle égérie pour le défilé d’automne.

    Elle avait les cuisses trop grosses, parait-il, pour mettre en valeur sa nouvelle ligne de mini-jupes.

    Mathilde semblait lire le journal, mais en réalité, elle était atterrée et commença à sangloter : "Mince, c’était sympa les défilés… d’être mannequin pour Coco… ça rapportait… et puis, ça me faisait voyager… Les jambes trop grosses ! N’importe quoi ! Si une fille a les jambes plus minces que les miennes, c’est qu’elle n’est qu’un sac d’os !".

    Ne se rendant pas compte qu’elle s’était mise à parler à haute voix, elle sentit le regard de la vieille dame d’à-côté, posé sur elle. Elle devait bien avoir cinquante ans de plus qu’elle, mais semblait dans ses yeux partager sa déception et sa tristesse.

    La vieille dame au chapeau posa son Figaro, sur lequel elle n’avait plus de concentration, sensible à la tristesse de sa voisine de blanc vêtue.

    " - Mademoiselle, que vous arrive-t-il ?
    - Oh Madame – répondit Mathilde en lui montrant ses grands yeux bleu clairs -, si vous saviez."

    Et elle se mit à lui raconter qu’à peine 20 ans, sa carrière de mannequin était déjà finie pour une histoire de cuisses trop grosses aux dires de Ma-dame Co-Co.

    Henriette lui sourit tendrement et lui dit : "Ce n’est pas bien grave, cela vous blesse, forcément, mais vous êtes jeune, vous êtes belle. Madame Coco n’est pas la seule grande couturière de ce monde et vous pouvez, j’en suis sûre, faire bien d’autres choses que de défiler sur des podiums !"

    Mathilde était encore un peu hagarde, mais comprit qu’il ne fallait pas pleurer sur son sort.

    "Bien sûr" dit-elle, 'Je vais rebondir. Madame Coco n’est pas la seule au monde."

    Elle se mit à sourire, pensant à toutes les personnes qu’elle avait rencontrées dans ses voyages et qui voulaient travailler avec elle.

    Henriette lui tenait la main pour lui redonner courage et espoir.

    Soudain, un homme s’approcha d’elles et leur dit : "Bonjour, je m’appelle Cartier-Bresson, je débute dans la photographie. Je me suis permis de faire un cliché de vous il y a dix minutes de cela. M’autoriseriez-vous à en faire d’autres et à utiliser votre image ? "

    Henriette et Mathilde, surprises par cette intrusion et demande inhabituelle, se mirent à rire. Puis, le moment de surprise passé, se sentirent flattées et acceptèrent la proposition à condition de recevoir chacune un exemplaire de toutes les photos qu’il prendrait.

    Henri installa son objectif et les mitrailla sous tous les angles. Il ferait ensuite le choix des meilleures prises.

    Dès que ce "quart d’heure de gloire" fut passé, Mathilde ayant retrouvé le sourire, salua Henriette et Henri et se dirigea vers la Maison Saint Laurent. Yves l’avait "courtisé" à maintes reprises. Il ne saurait lui dire non aujourd’hui.

    Henriette reprit la lecture de son journal, heureuse d’avoir pu aider la jeune fille et se rappelant celle qu’elle avait été.

    Laurenced

  • Atelier écriture "À partir de cartes postales"

    La carte postale, qui m’a inspirée, est celle avec le couple échangeant un baiser à la table d’une terrasse de café.

    Par un bel après-midi, je déambulais dans le quartier, sans but précis. Le matin déjà, j’avais couru pour différentes démarches administratives. Je m’octroyais le droit de lever le pied, et me promener avant de rentrer. Puis, je m’installais à table, à la terrasse d’un café.

    Le thé glacé que j’avais commandé tardait à venir, non pas que je fus pressée, rien de particulier m’attendait. Mais un peu plus loin, à l’oblique de ma table, un jeune couple était installé là. Sans savoir pourquoi... comme ça... ils attirèrent mon regard.

    Mais excusez-moi... ils étaient là en train de - je vous demande pardon - de "se lécher" !! Même le chien en bavait !! Mai 68 était passé certes ! Mais de mon temps, on aurait rien vue de tel ! À la terrasse d’un café !

    Mais bon, ils semblaient tant s’aimer ! Du moins je l’espère ! Et je le leur souhaite.

    C’est si beau des amoureux qui s’embrassent ! Mieux vaut voir des baisers et entendre des "je t’aime" que voir des claques et hurler des "têtes d’abrutis". N’êtes-vous pas de mon avis ? Oh, et puis, moi c’est ce que je pense, alors ici l’avis des autres. Pourtant le jeune homme semble prêt à lever le pied, et la jeune fille le retenir. Le Toutou, guette, comme sur le qui vive.

    Je me souviens moi... ce premier baiser, qui me fut donné. C’était un soir, à la pénombre d’un réverbère sous un porche.Ah ! Voilà le serveur. Il me dérange maintenant, et mes souvenirs, à peine présents, s’envolent !! J’avale vite mon thé, laisse une pièce sur la table. Je pars et coure vite, vite, pas si loin, là, à la maison où m’attend, juste un peu vieillit ce même baiser.

    Arlette CK

  • Atelier d'écriture "Inventions inventées"

    Les inventions complètement inventées par Pierre Dominique Burgaud.
    Extrait :
    "Les points des coccinelles ont été inventés pour que l'on puisse savoir leur âge, mais il est quasiment impossible de savoir leur prénom"
    "Les draps ont été inventées pour que les fantômes ne sortent pas tout nus le soir"

    Inventions inventées de Laurence
    "L'ordinateur a été inventé pour que l'on puisse avoir un endroit pour coller les post-it"
    "Les animaux ont été inventés pour la La Fontaine puisse écrire des poèmes"

    Inventions inventées de Yves-Marc
    "Une prothèse de patte arrière pour cochon parce qu'on le mange petit à petit. Hé oui, c'est bon le jambon"
    "L'échelle miniature avec un barreau pour limace afin quelle puisse manger les fraises"

    Inventions inventées de Annick
    "La table a été inventée pour ne pas manger sur le pouce"
    "Le vent a été inventé pour insuffler de nouvelles idées"

    Inventions inventées de Marie
    "Le caramel mou a été inventé par l'Ordre des dentistes anonymes"
    "Le string a été inventé par un styliste qui avait un énorme stock d'élastiques invendus"
    "La "danse des canards" a été inventée pour prouver que le ridicule ne tue pas"

    ———————————————

    Vous avez des idées d'inventions inventées, n'hésitez pas à les mettre dans les commentaires.

    Jeanet

  • Atelier d'écriture "À partir d'une carte postale"

    Nous avons chacun reçu une carte postale dans notre boîte aux lettres. Seulement, cette dernière ne contient ni message, ni signature. Impossible de savoir qui en est l’expéditeur. Pour ma part, j’ai reçu l’image d’une cigale. A moi de m’interroger sur qui a pu me l’envoyer, pourquoi ? À quoi est-ce que cela me fait penser ?

    paris,écriture"Parmi les factures et les prospectus, en ouvrant ma boîte aux lettres ce matin, il y avait cette cigale (en carte postale) vierge – la carte ! Parce que la cigale, je n’en sais rien -. Oui, une carte déposée dans ma boite aux lettres par un inconnu, sans message.

    Que dois-je comprendre ?

    - Ai-je chanté trop fort sous ma douche ce matin ?
    - Est-ce le fait que l’on me voit souvent bouquiner ou siroter sur mon transat en terrasse ?
    - Aurais-je importuné une fourmi (métro-boulot-dodo) ?
    - Ai-je emprunté quelque chose à quelqu’un sans le lui avoir rendu ?
    - Serait-ce mon accent provençal ?
    - Y aurait-il des jaloux de mon oisiveté ?

    Quelle oisiveté ?!

    Moi aussi, je travaille ! Certes, pas aux mêmes horaires que tout le monde. Alors forcément, le gens me voyant ne rien faire le jour, ne comprennent pas qu’en fait je me repose. Et pour tout dire, je ne fais pas RIEN - la nuit en tous les cas-.

    Par contre, l’expéditeur de cette carte doit bien s’ennuyer pour perdre du temps à me fausse-poster une fausse lettre - même pas une lettre d’amour en plus ! Pff !!!-.

    Qui cela peut-il être ?
    - Le nain d’à-côté ? Je ne pense pas. Il est petit, mais ne semble pas frustré à ce point.
    - Le bellâtre du rez-de-chaussée à qui j’ai refusé ses avances ? Non… À mon avis, il ne doit pas souffrir de refus. Pour lui, une de perdue, dix de retrouvées.
    - La mamie d’en-haut ? Celle qui a un balcon trop petit pour poser ses fesses, alors que moi, j’ai une belle et grande terrasse au soleil !

    Peu importe, je n’ai rien à me reprocher. Je suis à la fois cigale et fourmi.

    Et puis, la cigale, c’est le bonheur, c’est le chant de l’été provençal. Ça sent la lavande et me donne soudain envie de réserver un prochain TGV, direction Méditerranée.

    Je ne sais pas qui m’a posée cette carte, mais c’est un joli cadeau : une invitation à encore plus de farniente !"

    Laurence

  • Atelier d'écriture de Mars 2016

    Description d'un menu reprenant la ronde mots du 1er jeu : hippocampe, araignée, pouce, cacahuète, chocolat, praline, cerise, route, saison, hippopotame.

    - Brochette d'hippopotame, tomates cerises et salade de saison
    - Hippocampe grillé accompagné de ses œufs de ponte sur un lit de riz sauvage et araignée de mer saisie à l'huile de cacahuète
    - Camembert rôti sur le pouce
    - Fontaine de chocolats fins en provenance de la route du rhum et ses pralines.

    Sévérine