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Atelier d'écriture - Page 14

  • Atelier écriture décembre

    Écrire une histoire la plus courte possible avec les 16 mots repris sur des étiquettes de vin : Apogée, beau rêve, (les) bécots, (clos des) belles mères, bisous, câlins, coup de foudre, désiré, l'envie, épousailles, galipette, jalousie, Morphée, nuit infidèle, péché d'Adam, relais de la pucelle.

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    Yvesck

    À l’apogée d’une nuit infidèle au  relais de la pucelle, le coup de foudre !. Ce beau rêve de câlins, bécots et galipettes réveillait la jalousie de belles mères et les épousailles. L’envie de goûter au péché d'Adam et aux bisous de Désiré étaient irréels. J’étais dans les bras de Morphée.

     

     Patricia L

    Après cette nuit de galipettes au relais de la pucelle, j'étais très vite tombée dans les bras de Morphée. J'avais eu tout de suite le coup de foudre pour ce beau jeune homme à l'apogée de sa jeunesse. Dans mes plus beaux rêves je me suis souvent vue désirée, couverte de bisous, de câlins et de bécots. L'envie de commettre le péché d'Adam me prit brusquement. Sans crainte de la jalousie des belles mères moralistes, les épousailles d'une seule nuit infidèle se poursuivirent jusqu'au lever du jour.

     

  • Une phrase, une image, que vous évoque t'elle ?

    Appuyé sur la rambarde du pont, un homme tentait de s'expliquer, auprès de qui voudrait bien l'écouter.

    Clémence, habituellement très pressée le remarqua, Il semblait très affolé. Elle s'arrêta un instant.
    "Que vous arrive-t'il Monsieur, vous semblez bouleversé, avez vous besoin d'aide ?"

    L'homme balbutie, quelques larmes perlent sur ses joues. Voulait t'il se jeter à l'eau ou a t'il vu quelqu'un basculer ? Visiblement désespéré, il se laisse glisser jusqu'à terre. Sa veste posée au sol, il fouille toutes ses poches, les tourne les retourne, mais en vain, il ne trouve rien qui puisse le calmer.

    "Voyez-vous Madame, mon portefeuille a dû tomber à l'eau. Ce n'est pas les euros perdus que je pleure, j'en avais si peu. Ce que j'ai perdu, c'est mon passé, mes plus belles années. J'avais sur moi quelques souvenirs auxquels je tenais beaucoup. Ce soir, le grand amour de ma vie a disparu dans la Seine. Chaque jour je restais pensif en regardant les photos de cette femme que je n'ai pas su retenir. Par le passé, envahi par le temps qui filait trop vite, je me suis noyé dans des futilités. Pourtant, tous les dimanches nous venions sur cette passerelle où nous nous sommes rencontrés, c'était la routine. Sur cette grille, nous n'avions pas posé de cadenas qui aurait enfermé notre amour. Comprenez-vous ce que je veux vous dire. Notre liberté en était la clé. Puis par un beau matin l'oiseau s'est envolé pour un ciel plus bleu, m'a t'elle dit. Quant à moi, il est devenu plus gris".

    Puisque je ne me lamenterai plus tous les jours sur son portrait qui me collait à la peau, je m'en remettrai peut-être plus facilement. "Qu'en pensez-vous ?"

    Dites donc, Madame, si nous allions prendre un verre ensemble, vous m'aideriez à repartir d'un bon pied, j'en suis persuadé. Ce serait un plaisir de vous tenir compagnie.

    Soudain, Monsieur, je constate que vous allez beaucoup mieux, Il suffit de si peu.

    Annick D.

  • Atelier écriture novembre 2016

    L'un des participants pioche une phrase parmi d'autres. Nous écrivons tous un texte avec cette même phrase de début.

    Appuyé sur la rambarde du pont, un homme tentait de s'expliquer :

    voilà que j'étais là avec elle, on se tenait compagnie, et soudain, je n'ai rien pu faire, elle a glissé. J'ai essayé de la rattraper, mais cela a été si vite. Vous savez monsieur, j'ai 80 ans passés et cela fait bientôt 20 ans que nous ne nous quittons pas, elle et moi. Elle portait une belle parure, toujours la même d'ailleurs, à fond noir avec des fleurs rouges et bleues. Je me souviens. C'est mise de cette façon qu'elle m'était apparue la première fois, à l'orée de ma vieillesse. Je l'ai choisie parmi d'autres qui me semblaient moins attrayantes, moins gaies, plus strictes, sans fantaisie.

    Je l'ai aimé tout de suite, le coup de foudre, vous dis-je ! Dès le moment de notre rencontre, nous ne nous sommes plus quittés. Bras dessus bras dessous. on nous voyait partout l'un et l'autre. On nous citait en exemple. Je la regretterai beaucoup vous savez.

    Je l'ai emmenée partout avec moi. En Italie, nous nous sommes perdus en visitant le Colisée. j'ai eu très peur de ne plus jamais la revoir. De repartir sans elle. C'était tout simplement catastrophique.

    Soudain, je l'ai remarquée... Elle était au bras d'un homme plus jeune que moi. Alors, j'ai vu rouge. J'ai bondi sur l'homme qui n'a pas compris ce qui lui arrivait. Il était rempli de confusion. Alors, il m'a dit, Elle était toute seule, perdue. Alors je me suis approché d'elle délicatement. Elle s'est accrochée à mon bras. Voilà l'explication, je n'ai rien à me reprocher. Mille excuses, monsieur, puisqu'elle vous appartient, repartez avec elle, je vous la rends.

    Ce qui fut fait. Effectivement, nous sommes repartis tous les deux. Nous avons eu de belles années encore. Et maintenant, elle est là, l'eau de la Seine l'a emportée. Un faux mouvement, et elle est passée par-dessus la rambarde. Je ne la reverrai plus jamais.

    C'est triste et je pleure. Elle était d'une excellente compagnie, ma canne.

    Jacqueline Fauveau

  • Atelier écriture octobre : Ronde des mots

    Ronde des mots : consiste à rédiger un texte, une histoire en intégrant des mots tirés au sort.
    Voici les 13 mots : aoûtien, bigorneau, dinosaure, gourmandise, humanoïde, langoustine, minotaure, poireau, oiseau, moineau, précaution, romantique, cryptogamique.

    Texte de Gérardg
    L'aoûtien est une race dangereuse en voie de disparition.
    Le bigorneau aime être mangé tout cuit malgré lui.
    Dinosaure est un animal attachant quoique l'on croie.
    Gourmandise n'est pas un pêché mais une qualité pardonnable.
    Langoustine se savoure avec de la mayonnaise et du vin blanc.
    Minotaure est masculin ou féminin selon l'usage.
    Poireau fait partie aussi des mots péjoratifs peu flatteurs.
    Oiseau se percute dans la vitre qu'il ne voit pas par ignorance.
    Moineau est un animal tout mignon qui aime les vieilles dames.
    Précaution s'accorde avec sérieux.
    Romantique ainsi rêvé au bord du lac par temps de brouillard.
    Cryptogamique n'est pas qui veut.

    Texte de Marie dp
    Je suis en vacances avec mes cousins. Les parents ont pris leurs vacances en août, et de ce fait, ce sont des aoûtiens… une espèce qui n'est pas en voie de disparition comme ces pauvres dinosaures qui sont mes héros préférés.

    Les jours de grande marée le programme est calé d'avance : c'est la pêche aux bigorneaux… une vraie gourmandise, surtout avec du pain frais et du beurre salé qui accommodent aussi les langoustines que ramène le grand-père.

    Quel régal à côté des poireaux vinaigrette qui invariablement atterrissent dans nos assiettes ! Il parait que c'est bon pour la santé ! Dépités devant ce petit tas vert et blanc mes cousins et moi sommes pris d'un vrai délire.

    -"Tu crois que le Minotaure en mangeait des poireaux ?"

    -"Pourquoi pas puisque les taureaux mangent de l'herbe".

    Nous n'avons pas de réponse fiable. C'est comme pour les humanoïdes que nous adorons voir dans nos séries télé.

    -"Tu es nulle" m'a dit le plus petit de la bande des cousins. "On ne les voit jamais manger, les humanoïdes".

    À la plage, les adultes prennent beaucoup de précautions pour que la baignade ne se transforme pas en drame : des conseils, des bouées, des tonnes de crème solaire, des chapeaux….

    Je me prends à envier les oiseaux. Je pourrais m'échapper comme ce petit moineau, qui vient picorer mon goûter. Si j'étais un moineau je laisserai tomber une fiente sur le goûter de ma cousine Estelle qui est très méchante avec moi.

    Je sais ce n'est pas très romantique mais c'est comme ça.

    Quand je serai un oiseau, j'éviterai de me poser sur les arbres tout rabougris car je sais que c'est un signe d'une maladie cryptogamique. Et si j'ai la liberté ce n'est pas pour tomber malade.

  • Atelier écriture "que vous évoque cette carte postale"

    Une carte postale en noir et blanc présente deux femmes attablées à une terrasse. Que vous évoque-t-elle ?

    Les beaux jours sont là, joli mois de Mai dit-on.

    Clémence est installée à une terrasse de café. Robe très courte et jambes croisées, elle est fière de les montrer sous ce soleil printanier. Ses cheveux mi-longs lui cachent légèrement le visage.

    Parcourant distraitement un journal, elle est plutôt pensive. Son petit ami est parti manifester boulevard Saint Michel, elle n'a pas eu le courage à le suivre. Les pancartes, les slogans, les barricades, c'est pas pour elle, lui a t'il dit.

    La jeunesse se sent enfermée dans un carcan sous le poids d'une éducation devenue ringarde. Elle aimerait bien que ça change. Ras le bol des routes tracées par les parents, des jupes plissées, des bas à couture, des bigoudis le vendredi soir et tout le tralala. C'est le temps des mini-jupes, des musiques rythmées, des soirées prolongées sans les parents derrière.

    À la table près d'elle, une femme d'un autre âge, sous son petit chapeau l'observe du coin de l'œil. Elle aussi est très inquiète. Elle en a vu dans sa vie des événements qui ont mal tournés. Tout ça pour quoi ?

    Qu'est ce que c'est que cette jeunesse qui se révolte pense t'elle ? De mon temps, les filles ne sortaient pas à moitié vêtues, les parents n'ont plus la parole, ils laissent faire. Tout va de travers. Que va donc devenir cette société ?

    Tiens, je préfère lire mon journal même si les nouvelles ne sont pas bonnes. Au moins, ces tenues incorrectes ne me feront pas loucher. Ah! Si mon pauvre mari était encore là, il lui dirait ce qu'il pense à cette gamine. Mais, il me semble la connaître cette petite, c'est bien elle, ma voisine du dessus qui prend la nuit pour le jour en mettant sa musique à fond. Elle danse tous les samedis soir jusqu'à l'aube avec ses copains aux cheveux longs.

    Après tout, il faut bien que jeunesse se passe. Qu'ils essaient de refaire le monde, mieux que nous, espérons le. Ah ! Si j'avais vingt ans, voire quarante, j'en ferais bien autant.

    La petite dame se souvient. Oui, c'était bien pour elle aussi, malgré les permissions de minuit, elle arrivait toujours à tricher. Les souvenirs reviennent, elle en a la larme à l'œil, puis se lève de sa chaise. Elle entoure la jeune fille de ses bras fragiles puis lui dit : "Tu as bien raison ma petite, libère toi de toutes ces traditions étouffantes, aime qui tu veux, fais des projets, ne laisse pas les autres décider pour toi, vis ta vie comme tu l'entends. Sois heureuse.

    Puis pense à ta voisine du dessous de temps en temps, surtout le samedi soir....

    Annick D

  • Atelier d'écritures "Écrire d'après 3 photos au choix"

    Photo choisie pour ce texte :
    La brasserie LIP dans les années soixante. Deux personnes sont assises chacune devant une table.

    Regards croisés

    11 heures du matin, une brasserie de quartier tranquille, les habitués s’y retrouvent régulièrement. Georgette, 70 ans, bourgeoise, tirée à quatre épingles, sanglée dans son tailleur de tweed, impeccable, y vient le lundi, le mercredi et le vendredi. Le dimanche, elle va danser à La Coupole avec son amie Josette.
    - Bonjour Francis, ma table est-elle libre, lance-t-elle en entrant dans la Brasserie LIP ?
    Le barman la remarque à peine, tellement Georgette fait partie du paysage.
    - La quatre, comme d’habitude. Une bouteille de chardonnay, c’est bien ça ? Je vous amène le seau à glaçons.

    Georgette s’assoit, elle regarde alentour. Il y a très peu de clients pour le moment. Les uns sont partis travailler, les autres vont rappliquer vers midi pour déjeuner.
    - Tu fais toujours ton pot-au-feu aux légumes avec os à moelle, Francis ?
    - C'est justement le jour,
    - Bien dans ce cas, en attendant l’heure, je vais lire les nouvelles fraîches.
    Tu as reçu « Le Figaro » Francis ?
    - Oui, il a été livré à 9 h. ce matin
    - Alors donne-le-moi, avant que quelqu’un qui a du temps à perdre ait la même idée que moi.
    - Voilà le journal

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  • Atelier écriture "Une photo parmi d'autres"

    Photo des 2 religieuses devant une station de métro, regardant le plan de PARIS.

    - Ma mère, tu es sûre que c’est à la Porte de Versailles ?

    - Mais oui ma sœur, il y a le Salon du Chocolat. On va trouver des religieuses et je pense qu’on pourra en manger. Hier, en piquant notre père je me suis trompée dans la dose. Il a dormi plus de douze heures… Allez !... On prend le métro. Je connais le poinçonneur, il nous fera passer sans payer. Il a une belle voix. Il doit habiter les Lilas. Il est souvent entrain de chanter "j’suis l’poinçonneur des Lilas ce gars qu’on croise..."

    - Ça doit lui faire loin pour venir ici percer les tickets. Il va y avoir plein de monde à la Porte de Versailles ?

    - C’est sûr, mais je crois qu’on ne nous laissera pas rentrer à cause de notre robe, c’est un signe ostentatoire.

    Yvesck

  • Jeu d'écriture du 20 juin 2016

    Sur la base d’une photo, raconter une histoire en s’inspirant des personnages. Choix de la photo de Cartier-Bresson : 2 femmes assises en terrasse

    Assise en terrasse, Mathilde se désaltérait avec une Vittel. Elle avait posé Le Monde devant elle pour se donner une contenance, parce qu’en réalité, elle ne lisait pas vraiment les dernières nouvelles. Elle ruminait sa journée en se rongeant les ongles.

    Ce matin avait pourtant bien commencé, réveillée par la douce chaleur de l’été. C’est vers midi que son humeur avait été inversée, quand elle avait appris que Chanel – Madame Coco - avait décidé de prendre une nouvelle égérie pour le défilé d’automne.

    Elle avait les cuisses trop grosses, parait-il, pour mettre en valeur sa nouvelle ligne de mini-jupes.

    Mathilde semblait lire le journal, mais en réalité, elle était atterrée et commença à sangloter : "Mince, c’était sympa les défilés… d’être mannequin pour Coco… ça rapportait… et puis, ça me faisait voyager… Les jambes trop grosses ! N’importe quoi ! Si une fille a les jambes plus minces que les miennes, c’est qu’elle n’est qu’un sac d’os !".

    Ne se rendant pas compte qu’elle s’était mise à parler à haute voix, elle sentit le regard de la vieille dame d’à-côté, posé sur elle. Elle devait bien avoir cinquante ans de plus qu’elle, mais semblait dans ses yeux partager sa déception et sa tristesse.

    La vieille dame au chapeau posa son Figaro, sur lequel elle n’avait plus de concentration, sensible à la tristesse de sa voisine de blanc vêtue.

    " - Mademoiselle, que vous arrive-t-il ?
    - Oh Madame – répondit Mathilde en lui montrant ses grands yeux bleu clairs -, si vous saviez."

    Et elle se mit à lui raconter qu’à peine 20 ans, sa carrière de mannequin était déjà finie pour une histoire de cuisses trop grosses aux dires de Ma-dame Co-Co.

    Henriette lui sourit tendrement et lui dit : "Ce n’est pas bien grave, cela vous blesse, forcément, mais vous êtes jeune, vous êtes belle. Madame Coco n’est pas la seule grande couturière de ce monde et vous pouvez, j’en suis sûre, faire bien d’autres choses que de défiler sur des podiums !"

    Mathilde était encore un peu hagarde, mais comprit qu’il ne fallait pas pleurer sur son sort.

    "Bien sûr" dit-elle, 'Je vais rebondir. Madame Coco n’est pas la seule au monde."

    Elle se mit à sourire, pensant à toutes les personnes qu’elle avait rencontrées dans ses voyages et qui voulaient travailler avec elle.

    Henriette lui tenait la main pour lui redonner courage et espoir.

    Soudain, un homme s’approcha d’elles et leur dit : "Bonjour, je m’appelle Cartier-Bresson, je débute dans la photographie. Je me suis permis de faire un cliché de vous il y a dix minutes de cela. M’autoriseriez-vous à en faire d’autres et à utiliser votre image ? "

    Henriette et Mathilde, surprises par cette intrusion et demande inhabituelle, se mirent à rire. Puis, le moment de surprise passé, se sentirent flattées et acceptèrent la proposition à condition de recevoir chacune un exemplaire de toutes les photos qu’il prendrait.

    Henri installa son objectif et les mitrailla sous tous les angles. Il ferait ensuite le choix des meilleures prises.

    Dès que ce "quart d’heure de gloire" fut passé, Mathilde ayant retrouvé le sourire, salua Henriette et Henri et se dirigea vers la Maison Saint Laurent. Yves l’avait "courtisé" à maintes reprises. Il ne saurait lui dire non aujourd’hui.

    Henriette reprit la lecture de son journal, heureuse d’avoir pu aider la jeune fille et se rappelant celle qu’elle avait été.

    Laurenced

  • Atelier écriture "À partir de cartes postales"

    La carte postale, qui m’a inspirée, est celle avec le couple échangeant un baiser à la table d’une terrasse de café.

    Par un bel après-midi, je déambulais dans le quartier, sans but précis. Le matin déjà, j’avais couru pour différentes démarches administratives. Je m’octroyais le droit de lever le pied, et me promener avant de rentrer. Puis, je m’installais à table, à la terrasse d’un café.

    Le thé glacé que j’avais commandé tardait à venir, non pas que je fus pressée, rien de particulier m’attendait. Mais un peu plus loin, à l’oblique de ma table, un jeune couple était installé là. Sans savoir pourquoi... comme ça... ils attirèrent mon regard.

    Mais excusez-moi... ils étaient là en train de - je vous demande pardon - de "se lécher" !! Même le chien en bavait !! Mai 68 était passé certes ! Mais de mon temps, on aurait rien vue de tel ! À la terrasse d’un café !

    Mais bon, ils semblaient tant s’aimer ! Du moins je l’espère ! Et je le leur souhaite.

    C’est si beau des amoureux qui s’embrassent ! Mieux vaut voir des baisers et entendre des "je t’aime" que voir des claques et hurler des "têtes d’abrutis". N’êtes-vous pas de mon avis ? Oh, et puis, moi c’est ce que je pense, alors ici l’avis des autres. Pourtant le jeune homme semble prêt à lever le pied, et la jeune fille le retenir. Le Toutou, guette, comme sur le qui vive.

    Je me souviens moi... ce premier baiser, qui me fut donné. C’était un soir, à la pénombre d’un réverbère sous un porche.Ah ! Voilà le serveur. Il me dérange maintenant, et mes souvenirs, à peine présents, s’envolent !! J’avale vite mon thé, laisse une pièce sur la table. Je pars et coure vite, vite, pas si loin, là, à la maison où m’attend, juste un peu vieillit ce même baiser.

    Arlette CK