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Atelier d'écriture - Page 12

  • Atelier écriture : Autant emporte le vent

    Texte libre

    Quel bon vent t’amène ! depuis le temps qu’on s’est pas vus, le temps a changé. La dernière fois, on s’est croisé en coup de vent…. On peut déjeuner ensemble, j’avais préparé un vol au vent, il en reste. Si t’es pas pressé, on peut marcher le long de la plage. Il y a toujours du vent, mais l’odeur de la mer !!! que c’est bon… En attendant, devant toi il y a le frigo. Prend la bouteille de skye et sers nous. Tu ne vas pas me dire bon vent, retournes chez ta mère !!!. Si tu as trop chaud, j’ai un gros ventilo. Je l’avais acheté chez tout à 10 balles le kilo... Du vent artificiel très efficace. Si tu veux, je te le revends. Vendredi dernier j’ai vendu un vieux bouquin. Vendredi de Robinson Crusoé… Ravi de t’avoir revu. Avant de repartir, attention au vent qui souffle. Ne te laisse pas emporter par le vent.. Mes paroles c’est pas du vent, mais ça s’envole…

    Éolienne, Ventilateur, Aérateur, Turbine, Soufflette, Pompe, Compresseur, Tornade, Éventail, Hélicoptère, Etre humain, Moulin à vent, Pression atmosphérique, Girouette Aspirateur.

    Moi une girouette ? pourquoi pas, mais plutôt une tornade. Je fonce, je file, comme si j’avais une turbine qui me souffle. Une éolienne, c’est nul à côté. J’arrête pas de tourner en rond, comme un ventilateur... Je fais du vent. Mais poussez vous !!, je suis pompé…

    Yves ck

  • Atelier écriture "Inclure titres chansons"

    Inclure dans un texte 6 titres de chansons dites chansons cultes françaises.

    C'est extra : Léo Ferré
    Belle-Ile -en-mer : Laurent Voulzy
    Quelque chose de Tennessee : Johnny Hallyday
    La quête : Jacques Brel
    Ils s'aiment : Daniel Lavoie

    1er texte

    Faux départ

    Ces deux là, accoudés sur la rambade de la jetée, ils s'aiment ….mais depuis combien de temps ? Je les regarde et je les envie. S'aimer comme ça, serrés l'un contre l'autre, c'est extra.                             

    Je suppose qu'ils attendent le bateau pour Belle-Île-en-Mer.

    Est-ce un couple, un vrai ou bien, est-ce une escapade incognito ?

    L'homme, élégant dans son jean cintré et sa chemisette Lacoste a l'air d'un cadre supérieur fatigué. Il veut se ressourcer à Belle-Île. C'est bien connu…..le blues du businessman s'évanouit face à la mer en tirant des bords sur un fringant voilier.

    La femme, vêtue de cuir (blouson, pantalon et boots) a quelque chose de Tennessee. D'ailleurs, elle parle avec un accent américain. Elle murmure des "I love you" mais l'homme est ailleurs.

    Il est à la recherche d'un bonheur qui lui échappe. Cette quête perpétuelle le hante. Il est découragé. Quand le bateau est prêt à lever l'ancre, l'homme prend son sac, enlace la fille et lui demander de rester là.

    -"Je pars seul, je préfère ne pas te faire souffrir."


    2è texte

    Relax à Belle-Île

    Belle-Île-en-Mer, je vous le dis, c'est extra !

    Tout est organisé pour soulager le blues du businessman.

    Ceux qui sont en quête de tranquillité seront heureux d'apprendre que nous sommes à l'Ouest… il y a quelque chose de Tennessee dans le folklore breton !

    Ici, c'est la détente…… regardez tous ces rescapés du burn-out. Aujourd'hui, ils s'aiment

    Marie Dp

  • Atelier écriture mars 2018

    À partir de 6 chansons françaises classées dans les 100 meilleures, et tirées au sort, composer un texte incluant les 6 titres. Les 6 chansons à intégrer sont :
    Ne me quitte pas (1)
    Douce France (2)
    Si, maman si (3)
    Les roses blanches (4)
    Une belle histoire (5)
    Femmes, je vous aime (6)

    Voici le 1er texte, classique :
    Ma douce France (2),
    Tu viens de nous quitter, et pourtant, combien de fois t’ai-je crié "Ne me quitte pas (1)". Toi qui à 3 jours près avait le même âge que moi. J’ai annoncé ton décès à ma mère, qui connaissait notre belle histoire (5) fictive et elle ne m’a pas cru ! J’ai insisté, si, maman, si (3) elle est morte et partie …. avec mes dizaines de roses blanches (4). Quand je pense à ma jalousie, quand ton ex-amoureux crie "femmes, je vous aime (6)" et je savais pertinemment qu’il pensait surtout à toi. Adieu ma France..

    J’ai également fait un autre texte avec les mêmes chansons, mais sur le principe des Homophonies approximatives. C’est-à-dire que certains mots ou phrases sont remplacés par des mots ou phrases…. au son approchant.

    Voici le 2ème texte :
    Je ne fais rien à la maison, ma mère s’occupe de tout. Flemmes, je vous aime (6). À ma mère, je crie "Scie, maman, scie (3)" les grosses planches (4) et aussi fais nous de la cuisine. Une poire belle Hélène mieux qu’une histoire belle (5) de laine. Et si tu fais un gâteau… ne le cuites pas (1) trop et fais le très grand, qu’on puisse en couper … douze tranches (2).

    J’espère que ces textes vont donneront envie, vous aussi, de jouer avec les mots et les sons.

    Jean O.

  • Atelier écriture février 2018 "thème ou motif cuisine"

    Phrase-clé : On se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale.

    La femme moderne a pris l'habitude de consacrer moins de temps à la cuisine, tant parce qu'elle travaille que comme preuve d'émancipation. Ses enfants sont moins gâtés mais ne s'en aperçoivent guère car dès la tendre enfance elle leur donne l'habitude des plats tout préparés.

    Quand des reportages télévisés détaillent la composition de ces plats, c'est une catastrophe : ils sont trop salés, contiennent du sucre en excès et autres éléments nocifs qui ont pour but de conserver plus longtemps, d'offrir un joli aspect coloré et surtout de réduire toujours plus les coûts !

    Des restaurateurs et experts en cuisine se réunissent régulièrement pour choisir,  parmi 3 plats, le meilleur pour la santé : la pizza industrielle fait particulièrement l'objet de leurs critiques elle est entre autre composée pour moitié de pain !

    Nous sommes dans un mode de civilisation qui, flattant les choix des plus jeunes, permet aux lobbies de l'agro-alimentaire d'engranger toujours plus de profits, misant sur le temps limité qu'ont les mères de familles à se consacrer à la cuisine. Toutefois, en matière de plats tout prêts, l'on pourrait sans doute gagner en discernement, et donc en qualité, en lisant mieux les compositions ?

    Et lorsqu'on a des invités, que se passe-t-il ? De plus en plus souvent, on se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale sans avoir à préparer un repas ; le mot "apéritif" recouvre d'ailleurs un assez large champ d'ingrédients.

    Et si on regrette le temps des plats longuement mitonnés ? On peut certes retrouver leurs qualités gustatives dans certains restaurants, mais leur prix les ferme souvent au "grand public".

    Le problème devient philosophique : comment concilier l'inconciliable, c'est-à-dire le travail des femmes et l'attention qu'elles aimeraient consacrer à leur famille ? La question reste en suspens...

    On peut suggérer, quand ils sont disponibles, de donner aux grands-parents un rôle dans la rééducation des goûts des juniors, si toutefois ceux-ci, absorbés par les "nouvelles technologies", ne se mettent pas en tête d'inverser les rôles et d'essayer de convaincre les "ancêtres" d'adopter plutôt leur mode de vie !

    Françoise V

  • Atelier écriture "Impressions"

    Thème : Impressions sur carte poste et peinture.

    parisJe suis arrivé à Brugge par le train ce matin, le temps de trouver l'hôtel où j'ai réservé la veille, le temps de poser mes valises et me voilà parti faire ma conférence. Durée 2h, questions réponses des journalistes. Je rentre épuisé de cette journée, prends une douche, dîne au restaurant de l'hôtel, sortir ce soir pour me détendre dans un bar pour goûter l'ambiance belge. La soirée se passe bien et quand je pense que je ne voulais y aller, dans le fond je ne regrette rien.

    parisIl est 23h, je tourne la clef dans la serrure, je m'apprête pour dormir. Au moment de tirer les rideaux que vois-je sur le bord de la fenêtre ? Un chat bleu en train de regarder le lampadaire qui éclaire la rue et ma chambre. À quoi pense-t-il ? Il me tourne le dos, je regarde intensément ce félin calme et paisible. À-t-il les yeux fermés ou entre-ouverts ? Je n'ose pas le caresser pour qu'il se sauve. Je ne fais pas de bruit, je me couche et fixe cette forme gracile entourée d'un halo de lumière, il ressemble à une statue, une idole. Je m'endors en pensant des choses magnifiques où un chat gouverne du haut de sa fenêtre. Je suis émerveillé et pense au royaume qu'il pourrait gouverner, dans ce pays où tout est calme, et dont je suis l'invité pour tenir une conférence sur les chats.

    Je me réveille le lendemain matin, et là surprise, le chat est toujours là, endormi et ronronnant appliquant le sommeil du juste.

    Écourtant mon séjour à Brugge, je repars en France avec dans mes valises un bon souvenir, et dire que je ne devais pas y aller. En rejoignant la gare, j'aperçus le chat bleu de la veille, il est sorti de l'hôtel par les toits pensai-je. Je m'approche de lui, peu farouche il s'approche, j'entrouvre mon sac de voyage, il saute dedans et nous voila partis tous les deux pour son royaume, j'y suis invité.

    Yves-Marc

  • Atelier d'écriture "Souvenez-vous de celui ou celle qui…"

    Celui qui m'a donné le goût des mots est professeur de géographie. Il instruit en école primaire jusqu'en 6è.

    Tous les matins, il arrivait à l'école dans sa petite auto vert olive. Elle avait 2 gros phares à l'avant.

    Lui, dès qu'il sortait il se dépliait tel un pantin désarticulé. Il était grand, maigre avec des grands pieds et des mains très fines. Il portait toujours le costume avec un chapeau mou, à son bras pendait un parapluie et sous l'autre son cartable. Ah, ce fameux cartable était rempli de livres de géographie ainsi que des cahiers, crayons et stylos à bille. Il donnait ses cours sous la dictée. Cela m'a forgé à l'orthographe, quand j'y pense…

    Iles Falkland, New York, Tchécoslovaquie, Lac Titicaca, Paraguay, sans compter le nom des monnaies le won pour la Corée, le yen, la roupie, le mark et les minéraux améthyste, le kaolin, le caca d'oiseau = guano ; Tribus africaines Zoulous, Éwés, Masaïs, Peuls ; Au Pôle Nord les Inuits et esquimaux ; En Amérique du Sud les Incas et les Aztèques.

    Enfin pour vous dire que toutes ces lettres misent bout à bout forment un vocabulaire géographique instructif et plaisant par ces lettres accolées les unes aux autres.

    Yves-Marc

  • Atelier écriture : D'après une photo

    paris,atelier écritureJ'ai choisi la photo sur laquelle on voit des objets en fil de fer. Il y a des rayons en forme de soleil et des jetons.

    Ouh ! ouh ! C'est moi. Je suis là. Y-a t-il quelqu'un, quelqu'un qui m'entend, quelqu'un qui m'attend ?

    Je m' présente, je m'appelle Fildeferrine. Je suis arrivée sur terre à la vitesse de l'éclair. C'est Cupidon qui m'a aidée. Il m'a dit va voir le monde comme il est vaste. Il est temps, ton heure est venue de partir. Tu vas complètement te désespérer et rouiller si tu reste figée dans le ciel. Vas-y avant que Zeus ne te foudroie et que tu ne deviennes cendres. J'ai réfléchi. C'est vrai, je m'suis dis. J'en ai assez de voir mes membres de figurine en fil de fer tressaillir et se tordre sous les foudres de Jupiter. J'ai joué à un jeu avec Coluche et Yves Montand. Au jeu, du qui perd, gagne. J'ai lancé un jeton sur la case en forme de soleil comportant des degrés et je suis tombée sur celle de la terre.

    Alors Cupidon, m'a dit, allez, viens, blottis toi dans mes ailes et avec ma flèche, je t'indique le chemin. Tu trouveras de quoi assouvir ta soif d'amour et de connaissances. - Amour - Désir - Plaisir - Rêver - Tu vas trouver le bonheur.

    Je répète, légèrement inquiète ouh ! ouh ! où êtes-vous ? Je vois le soleil qui éclaire une sculpture qui ressemble à une sphère terrestre. La flèche de Cupidon s'est fichée directement dedans. Elle pointe vers l'Enfer ou le Ciel là d'où je viens.

    C'est beau ici, c'est vert, il y a quelques fleurs sauvages dans le parc. Tout est si réel. Mais... il n'y a personne, la solitude. Rien, en fait, si c'est çà la Terre, je crois que je vais m'ennuyer.

    Eh bien ! Je vais attendre demain, là, juchée sur la table ronde en pierre blanche. Quelqu'un passera bien, c'est sûr. Il va craquer en m'apercevant. Il me recueillera et m'emmènera dans son univers. Où ? C'est là un véritable mystère.

    JacquelineF

  • Atelier écriture "Vous entrez dans une pièce..."

    Thème : Vous entrez dans une pièce. Tout y est en désordre, seul un jeu de carte est étalé sur une table.

    Alors que je rendais visite à mon grand-père près de Figeac, j’arrive tard chez lui, très tard !!... Je venais de me payer 700kms en 2Cv. Sa porte pas fermée, je l’ouvre. Quel bordel !!!!.

    Écroulé sur son canapé en cuir plus ou moins délabré, il ronfle. Par terre, un cendrier plein de mégots de cigares dont un fume encore. Lui, collectionneur et amoureux de pendules et peintures, je suis resté bête.

    J’approche à pas de loup pour ne pas le réveiller. À côté d’un verre de vin couché et une bouteille de Saint-Emilion presque vide, il y a une table Louis XV avec des bronzes dorés très travaillés. Dessus, un jeu de cartes étalé comme s’il venait de jouer. Je le manipule délicatement.

    Humm !!!, l’odeur du vieux papier. Combien de mains les ont essuyées. Le flanc est doré et les chiffres en caractères romain - Et vas-y, que je ronfle - Je découvre ce graphisme avec une précision dans le dessin, la finesse du détail. Le roi est couronné avec une dorure. Mais, quel roi ?. La reine portait un diadème avec des points rouges et blancs ; des rubis et des diamants ?. Que c’est beau !!!.

    Régnait l’odeur du cigare éteint mais celle du vieux carton était meilleure. Derrière la carte. Tiens ! Un paquebot est dessiné. C’est écrit en diagonale "Compagnie Transatlantique". Le fond est de couleur bleue, un peu gris. Ça me fait Tilt !!! Merde !!! Que je crie. Je m’en souviens, Août 1960, on est parti en France avec l’El Djezaïr. Ils avaient le même jeu de cartes.

    Ça l’a réveillé. À moitié bourré, il me demande ce que je fous là. No comment…

    Yvesck

  • 2 - Atelier écriture "Brodez un texte à partir de : J'aime la pluie

    Tiens, aujourd’hui il pleut ! Certains vont se plaindre : "Encore il pleut" "Quel temps de chien".

    D’abord pourquoi un temps de chien ! Les pauvres, Ils n’y sont pour rien eux s’il pleut !! Cela n’est pas de leur faute !! Bof de toute manière, y’en a qui sont jamais contents de rien ! Qu’il pleuve, qu’il vente, et même quand il fait beau ! Et bien "OUI" Moi j’aime la pluie !

    Je ne dis pas que je n’aime pas le soleil. Mais oui, j’aime aussi la pluie ! Hum, c’est bon la pluie… Hum, ça sent bon après. L’herbe a un parfum bien particulier. Et puis réfléchissons… Lorsqu’il ne pleut pas… Hé bien, il faut arroser les fleurs du jardin pour qu’elles poussent, et puis tout se dessèche… Plus de légumes, plus de fruits… plus de fleurs !

    Mais attention ne pas confondre avec le déluge ! Mais j’aime la pluie ! Une paire de botte, un imper, un panier…. hé hop ! On va chercher les escargots.

    Dans les bois, on n'entend que la pluie qui caresse les feuilles. Tout se tait. Tous se calfeutrent.

    Et puis, avez-vous remarqué à la mer, sur la plage, les baigneurs quand il pleut, ils sortent de l’eau en courant !! Pourquoi !? Ridicule ! Puisqu’ils sont déjà mouillés ! En plus, l’eau de la mer est encore plus chaude quand la pluie vient lui chuchoter aux vagues. Moi, je vous dis, J’aime la pluie ! Mais j’aime aussi le soleil… à l’ombre des cocotiers !

    Arletteck

  • 1 - Atelier écriture "Brodez un texte à partir de : J'aime la pluie"

    S'il faut absolument que l'on aime la pluie… allons-y !

    La pluie tiède de l'été qui me rafraîchit et dégouline sous mon tee-shirt, j'aime. Cette même pluie qui imprègne les prés, le creux des chemins de terre, j'aime. Et l'odeur sauvage qui se dégage après l'ondée et transforme l'air en un festival de parfums plus ou moins grisants, j'adore. J'y retrouve l'odeur âcre de la camomille sauvage, mais aussi les effluves de l'anis, du fenouil, du thym et des tilleuls. Je ferme les yeux et c'est le bonheur.

    Cette pluie, je l'aime, à condition qu'elle ne s'éternise pas plusieurs jours.

    Que dire de la pluie qui vous accompagne pendant une partie des vacances ? Le campeur ne l'aime pas. Quand je campe, moi non plus.

    Planquée dans la tente, je ne sais même plus comment m'habiller. Rien ne sèche… tout sent le chien mouillé. Vive les laveries automatiques mais en vacances nous aimerions fréquenter d'autres lieux.

    Qui dit camping pluvieux dit visites de musées et orgies de crêpes. Ah, oui ! Quand il pleut en Bretagne il nous reste le joker "crêperies".

    Mais que font les vacanciers en Auvergne quand la pluie redouble ? Est-ce qu'ils se bâfrent avec de l'aligot à cinq heures de l'après-midi ?

    La pluie c'est pour les intellos bien au chaud devant un feu de cheminée accompagnés d'un bouquin et d'un chat qui n'en peut plus de ronronner. Lui, le matou un peu dodu, c'est sûr, il a horreur de la pluie…. les souris sont tranquilles. La pluie c'est aussi pour les rêveurs.

    Je ne suis pas sûre que le S.D.F. qui déambule dans mon quartier trouve un quelconque attrait à la pluie. Il paraît que c'est bon pour le teint, mais le S.D.F. il s'en fiche de son teint. Il préfère le soleil et la brise légère. Et un grand parapluie serait son paradis.

    Le jardinier est plus philosophe. Mon voisin qui bichonne son petit lopin de terre avec amour aime la pluie … mais juste ce qu'il faut.

    Comme le disait l'écrivain Pierre Daninos qui ne manquait pas d'humour :

    "Il y a trois temps qui déplaisent souverainement aux jardiniers : le temps sec, le temps pluvieux et le temps en général."

    Il rejoint mon voisin : un coup la pluie, un coup le soleil.

    Et moi, dans tout ça. Je ne sais pas si j'aime la pluie.

    C'est un peu comme l'huile de foie de morue que l'on essayait de me faire avaler quand j'étais gamine. Cela faisait du bien … il paraît !

    Idem avec la pluie : il faut être préparé pour la recevoir la pluie tout comme la monstrueuse cuillerée de ce breuvage infâme…. qui est si bon pour ce que j'ai ou ce que je n'ai pas !

    Sous un grand parapluie, la pluie se domestique.

    Et avec mon amoureux, sous ce même parapluie, sous l'averse, tout est prétexte à ne pas être sérieux. Mais qu'est ce que nous sommes heureux !

    Marie DP