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Atelier d'écriture - Page 11

  • Atelier écriture "Quelle est ta "madeleine de Proust" ?"

    Thème : Quelle est ta "madeleine de Proust" ? Quelle odeur, quelle saveur t'émeut le plus ?

    Hum, là, non ici… Comme un petit chien qui renifle, mon nez me guide. Oui, si, si, c’est bien cette odeur, non ce Parfum ! Il remonte de si loin, ma jeunesse, non mon enfance !

    Je ferme les yeux. Hum… Elle est là. La petite cour carrée, avec son jardin, d’où jaillit ce Parfum, immense aux yeux de ma petite taille. Ma sœur, mes deux frères et moi, étions les seuls enfants, et roi, des lieux. Moi, l’ainée, je revendiquais ce droit, que rien ne m’aurais fait vendre ! À chaque fenêtre, une voisine nous surveillait, chacune son tour, avec tendresse. Hum, c’était bon, insouciant, de tout, de rien ! Nous jouons à cache-cache, derrière le seul arbre, pas possible de se cacher ailleurs ! Et puis la balançoire… le carré de sable, que pour nous quatre…

    Je ne cherche plus le nom de cette plante, chaque fois que je le retrouve, je l’oublie ! Mais son Parfum est là encré au plus profond de moi, au cœur de mes souvenirs, et malgré les tempêtes de la vie, lui, il y est resté enraciné.

    Sur mon balcon, j’ai voulu, le garder, captif, en pot. Il n’a pas voulu, il s’est desséché, pour s’évader… rejoindre mes souvenirs… mais il est toujours là au fond de mon cœur. Encore hier, j’en ai parlé à un ami horticulteur… Et, encore une fois, il me rappelle son nom… jusqu’à sa prochaine floraison… "C’est le choisya ternata… mais si insiste-t-il, l’oranger du Mexique !…" Peu m’importe son nom, c’est ce Parfum que j’aime et chéri.

    Arletteck

  • Atelier écriture "Noël"

    Décrire les ambiances, odeur et bruit de cette fête qui vous a le plus marqué.

    Cette nuit de Noël le sapin n’est pas dans le salon mais la bibliothèque. Cet endroit ouvert entre les quatre chambres de la maison près de l’escalier. Le sapin trône au milieu de la pièce. On ne voit que lui d’où que l’on se place. C’est le plus gros sapin que nous avons eu. C’est pour cela qu’il se trouve dans le seul endroit de la maison capable de l’accueillir. Il est tellement fourni et imposant que nous avons installé un train à vapeur dessus.

    Le train fait le tour du sapin en crachant de la fumée et en faisant "tchou-tchou" !!! Je n’ai jamais rien eu d’aussi impressionnant à installer dans mes sapins.

    Mon oncle avait rapporté cette décoration des états unis. Le pays des décorations fantastiques de Noël. Le pays où Noël prends vie, où les villes se transforment en fête, illuminations et chants. Il était pour la première fois dans notre foyer. L’ambiance de Noël n’a jamais autant existé que ce soir-là. J’avais l’impression d’être dans ces comédies de Noël américaines qui ont accompagnées mon enfance. J’ai vécu le Noël télévisé !!! Quelle allégresse ce soir de voir tous ces cadeaux sous le sapin.

    Et pour la première fois je souhaite ouvrir les cadeaux que le matin venu. Hélas, ma famille surement trop ébahie par ce spectacle, n’ont pas eu la patience d’attendre.

    Nous avons ouvert les cadeaux à minuit. J’ai détesté le faire et j’ai très mal dormi par la suite car mes présents ont été dévoilés. Je n’ai pris aucun plaisir à jouer avec, d’ailleurs je ne me souviens plus de ce que c’était.

    Mon Noël télévisé s’est finit à minuit et plus jamais je ne l’ai revécu. Je ne garde juste en mémoire que la beauté du train longeant le sapin illuminé et décoré, couvert de cadeaux à son pied.

    Ludmilla

  • Atelier écriture "3 photos tirées au hasard...."

    Thème "Trois photos tirées au hasard: un objet, un lieu, un personnage ; imaginez une scène "

    Mauvaise rencontre.

    paris,atelier écritureUn après-midi d'hiver, tout comme la veille et l'avant veille, le ciel est grisonnant, brumeux à se terrer au fond d'un trou. Clémence réside dans un immeuble où elle se sent bien seule. Autour d'elle ne vivent que des personnes du troisième voire du quatrième âge. Entre les bonjours et les bonsoirs les échanges sont plutôt rares. Pas même un couple de son âge, pas un enfant non plus avec qui elle pourrait raconter des histoires qui font rêver ou dormir debout, pas même un chat noir qui pourrait porter bonheur. En fin de journée, comme d'habitude elle s'appuie à la rambarde de sa fenêtre et s'invente une autre vie qui pourrait la sortir de ce calme plutôt tristounet.

    De l'autre côté de la rue, dans l'immeuble en face, elle remarque depuis plusieurs jours un homme derrière sa vitre l'observant à l'aide de jumelles. "Mais qu'a-t-il donc celui-là à me mater avec insistance, je vais lui dire deux mots". Elle lui fait de grands signes tout en l'invitant à descendre. Au coin de la rue il y a un petit café où il pourra s'expliquer.

    paris,atelier écritureAussitôt dit, aussitôt fait. Devant la porte du bistrot il est déjà là à l'attendre, avec sa mine patibulaire. Tremblante, le teint blême, elle n'est pas très rassurée. Au fond de la salle dans la pénombre, sans un mot, ils s'installent autour d'une table. Lui, ne dit rien, sous son regard glacial il ne la quitte pas des yeux, visiblement il la détaille. Le bonnet de laine enfoncé, engoncé dans son blouson de cuir plutôt crasseux, il ne semble pas très à l'aise. "Pourquoi ne l'ouvre-t-il pas par cette chaleur étouffante. Que cache-t-il là-dessous, peut-être ses jumelles, mais pourquoi puisque je suis là face à lui, il me semble vraiment très louche".

    paris,atelier écritureSoudain, brisant ce silence, un bruit métallique résonne. De plus en plus angoissée, Clémence sent son cœur palpiter. Rapidement il se baisse, pose le pied sur un objet brillant, mais il n'a pas été assez rapide. Elle a bien vu, c'est un couteau, un Opinel rutilant à la lame pointue finement aiguisée.

    Il prend les devants, en s'excusant de l'avoir fait sursauter. Gêné, il balbutie "Je dois vous dire que je suis boucher. Du matin au soir je tranche, je coupe, je découpe, je cisaille, je tape, je me défoule avec tout ce qui est tranchant. Ainsi, ma journée terminée je ne me sépare jamais de mon Opinel, j'en ai besoin, il est mon ange gardien. Il y a quelques années j'étais menuisier ébéniste, je sciais, je rabotais je créais, et patatras, je me suis retrouvé au chômage. Afin de garder la main, dés que je suis chez moi je fais de la sculpture sur bois. Actuellement j'ai le projet de sculpter, bien sûr avec mon Opinel, la femme dont je rêve. Depuis que je vous observe de ma fenêtre je pense avoir rencontré le bon modèle. Voulez vous poser pour moi".

    Clémence devient blême, elle reste froide à cette proposition plutôt inattendue. Si elle refuse il serait capable de lui mettre le couteau sous la gorge à cet instant même, si elle accepte que va-t-il faire d'elle en allant chez lui ? Sait-on jamais... Après toutes ces émotions elle aurait bien besoin d'une boisson chaude, va-t-il lui en proposer une en attendant sa réponse ? Non, la galanterie n'est pas son genre. Elle reste muette mais sa décision est prise. La nuit tombe, le bistrot va bientôt fermer. Sans même lui dire bonsoir, Clémence rentre chez elle frôlant les murs.

    Ce soir, comme les suivants, elle fermera ses volets ainsi que sa porte à double-tour. Demain elle l'évitera, puis elle tentera de l'oublier.

    Annick D.

  • Atelier écriture "Le lipogramme"

    Thème : Texte libre sans la voyelle O

    Gaëtan s'en va en guerre

    Gaëtan est parti à la guerre avec tristesse. Il a laissé derrière lui sa fiancée. Elle s'appelle Marie et il a peur qu'elle aille cherche un autre fiancé.

    En effet, un ami de Gaëtan est revenu de la bataille brisé par le chagrin. Il avait une fiancée mais elle est allée s'encanailler avec l'instituteur. Il s'est pendu.

    Heureusement, le système a craqué. Plus de peur que de mal.... mais quand même il a été la risée du quartier.

    Gaëtan a eu une perm.... et il s'est précipité chez Marie. Elle préparait le repas. La table était mise et un parfum de crème d'asperges envahissait la pièce..

    Quand Gaëtan a revu Marie, il était aux anges. Il a tendu les bras mais sa dulcinée a reculé. Elle ne l'attendait pas. Gaëtan a vu un type grand et musclé dans l'encadrement de la chambre.

    "Je te présente Paul. Je me suis mariée il y a quatre semaines. Je n'ai rien dit, rien écrit car tu aurais eu de la peine."

    Par dépit, Gaëtan a balancé la gamelle à travers la pièce. Il a viré la nappe, les verres et les assiettes. Un vrai feu d'artifice.

    Puis il s'est dirigé vers l'allée du jardin et il s'est mis à pleurer.

    Marie Dp

  • Atelier écriture "Écrire un texte commençant par..."

    Thème "Écrire un texte commença par une phrase tirée au sort"

    L'homme attend que l'animal ........ se calme pour pouvoir l’emmener en promenade dans la forêt car il fait très beau et il a besoin de se détendre avant de passer la nuit dans la ferme avec les autres.

    Sa patience a payé car celui-ci le tire doucement vers les grandes herbes du chemin. 

    SimoneLn

    (Merci pour cette première séance découverte qui m’entraine déjà vers la prochaine.....)

  • Atelier écriture "Écrire un texte commença par..."

    Thème "Écrire un texte commença par une phrase tirée au sort"

    Par un beau mais humide mercredi matin de ...... décembre, il vit par la fenêtre que l'herbe était recouverte de gelée blanche. Le soleil n'avait pas encore eu le temps de la faire fondre et ses rayons jouaient à travers les brins d'herbe et les plantes. Des araignées avaient tendu leurs toiles argentées entre les tiges des derniers rosiers. Le spectacle était charmant.

    Il décida d'aller se promener dans l'air vivifiant avant de se rendre comme toujours à son cours de violon du mercredi.

    Chantalcm

  • Atelier écriture "jeu des intervalles"

    Thème :  "Ajouter 1 à 6 mots à chaque fois que signalé entre ().

    Dans le champ (1 mot) de lavande, les (2 mots), les cigales bruissent à tue-tête. Le ciel (3 mots) est bleu clair, la mer (4 mots)-marine et la plage (5 mots) envahie de coquillages (6 mots).

    Dans le champ bleu de lavande, les sauterelles espiègles, les cigales bruissent à tue-tête. Le ciel qui était nuageux est bleu clair, la mer aux beaux reflets aigue-marine et la plage qui s'alanguit doucement est envahie de coquillages que je ramasserai demain en souvenir.

    Marie Dp

  • Atelier d'écriture "Le tautogramme"

    Thème : Tautogramme en M de l'atelier du 11 juin 2018

    Monique Mord dans un Morceau de Maquereau Mariné dans du Morgon et du Mazout. Merde alors, elle en Meurt.

    Mon Monstre à Moi, Mon mec, Mon Mari, Ma Moitié. Me Ment Méthodiquement. Ma Montre Marque Minuit. Il a encore Manqué le Métro.

    Mince, pense Marguerite. Mijoter un Mironton le Mercredi, ce n'est plus à la Mode. Le Menu de Monique est plus Maigre. Mais je n'en Mangerai pas. C'est un Mélange de Minestrone et de Mayonnaise.

    Michel a encore Mouillé Maladroitement son Maillot Marine. Sa Mère le Morigène. Mal lui en prend. Il Maugrée, la Maudit et Mauvais, il Marche Mal ce Matin.

    Mon Manteau Marron Mi-long, Me Mord les Mollets. Je Monte les Marches du Métropolitain avec Méthode. Martine se Moque de Moi. Je M'écroule Méchamment en Marmonnant des Mauvais Mots.

    Jacqueline F.

  • Atelier écriture "Métropolitain en acrostiche"

           Mesdames et Messieurs les voyageurs
    Êtes vous prêt pour une apnée d'une heure
    Tentez d'avoir une place assise
    Restez zen gardez le sourire
    Offrez votre place à qui en a besoin
    Passez sans pousser votre voisin
    Osez converser vous serez surpris
    Les portables oubliés vous en serez ravis
    Il se peut que vous passiez votre station
    Tant est passionnante votre conversation
    Aucune grève en vue quelle chance
    Il fait beau partons en vacances
    Nous verrons bien la suite en Septembre

    Annickd