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  • 1] Film "Notre Dame brûle"

    Chacun se rappelle où il était lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019.

    Pour ma part, j’étais à Arvem en compagnie des joyeux lurons de l’atelier d’écriture. Celui-ci tirait à sa fin lorsque Jeanet entra dans la salle, coupant nos éclats de rire : "Notre-Dame est en feu !". Nous n’y croyions pas…" "Quoi ? Tu blagues encore Jeanet ?..."... Nous avions mal entendu… ?? Jeanet a dû se répéter plusieurs fois, vidéo du portable en main.

    De retour chez moi, je me précipitai sur le bouton de TV pour assister, hagarde, au terrible incendie ravageant notre joyau du XIIe siècle. 

    Ces images ont fait le tour du monde. Il fallait traduire ce tragique accident au cinéma.  Jean-Jacques ANNAUD s’y est attaché. 

    En vieille parisienne que je suis, je suis allée voir le film à sa sortie en ce 16 mars 2022.

    C’est là un film catastrophe, sauf qu’il reproduit un fait réel. Et qu’il ne verse pas dans le "sensationnel".

    paris,filmJe salue le travail de Jean-Jacques ANNAUD qui signe là un travail d’équilibrisme dans tous les sens du terme, une œuvre magistrale. Le spectateur est au cœur de l’incendie. Il tremble pour les pompiers qui, au risque de leur vie, ont pu sauver le monument.

    Je salue l’équipe de J-J ANNAUD pour son travail monumental d’un point de vue humain et cinématographique.

    Et qui rend hommage, sans aucune sensiblerie mais avec une vérité sincère, aux nombreux intervenants qui ont lutté 15 heures durant contre les flammes. 

    La somme engagée pour cette production, faramineuse, sert à bon escient. Aussi, en allant la voir, j’ai apporté ma petite contribution.

    Et je salue bien bas le formidable engagement des pompiers qui, chaque jour, prennent des risques terribles pour sauver non seulement des monuments, mais des vies.

    UN GRAND BRAVO

    MartineC

  • Lire "Une sortie honorable" de Eric Vuillard

    Tout lecteur ravi du prix Goncourt obtenu par Eric Vuillard pour "L'ordre du jour" retrouvera avec plaisir le style alerte de l'auteur dans cet ouvrage.

    "Une sortie honorable" raconte, dans le monde perturbé de l'après-guerre, comment la guerre d'Indochine commencée sous le mandat français fut poursuivie par les États-Unis jusqu'à la chute de Saïgon dans la débâcle du mois d'avril 1975.

    Nous retrouvons au cours de cette lecture des personnages emblématiques du monde politique et militaire de cette époque français (Dupont des Loges, de Castries, Navarre....) et américains (Dulles...).

    Jean-Paul

  • Atelier écriture  "Choisir un objet qu’on aime et dire pourquoi"

    J’aime mon stylo. Il est le prolongement de moi, de ma pensée et… même de mon style !

    Il traduit mon agacement, mon énervement ou mon plaisir d’écrire.

    Même quand j’écris quelques lettres dans des mots croisés ou quelques chiffres dans un Sudoku, il traduit la certitude de ce que j’écris ou, au contraire, mon doute.

    Le mot écrit n’est pas forcément l’image de ce que je ressens. Mais l’encre devient l’expression de mon cerveau.

    Écrire en majuscules est grand, mais écrire en minuscules, n’est pas petit.

    Toujours un stylo et un bloc-notes, son acolyte, dans ma poche. Je prends mon stylo dès que j’en éprouve le besoin pour exprimer mon ressenti du moment. 

    J’ai plusieurs stylos aimés : l’un pour écrire très vite, traduire mes angoisses, mes problèmes, un autre, plus léger, pour laisser vagabonder mon imagination. Et aussi, un stylo à 4 couleurs, pour tricher un peu, chaque couleur pouvant exprimer mon état d’âme : le vert, le calme ; le rouge, la colère ; le bleu, la sérénité ; et le noir, le sérieux. Dans ce cas, l’écriture et le graphisme passe au second plan. Bref, mes stylos m’en font voir de toutes les couleurs.

    Jean O.

  • Film "L'histoire de ma femme"

    paris,cinémaDe Ildiko Enyedi (hongroise)

    Avec Léa Seydoux, Gijs Naber, Louis Garrel

    D’après un roman de l’écrivain hongrois Milan Füst

    Je reste subjuguée par ce film qui, à mon sens, tient plus du conte philosophique que d’une histoire à proprement parler.

    Pour quoi sommes-nous là ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce que l’amour ? Engendre-t-il de mauvais sentiments, la perte de soi ? L’amour s’émousse-t-il dans le mariage ? Autant de questions sur lesquelles l’être humain s’interroge depuis l’éternité le laissant démuni de réponse, si ce n’est qu’il est bel et bien là et qu’il vit sur cette terre. Point.

    Ce film est poétique, les images sont splendides, tant des paysages que des intérieurs et des toilettes des années vingt. Il nous transporte à Malte, à Londres, à Paris, à Venise, en Mer Baltique… les plans des visages traduisent les émotions avec acuité, les dialogues sont tantôt doux, tantôt violents, tantôt comiques. Les scènes d’amour sont d’une infinie sensualité. Certaines scènes sont burlesques, d’autres sont un clin d’œil à des faits et personnages de l’Histoire.

    Sur fond, entre autres musiques, du concerto N°5 en fa mineur de Bach. Magnifique !

    J’ai pensé voir là un chef d’œuvre tant ce film m’a impressionné pour m’apercevoir que les cinéphiles ont souvent un avis négatif. Les Cahiers du Cinéma le descendent en flammes, le chroniqueur de France Inter le trouve "ennuyeux et académique". Les seules critiques positives en ma connaissance sont rapportées dans Télérama et Le Monde.

    Si quelque(s) Avermoi(e)s a vu ce film ou a l’intention de le voir, je serais curieuse de connaître ses ressentis.

    À bientôt….. et…. bonne séance (2h49), amis Avermois, si vous voulez vous faire votre propre opinion et la faire partager à nous tous.

    MartineC

    Voir séances ICI

  • Réponse "à vous de jouer n°773"

    paris,à vous de jouerNous connaissons tous ce logo celui des "monuments historiques"   

    Mais qui ou quoi en est à l’origine : 

    • La Cathédrale de Reims. 

     

     

     

     

    paris,à vous de jouerLe logo s'inspire du labyrinthe de la cathédrale de Reims, débarrassé de ses personnages, avec une rotation de 45° et souvent de couleur rouge foncé.

    La signification de ce dessin fréquemment reproduit sur le dallage des nefs des grandes églises du Moyen Âge, n'est d'ailleurs pas élucidé : chemin de Jérusalem ou, plus simplement, signature des maîtres des œuvres dans la mesure où à Reims, comme à Chartres et Amiens, le labyrinthe recelait dans certains des compartiments la figure des architectes ayant élevé ces cathédrales. Le labyrinthe de Reims a aujourd'hui disparu, par suite d'une décision du clergé qui, au XVIIIe siècle, le fit détruire sous le prétexte que les enfants s'amusaient pendant les offices à en suivre les lignes entrecroisées. Son dessin est parvenu jusqu'à nous grâce à un recueil manuscrit du XVIe siècle conservé à la Bibliothèque Nationale.

    Le labyrinthe de la cathédrale de Reims a inspiré les graphistes chargés de concevoir le logotype destiné à signaler les monuments historiques. Ce logotype, présenté officiellement en 1985 par le ministère de la culture (*), est d'abord réservé aux monuments historiques classés avant d'être étendu aux monuments inscrits. Dans les années qui suivent, il fait son entrée officielle sur les panneaux de signalisation routière et autoroutière.

    Arletteck

    (*) Histoire du logo des monuments historiques

     

  • Lire "Reconnaissance ou mésentente ?

    Un dialogue critique entre Jacques Rancière et Axel Honneth (Philosophies Pratiques- Editions de la Sorbonne-2019). (Sous la direction de Katia Genel et de Jean-Philippe Deranty).

    Les deux philosophes, après échange d'idées et de textes, se sont rencontrés à Francfort sur le Main en 2009 à l'Institut de Recherche sociale.

    Chaque penseur comme le dit la très précise et substantielle présentation "a reconstruit la positon théorique de son interlocuteur à partir de la théorie centrale de son ouvrage majeur : La Lutte pour la Reconnaissance pour Axel Honneth et la Mésentente pour Jacques Rancière".

    Lire la suite

  • 2 - Atelier écriture "Hsitoire sur les rues du 12ème"

    Balade dans le 12ème

    Quand la Belle Gabrielle est descendue de sa tourelle (Tourelles), elle s'est précipitée vers l'allée des Merisiers car elle avait rendez-vous avec Joseph Challey. Il est l'heureux élu de son cœur. Bien qu'il soit un peu rondelet,(Rondelet) elle l'adore.

    Sous les arbres qui forment un fond vert (Fonds Verts) , Gabrielle et Joseph ont tremblé( Tremblay) tant leur passion est forte.

    Le fruit de leur amour s'appelle Louis. Il y a un problème : Louis braille (Louis Braille) pour un oui ou pour un non.

    Pour la fête des mères, Joseph a offert le roman le Lion de Kessel  (Lyon, Joseph Kessel) à sa chérie. Elle lui a dit Bercy. (merci).

    Gabrielle est fière du travail de ses Jardiniers car elle a décidé de créer une allée Traversière pour se rendre à Rambouillet.

    C'est une grande voyageuse : elle connaît Madagascar, le Gabon, Capri comme sa poche. Ce qui ne l'empêche pas d'apprécier Marseille, sa Cannebière et même Fécamp.

    Elle regrette que Joseph ne soit pas très élégant : il a toujours une veste râpée (Râpée). Il a quelque chose de Van Gogh ….. sans le talent mais il cuisine de bons petits plats dignes d'Escoffier. Ce n'est qu'Audubon.(que du bon)

    Parfois Gabrielle sert de gâte-sauce et pour l'encourager Joseph lui dit :" Vas-y, Tourneux un peu".(tourne un peu).

    Quand il trop fatigué, il s'écroule de sommeil. Il a un peu honte. Mais, Gabrielle le rassure :

    -"Mais si dors (Messidor), mon petit Meunier (Meuniers) tu dors !Allez, fais quand (Fécamp) tu  veux, mon galérien d'amour."

    Saint-Émilion, tous les soirs, dans les bras de sa dulcinée.

    Marie Dp

  • Discussion "l'Éthiopie"

    Trop difficile de faire le résumé d'un voyage en Éthiopie effectué par un "aventurier passionné" qui nous a  présenté d'une manière aussi claire que possible cette terre extrêmement surprenante, découverte grâce aux (*) belles projections agrémentées d'explications des moments vécus avec intensité.

    Nous avons été transportés dans un territoire où vivent des humains aux multiples langues, aux diverses religions, aux vies à grands écarts de confort entre les villes et les endroits naturels dont certains particulièrement insalubres dus à une planète en effervescence qui bouge, rejette des minéraux irrespirables offrant un spectacle intensément coloré, immensité jaune vif, verte, cuivrée à couper le souffle, (d'ailleurs le port du masque à gaz est nécessaire pour la côtoyer....)

    Des endroits inhabitables désertiques comme cette immense étendue de sel, des couches légèrement teintées là encore des images extraordinaires : des humains récupèrent des plaques calibrées transportées à dos d'ânes et de chameaux, une longue caravane à sauvegarder, c'est un peu de douceur sur cette terre inaccessible, sans oublier la vie mouvementée d'une étendue volcanique...

    Des couleurs on en retrouve dans les fêtes religieuses qui attirent la foule autour et au-dessus des églises construites au fond d'une immense crevasse.

    Je n'évoque que quelques fortes stupéfactions ressenties, mais la présentation était portée sur l'origine de l'humanité , (dont la célèbre Lucy,) son évolution , les différentes contrées leurs particularités physiologiques.

    Une séance fort intéressante , mais  dans le fond, qui m'a fait chérir la douceur des paysages français !

    Ninette

    (*) Pour voir les photos sur la galerie Arvem c'est ICI