De Ildiko Enyedi (hongroise)
Avec Léa Seydoux, Gijs Naber, Louis Garrel
D’après un roman de l’écrivain hongrois Milan Füst
Je reste subjuguée par ce film qui, à mon sens, tient plus du conte philosophique que d’une histoire à proprement parler.
Pour quoi sommes-nous là ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce que l’amour ? Engendre-t-il de mauvais sentiments, la perte de soi ? L’amour s’émousse-t-il dans le mariage ? Autant de questions sur lesquelles l’être humain s’interroge depuis l’éternité le laissant démuni de réponse, si ce n’est qu’il est bel et bien là et qu’il vit sur cette terre. Point.
Ce film est poétique, les images sont splendides, tant des paysages que des intérieurs et des toilettes des années vingt. Il nous transporte à Malte, à Londres, à Paris, à Venise, en Mer Baltique… les plans des visages traduisent les émotions avec acuité, les dialogues sont tantôt doux, tantôt violents, tantôt comiques. Les scènes d’amour sont d’une infinie sensualité. Certaines scènes sont burlesques, d’autres sont un clin d’œil à des faits et personnages de l’Histoire.
Sur fond, entre autres musiques, du concerto N°5 en fa mineur de Bach. Magnifique !
J’ai pensé voir là un chef d’œuvre tant ce film m’a impressionné pour m’apercevoir que les cinéphiles ont souvent un avis négatif. Les Cahiers du Cinéma le descendent en flammes, le chroniqueur de France Inter le trouve "ennuyeux et académique". Les seules critiques positives en ma connaissance sont rapportées dans Télérama et Le Monde.
Si quelque(s) Avermoi(e)s a vu ce film ou a l’intention de le voir, je serais curieuse de connaître ses ressentis.
À bientôt….. et…. bonne séance (2h49), amis Avermois, si vous voulez vous faire votre propre opinion et la faire partager à nous tous.
MartineC
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