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  • Journée dans l'Yonne

    Départ prévu 7h45 ! Nous étions presque tous à l'heure, bon début pour donner bonne impression à de nouvelles adhérentes par cette journée d'évasion.

    Oui ! Mais voilà ! Un petit faux pas : un départ retardé de 20mn dû à de gros dormeurs encore sous la couette, attendus en vain ! Ils ont été pardonnés car, sans doute, avaient-ils senti la ouateur du brouillard qui est venu à notre rencontre très vite sur l'autoroute et la fraîcheur qui suivait.

    Pour éviter que nous poursuivions notre nuit, et afin d'aiguiser nos oreilles, un quiz traditionnel sur le sujet du jour nous occupa l'esprit.

    Comme "avec Arvem on a d'la veine" la voie libre nous permis d'être exacts au rendez-vous avec les guides, qui nous menèrent visiter la ville, longtemps considérée comme l'Archevêché (comprenant les évêchés de Chartres, Auxerre, Meaux, Paris, Orléans, Nevers, Troyes).

    paris,yonneAprès avoir écouté l'historique de la cité, par un circuit à pied, nous découvrons entre-autres, la maison à colombages du 16e siècle agrémentée d'un poteau cornier en bois sculpté d'un arbre de Jessé, quelques massives façades d'hôtels particuliers, l'Hôtel de Ville très imposant construit par le maire début 20e pour affirmer le pouvoir de l’État (séparation de l'église et de l’État), l'important marché couvert du 19e de construction métallique et de verre aux soubassements de briques qui égaient l'ensemble.

    Puis visite de la cathédrale St-Etienne du 12e siècle. Première conception révolutionnaire ; la croisée d'ogives qui servit de modèle à Paris, Chartres, Bourges. Sur les 3 portails subsistent de riches sculptures des 12e, 13e, 14e, ne reste qu'une tour surmontée d'un campanile.

    En entrant, la nef altière et lumineuse attire le regard. Des piliers imposants composés de plusieurs colonnes supportent les voûtes. Nous voici rassemblés devant une petite tête coincée entre 2 colonnettes du 1er pilier. Elle représente la tête d'un conseiller du roi Philippe de Valois avocat au cœur d'un conflit entre le roi et l'archevêque. On dit que les chanoines moqueurs utilisaient ce visage pour éteindre les cierges....

    De très beaux vitraux authentiques pour lesquels nous recevons des explications sur les scènes représentées, mais quelques particularités retiennent notre attention, comme en approchant du chœur, les superbes grilles stylisées du 18e en bronze rehaussées de dorures, qui entourent le maître-autel et son baldaquin ressemblant à celui de St-Pierre de Rome.

    paris,yonneNous sommes surpris de voir dans la chapelle Ste Colombe (patronne des Sénonais) le mausolée du Dauphin, fils aîné de Louis XV. Avant de quitter le déambulatoire, le nez en l'air tourné vers les fenêtres aux couleurs éclatantes, telle celle-ci toute rouge consacrée à l'arbre de Jessé, puis une rosace très particulière et unique entièrement composée de médaillons décorés d'anges musiciens, nous interpelle.

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  • Hôtel de Sully

    Si vous voulez retrouver l'ambiance qui régnait dans les "salons" du XVIIe siècle animés par des femmes d'esprit comme Mme de Rambouillet ("l'incomparable Arthénice") faites comme Arvem : rendez-vous 62 rue Saint-Antoine pour, avec une (ou un) guide passionnée et passionnante après un arrêt dans la cour afin d'admirer l'ornementation des façades de l'Hôtel (notamment les Saisons et les Eléments) sans oublier les sphinges et la terrasse (d'où, en février 1780 Mme de Sévigné vit avec ses amies de l'Hôtel conduire la Voisin en Place de Grève), emprunter le superbe escalier qui monte aux étages.

    Ceci fait, vous pouvez, toujours guidés, visiter l'appartement de Charlotte Séguier, la Duchesse Mme de Sully où (dans sa chambre) elle tenait "salon" l'assemblée pouvant frôler la cinquantaine.

    © 2015 by Yves C & Jeanet

    Le lit est là, majestueux, dominant la chambre admirablement meublée suivant les inventaires de l'époque. Elle vaut à elle seule le déplacement. Vous en sortirez avec au fond de vous un peu de l'esprit de ce XVIIe qui vit (dans une partie de la société) l'intelligence des femmes (les Précieuses de Molière, pas si Ridicules que cela) si bien mis en valeur.

    Une visite que nous n'oublierons pas et que vous n'oublierez pas !

    Si vous voulez visiter l'appartement de la Duchesse, il serait bon de téléphoner précédemment au 01-44-61-21-84 ou au 01-44-61-21-50 ou 01-44-54-19-30 (répondeur)

    Jean-Paul

  • Lire "C'est la Révolution qui continue"

    paris,livre"La Révolution est finie" disait Bonaparte au lendemain du 18 Brumaire. Emmanuel de Waresquiel dans ce "C'est la Révolution qui continue" nous prouve qu'elle persiste sous la Restauration dans son travail de sape et de recomposition sociale.

    Le lecteur côtoie les 2 rois si dissemblables Louis XVIII et Charles X, un homme d’État le duc de Richelieu, est invité au procès du dernier régicide accompagne le voyage du dernier Roi de France de St-Cloud à Cherbourg et assiste à la création du "mythe Henri IV."

    Bien d'autres questions sont abordées dans ce livre sérieux et novateur sur bien des sujets.

    Jean-Paul

  • Discussion 'L'assassinat d'Henri IV"

    "Le bon Roi Henri", "Le Vert galant", et "Ralliez-vous à mon panache blanc" n'ont pas été les formules du jour, mais l'énigme de son assassinat, digne d'un roman policier nous a été exposé.

    Pour quelles raisons ? Est-ce le geste d'un illuminé ? Est-ce un complot ? Et quelle origine ?

    Henri IV mena une bonne politique en général désirant que huguenots et catholiques vivent en bons termes sur le territoire. Mais ce ne fut pas si simple.

    Né en 1553 à Pau, de père catholique et mère Jeanne d'Albret huguenote, il a déjà dans les veines matière à tergiverser.

    Sa mère décède en 1572 alors quelle refusait le mariage d'Henri avec Marguerite de Valois, catholique. Celui-ci aura lieu à Notre-Dame de Paris, entouré de catholiques et d'huguenots. Leur présence occasionnera 4 jours plus tard, des massacres, d'où la St-Barthélémy après l'attentat de Coligny, chef huguenot.

    Henri de Navarre résidant au Louvre change de religion, devient catholique, le restera 4 ans(changera 6 fois).

    1588 Le Roi Henri III a pour adversaire la famille de Guise, qu'il élimine. En 1589 ainsi l'alliance Henri III et Henri de Navarre voit le jour.

    Du fait de la mort des Guise, à Paris la colère gronde. C'est au château de St-Cloud où se trouve le Roi Henri III que celui-ci est attenté, blessé mortellement il aura le temps de présenter son successeur en la personne d'Henri de Navarre.

    En 1593 poussé par Sully, pour raison politique, Henri redevient catholique, mais cela ne convainc pas tout le monde.

    1594 Il est sacré Roi à Chartres. Il entre dans Paris, déjà un attentat est lancé, c'est qu'il mécontente ; peu crédible pour certains sur le plan religieux, des impôts lourds, les guerres qu'il enchaîne, l’Édit de Nantes, ses comportements douteux envers les femmes... (Là, nous avons découvert de curieuses méthodes, profitant de sa position pour donner aux jeunes filles des maris qu'il pensait complaisants.)

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