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  • Lire "L'autre Molière" Eve de Castro

    Jparis,livre'avais jadis beaucoup apprécié la verve d'Eve de Castro dans sa relation de la vie de la Galigaï.

    J'ai donc profité de la discussion projetée sur la vie de Molière pour me précipiter sur la lecture de "L'autre Molière" qui raconte le supposé pacte passé entre le Vieux Corneille et le  Farceur Molière.

    Un livre qui vous permettra d'entrer dans l'intimité de ce grand génie que fut Molière.

    Jean-Paul

     

  • 3 - Discussion "Résistance et collaboration"

     Collaborateur et résistant : Joseph Joanovici

    Il est né le 19 novembre 1915 à Kichinev en Bessarabie (parfois Roumaine, parfois russe).

    1925 à 20 ans il vient à Paris, à Clichy dans un dépôt de ferraille où il fait la récupération de métaux et la revente en Allemagne ce qu'il continuera pendant la guerre et l'Occupation.

    C'est un "Juif utile"  qui se dit orthodoxe, roumain , suivant la situation, personne qui a l'art de louvoyer par obligation.

    Il travaille avec les bureaux d'achats notamment ceux de la Gestapo française rue Lauriston (bande Bonny et Lafont).

    Résistance

    1943 il s'empare d'un réseau de résistance "Honneur de la police" ce qui lui, permet d'entrer dans la Résistance.

    Double jeu

    1944 à la Libération en été, il aide Bonny et Lafont à se réfugier en Seine et Marne à Bazoches près de Sens. Fin août début septembre, il les livre à "La France Libre". Ils seront fusillés rapidement.

    1951 Il va à Mende, essaie de se réfugier en Israël, refoulé, revient en France. Il cherche a être réhabilité, en vain.

    7 février 1965 il meurt misérablement à Clichy chez son ancienne secrétaire dit  "Lucifer" Lucie Schmidt qui l'avait recueilli.

    Conclusion

    La justice française ne devait pas faire de ce résistant Israélite un nouveau Dreyfus !

     Ninette

  • Hôtel Turgot

    paris,hôtel turgotARVEM a eu la bonne idée de nous proposer la visite de l'Hôtel Turgot, magnifique hôtel particulier du 18ème siècle, où est installée la fondation CUSTODIA (bonne garde en latin) créée par un couple de néerlandais, passionnés d'art pour y réunir leur superbe collection : peintures, gravures, dessins, bibelots... et un mobilier somptueux, autant qu'original pour certaines pièces.

    Cette visite a été un véritable enchantement.... Un grand merci Jeannette. 

    AnnickB

     

  • Film "Jane par Charlotte"

    Un dialogue, des troubles, des confessions entre une fille, Charlotte Gainsbourg, et sa mère Jane BI. Une puissante émotion s’en dégage.

    Le spectateur partage ce moment intense avec elles et Joe - fille cadette de Charlotte -, avec Jacques, Lou, Yvan et leurs fantômes dont Kate, John, Serge et cætera. Elles se livrent dans leur plus stricte intimité.

    Âmes sensibles, attention : ce film est de "l’alcool à l’état pur".  Je suis sortie de la salle ivre d’émotions tant ce reportage est beau, juste, bouleversant.

    Un chant d’Amour partagé d’une Maman et Son Ange.

    Je n’en attendais pas moins de cette grande famille virtuose tant en musique qu’en cinéma.

    MartineC

  • 2 - discussion "Résistance et collaboration"

    Collaboration : Gabrielle Chanel

    Elle est née le 19 août 1883 à Saumur. En 1895 sa mère décède alors, à 12 ans elle aurait été déposée par son père à l'abbaye d'Aubazine en Corrèze ou chez ses tantes à Thiers où elle aurait été domestique (selon les diverses sources).

    À 18 ans elle va chanter à Moulins à la Rotonde , prend le surnom de Coco qu viendrait soit de la chanson "Qui qu'a vu Coco au Trocadéro" ou Cocotte (certes cocotte lui va comme un gant) , puis à Vichy essaie de chanter à l'Alcazar, mais refusée devient "donneuse d'eau". Là elle rencontre Étienne Balsan riche héritier, le suit au château de Royallieu près de Compiègne où elle côtoie Boy Capel son grand amour.

    Sa réussite, ses  créations

    Les deux hommes lui permettent de s'installer à Paris où elle est modiste, couturière dans l'âme, se lance dans la création de mode, ouvre des boutiques à Paris, Deauville, Biarritz.

    1919 Capel meurt dans un accident de voiture près de Fréjus. Attristée , très démonstrative elle fait tendre sa chambre en noir...

    1921 Elle rencontre le Grand Duc Dimitri, un Russe  et grâce à ses relations contacte le chimiste Ernest Baux créateur de parfums exotiques . Coco y met "sa touche" pour créer le 22 et le 5 qui l'enthousiasme.

    Des liens se tissent avec l'aristocratie , et des femmes russes travaillent dans ses différentes maisons.

    Après l'épisode russe, grâce au Duc de Westminster, elle fréquente l'aristocratie anglaise.

    Arrive la guerre

    Elle s'installe au Ritz avec son amant espion allemand Von Dinklage  avec qui elle fait des voyages, Madrid,  Berlin, ils  jouent les "agents d'influence" au service des Allemands comme  pour "l'Opération Modelhut" ("chapeau de couture") à Madrid pensant rencontrer Churchill, afin que les Anglais s'arrangent avec les Allemands pour faire une paix séparée à l'Ouest.

    Elle effectue un voyage à Berlin pour essayer d'agencer cette affaire qui sera un échec. Elle est cataloguée agent "F 7124 code Westminster".

    1944 Vivant au Ritz à la Libération, en septembre, elle est arrêtée quelques heures, interrogée, libérée sans doute grâce à l'Ambassade anglaise soutenue par Churchill. Elle se réfugie en Suisse.

    Son retour

    1953 À Paris re-ouvre sa maison de couture, réalise une collection, c'est un échec, suivront d'autres plus appréciées.

    1956 Grand succès du tailleur en tweed

    1971 Le dimanche 10 janvier à 87 ans elle décède. Jour de repos bien choisi pour une travailleuse acharnée .

    Ninette

    Suite du texte le jeudi 27 janvier 2022

  • Lire "La passion de la fraternité. Beethoven " Eric Orsenna

    paris,beethovenOn comprend mieux, après la lecture de  ce livre, que le 29 mars 1827 parmi les trente mille Viennois qui portent en terre ce génie de la musique aucune personne de la Cour ni représentant de l'Empereur ne sont présents.

    Toujours se souvenir qu'avant de quitter ce monde en plein cœur d'un orage (quel symbole !) Ludwig von Beethoven nous aura parmi cent chefs d’œuvre légué son Hymne à la joie.

    Eric Orsenna, au style alerte, nous aide à nous remémorer la vie parfois difficile de ce génial musicien, qu'il compare à l'albatros de Baudelaire tant il était gauche dans la vie courante mais génial dans son art.

    Un livre à ne pas manquer

    Jean-Paul

     

  • Expo " Ilya Répine"

    Voyage au pays de Ilya Répine (1844-1930)

    Grand peintre russe, il est passé dans les oubliettes pendant un certain temps, puis il surgit… Toute première rétrospective française, au Petit Palais, ses toiles soulèvent légèrement son œuvre. Près de 100 tableaux, ont fait le voyage, entre Saint-Pétersbourg et Paris, pour permettre cette rencontre. Pourtant, il en restera (bien dommage) juste quelques-uns que notre mémoire qui sélectionne tout, automatiquement.

    Dans la première salle, tout de suite le regard est attiré, à ne plus voir autre chose que cette toile, gigantesque (presque 3m de long), scène où des hommes, tirent de toute leur force un bateau. Le tableau est nommé "Les Bateliers de la Volga". Une sensation sombre et dure de la souffrance de labeur, en contradiction avec la luminosité de la peinture. Puis c’est au tour de l’oreille d’être attirée par la voix de la guide, non, ce n’est pas une histoire qu’elle conte, c’est une vie qu’elle raconte…. L’auteur par sa peinture, témoin historique, de "sa" Russie…

    Dans sa jeunesse Ilya Répine travaille comme peintre d’icônes, dans un atelier itinérant, en fonction des commandes. Très vite cette tâche ne le satisfait plus.

    Dès le début de son activité créatrice, il fait partie du mouvement des "Ambulants" (groupe d’artiste, dans les années 1860 qui au sein de l’Académie des Beaux-Arts de Saint Pétersbourg, cherche à mettre en avant la réalité de la vie du peuple).

    Répine, devient l’un des peintres importants du réalisme russe. Il passera quelques temps à Paris : Montmartre.

    Par la grandeur, de ses peintures (non seulement en taille !) Il devient notamment le peintre témoignant de la vie, et surtout de l’histoire de Russie. Les Cosaques Zaporogues écrivant une lettre au sultan ...... (1880-1891) dépasse les 3,50 mètres. Ce tableau retrace le fait historique, montrant des Cosaques Zaporogues rédigeant un courrier débordant de mépris et d'insultes, au sultan ottoman, lui refusant leur soutien.

    Le Visiteur inattendu représente la première réaction de la famille au retour d'exil d'un "narodnik" (groupe responsable de l’assassinat du Tsar Alexandre II). En 1884 Répine reçoit sa première "commande d'État" : il lui est proposé de peindre le tableau "Alexandre III recevant les doyens des cantons dans la cour du palais Petrovski à Moscou, grande peinture officielle (H. 3m, / 4,50). Le cadre, de ce tableau est orné des 25 blasons des subdivisions administratives de la Russie, ainsi que d’éléments décoratifs de ces régions.

    Répine fut aussi un grand portraitiste, près de 300 portraits, portent sa signature.

    Ses différents modèles : artistes, scientifiques, hommes politiques, femmes de la haute société… Il reçoit d’ailleurs de très nombreuses commandes. Marié et père, Il peint et repeint son épouse Verra, sa fille, son fils Iouri, qui sera peintre comme lui. Sans oublier les autoportraits, notamment avec Verra.  Ses amis, musiciens, acteurs, écrivains lui serviront aussi de modèle. Parmi eux, Léon Tolstoï, aussi bien un livre à la main, pieds nus, ou labourant, dont l’amitié ne fait que croitre, malgré leurs divergences, dans Tolstoï à travers les yeux d'Ilya Répine, plus d’une vingtaine de tableaux de Tolstoï, (plus croquis et dessins) sont de sa main. >

    Répine, illustrera un certain nombre de manuscrits de Tolstoï, mais pour d’autres auteurs aussi. 

    En 1899 Répine, et sa nouvelle compagne, Natalia Nordmann, s’installent à "Les Pénates", à Kuokkala, située dans le Grand-duché de Finlande, une partie de l'Empire russe, devenue indépendante en 1918, Répine est coupé de la Russie.

    Il finira ses jours en 1930, dans cette ville. En 1948, elle fut renommée Repino pour honorer le peintre Ilya Répine. Il ne reverra jamais sa Russie natale, malgré les sollicitations de l’URSS.

    Arletteck

    2021  12  EXPO  REPINE (1).jpg

    ©2021by Arletteck

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