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  • Film “Le retour du héros”

    Si vous voulez passer 90 mn agréables dans un contexte à demi-historique (quelques libertés avec l’Histoire sont à relever mais dans le fond bien acceptées) précipitez–vous dans une salle la plus proche de chez vous qui projette “Le retour du héros”. Jean Dujardin et Mélanie Laurent vous séduiront. Ils campent les personnages principaux d’une histoire qui n’a d’autre but que de vous distraire.

    Jean-Paul


  • Exposition "René Goscinny"

    Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais je n’ai jamais pu me plonger dans une BD. Feuilleter quelques pages, plutôt regarder avec insistance les dessins, mais lire les bulles en même temps me procurait une sorte de déconcentration puis une lassitude. L’histoire elle-même m’importait peu. Bref je n’ai jamais accroché, sans doute une erreur de l’éducation reçue “ce n’est pas de la bonne lecture” cette réflexion maternelle, je m’en souviens, valait mieux apprendre à tricoter.

    Bien plus tard, les noms d’Astérix, Lucky Luke ou Iznogood ne m’étaient pas inconnus car ils ont bien fait rigoler mari et enfants.

    L’exposition sur Goscinny m’ayant interpelée, c’est en lui rendant visite, par curiosité, que j’allais m’instruire.

    Cette importante présentation ne peut que ravir les amateurs plongeant les visiteurs dans un autre univers rendu réel par l’histoire de la vie familiale de l’auteur, la diversité de son parcours professionnel exceptionnel, seul ou en équipe, dessinateur, scénariste, réalisateur de films...

    Beaucoup de documents, des murs entiers recouverts de planches dessinées encore et encore, d’immenses dessins jusqu’au plafond attirant le regard m’offraient comme un souffle d’air entre toutes ces bandes griffonnées en noir, admirées de très près avec quelques sublimes feuilles coloriées, ou de fins croquis au trait précis, des situations rigolotes miniaturisées qu’un crayon agile a pu réaliser, entrainé par une main surdouée.

    L’évolution de la BD nous est livrée depuis le début des œuvres interprétées à l’encre noire, les différentes mises en page par le travail en équipe, quelques originaux, puis les revues en couleurs regroupées dans un lieu qui leur est réservé.

    L’explication nous été donnée de la conception détaillée d’une page tapée à la machine, du désir d’un Goscinny exigeant envers un collaborateur, la description exacte des dessins à exécuter et le texte à y ajouter particulièrement précis : surprenant et intéressant.

    Bien sûr je ne retiens que quelques bribes de cette grande exposition, repartie la tête pleine, avec une promesse, celle de déloger quelques albums qui dorment dans la bibliothèque masculine.

    Cette idée futile me surprend ! Serait-elle due à l’effet produit par les effluves de la potion magique ?

    Ninette

  • Expo "Goscinny et le cinéma"

    paris,exposition,goscinnyJusqu’au 4 mars la Cinémathèque française 51 rue de Bercy (12è) présente en complément de l’exposition “Goscinny au-delà du rire” une superbe présentation sur “Goscinny et le cinéma”.

    Vous pouvez y passer la journée entière à visionner de extraits de films.

    Une magnifique salle est consacrée aux films mettant en scène Astérix et ses compagnons, Lucky Luke est également mis en valeur . On n’a pas oublié le Petit Nicolas, mais Iznogood brille par son absence.

    Un parcours-jeu est prévu pour les enfants. Une exposition à ne pas manquer pour les amoureux de la BD.

    Jean-Paul

  • Atelier écriture février 2018 "thème ou motif cuisine"

    Phrase-clé : On se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale.

    La femme moderne a pris l'habitude de consacrer moins de temps à la cuisine, tant parce qu'elle travaille que comme preuve d'émancipation. Ses enfants sont moins gâtés mais ne s'en aperçoivent guère car dès la tendre enfance elle leur donne l'habitude des plats tout préparés.

    Quand des reportages télévisés détaillent la composition de ces plats, c'est une catastrophe : ils sont trop salés, contiennent du sucre en excès et autres éléments nocifs qui ont pour but de conserver plus longtemps, d'offrir un joli aspect coloré et surtout de réduire toujours plus les coûts !

    Des restaurateurs et experts en cuisine se réunissent régulièrement pour choisir,  parmi 3 plats, le meilleur pour la santé : la pizza industrielle fait particulièrement l'objet de leurs critiques elle est entre autre composée pour moitié de pain !

    Nous sommes dans un mode de civilisation qui, flattant les choix des plus jeunes, permet aux lobbies de l'agro-alimentaire d'engranger toujours plus de profits, misant sur le temps limité qu'ont les mères de familles à se consacrer à la cuisine. Toutefois, en matière de plats tout prêts, l'on pourrait sans doute gagner en discernement, et donc en qualité, en lisant mieux les compositions ?

    Et lorsqu'on a des invités, que se passe-t-il ? De plus en plus souvent, on se contente d'un apéritif qui permet de réunir des gens en créant une atmosphère conviviale sans avoir à préparer un repas ; le mot "apéritif" recouvre d'ailleurs un assez large champ d'ingrédients.

    Et si on regrette le temps des plats longuement mitonnés ? On peut certes retrouver leurs qualités gustatives dans certains restaurants, mais leur prix les ferme souvent au "grand public".

    Le problème devient philosophique : comment concilier l'inconciliable, c'est-à-dire le travail des femmes et l'attention qu'elles aimeraient consacrer à leur famille ? La question reste en suspens...

    On peut suggérer, quand ils sont disponibles, de donner aux grands-parents un rôle dans la rééducation des goûts des juniors, si toutefois ceux-ci, absorbés par les "nouvelles technologies", ne se mettent pas en tête d'inverser les rôles et d'essayer de convaincre les "ancêtres" d'adopter plutôt leur mode de vie !

    Françoise V

  • Expo "René Goscinny, au-delà du rire"

    paris,goscinnyEn ce dimanche de janvier des adhérents d’Arvem s’étaient donnés rendez-vous devant le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, 71 rue du Temple qui jusqu’au 4 mars propose une exposition ayant trait à René Goscinny.

    Après avoir salué comme il se doit la statue du capitaine Dreyfus, nous nous sommes intéressés une fois rentrés dans le musée et cornaqués par une guide adéquate à la vie de ce génial scénariste de bandes dessinées.

    Fils d’émigrés venus au début du XXeme siècle des pays de l’Est (chassés par les pogroms) il passa sa jeunesse en Argentine avant de traverser l’Atlantique et de nous ravir par ses histoires désopilantes.

    Après des débuts laborieux il sera le scénariste talentueux d’Astérix, de Lucky Luke, d’Iznogood et du Petit Nicolas.

    Décédé en 1977 son œuvre va se propager dans le monde entier grâce au cinéma et à de multiples traductions.

    Vous pouvez suivre la genèse de ces œuvres grâce aux nombreux documents proposés à la curiosité des visiteurs, la Bibliothèque Nationale ayant confié des originaux uniques habituellement non exposés.

     Jean-Paul